Selon les chiffres du ministère de la Santé et de l’Action Sociale, en ce vendredi 8 janvier 2021, le Sénégal compte 20 672 cas de COVID-19 déclarés positifs, dont 18 016 guéris, 446 décédés et 2 209 patients sous traitement.
Félicité et cité en exemple à travers le monde pour sa bonne gestion de la pandémie, avec les mesures sanitaires économiques et sociales pour contrer la pandémie, le Sénégal, depuis l’arrivée de la deuxième vague, est en zone trouble, avec une croissance effrayante des nouveaux cas et son lot de morts.
Le mal est toujours présent mais l’indiscipline et l’insouciance demeurent les cas graves…
Car, dès le début de la recrudescence des cas, avec le constat de la venue d’une deuxième vague de COVID-19 jugée plus virulente que première vague, les autorités dans leur rôle d’alerte et veille ont recommencé à sensibiliser les populations, qui malheureusement, ont répondu par l’indiscipline et l’insouciance. Dans les lieux publics, transports en commun et même pour des cérémonies familiales, aucun respect n’est accordé aux mesures-barrières comme la distanciation, le port du masque.
Sur les réseaux sociaux comme devant la presse, les réactions sont plus qu’alarmantes. En atteste cet homme qui interrogé par des confrères, assis sur sa moto, a osé avancer qu’avec l’approche du Magal, les autorités sénégalaises, par peur de la confrérie mouride, ont fait chuter drastiquement le nombre de cas quotidiens de COVID-19.
Des propos ahurissants comme s’il semblait dire que l’Etat dispose d’une télécommande pour hausser et baisser le nombre de cas d’une pandémie face à laquelle les pays occidentaux, mille fois plus balèzes que le Sénégal, sont obligés de se barricader. L’indiscipline et l’insouciance sont passées par-là…
Le Ministère de la Santé et de l'Action sociale, tout en exhortant quotidiennement les populations au respect strict des mesures de prévention collective et individuelle, a tenté d’éveiller les Sénégalais sur cette catastrophe mondiale.
Abdoulaye Diouf Sarr, dans un entretien accordé à nos confrères du journal « Le Quotidien », a insisté que du point de vue de l'agressivité de cette deuxième vague, le virus est jugé plus méchant. Un aveu de taille qui a poussé le Président Macky Sall à décréter mardi soir, l'état d'urgence assorti d'un couvre-feu de 21h à 5h GMT, à partir de ce mercredi dans les régions de Dakar et de Thiès.
Pourquoi ?
Parce que ces deux villes, certes les plus peuplées du pays, concentrent selon les statistiques quotidiennes, plus 80% des cas positifs, mais surtout communautaires.
« Une décision politique ! », rétorquent l’indiscipline et l’insouciance sénégalaises. Malgré son lot quotidien de morts, des manifestations, des rebellions allant même jusqu’à l’attaque d’un commissariat, s’ensuivront.
L’insouciance est plus que flagrante quand pendant des jours, avec le décès de hautes personnalités, stars, anciens présidents, ministres, députés, journalistes, sont fauchés par la COVID à travers le monde, des Sénégalais se demandent toujours si le Coronavirus existe réellement ou parlent de « calculs politiques ».
Avec le respect du port du masque, dans certaines localités du pays, les personnes disciplinées et conscientes, sont regardées avec le sourire ironique et même chahutées. Et même les guides religieux qui annulent avec regret des célébrations religieuses, sont perçues comme des proches du pouvoir…Alors que la COVID-19 continue de faire des victimes.
Dans cette course au vaccin, le Sénégal doit s’en procurer un autre : celui contre l’Indiscipline et l’Insouciance…
Sinon difficile de dire à tout moment « Un peuple, un but, une foi ! »
Félicité et cité en exemple à travers le monde pour sa bonne gestion de la pandémie, avec les mesures sanitaires économiques et sociales pour contrer la pandémie, le Sénégal, depuis l’arrivée de la deuxième vague, est en zone trouble, avec une croissance effrayante des nouveaux cas et son lot de morts.
Le mal est toujours présent mais l’indiscipline et l’insouciance demeurent les cas graves…
Car, dès le début de la recrudescence des cas, avec le constat de la venue d’une deuxième vague de COVID-19 jugée plus virulente que première vague, les autorités dans leur rôle d’alerte et veille ont recommencé à sensibiliser les populations, qui malheureusement, ont répondu par l’indiscipline et l’insouciance. Dans les lieux publics, transports en commun et même pour des cérémonies familiales, aucun respect n’est accordé aux mesures-barrières comme la distanciation, le port du masque.
Sur les réseaux sociaux comme devant la presse, les réactions sont plus qu’alarmantes. En atteste cet homme qui interrogé par des confrères, assis sur sa moto, a osé avancer qu’avec l’approche du Magal, les autorités sénégalaises, par peur de la confrérie mouride, ont fait chuter drastiquement le nombre de cas quotidiens de COVID-19.
Des propos ahurissants comme s’il semblait dire que l’Etat dispose d’une télécommande pour hausser et baisser le nombre de cas d’une pandémie face à laquelle les pays occidentaux, mille fois plus balèzes que le Sénégal, sont obligés de se barricader. L’indiscipline et l’insouciance sont passées par-là…
Le Ministère de la Santé et de l'Action sociale, tout en exhortant quotidiennement les populations au respect strict des mesures de prévention collective et individuelle, a tenté d’éveiller les Sénégalais sur cette catastrophe mondiale.
Abdoulaye Diouf Sarr, dans un entretien accordé à nos confrères du journal « Le Quotidien », a insisté que du point de vue de l'agressivité de cette deuxième vague, le virus est jugé plus méchant. Un aveu de taille qui a poussé le Président Macky Sall à décréter mardi soir, l'état d'urgence assorti d'un couvre-feu de 21h à 5h GMT, à partir de ce mercredi dans les régions de Dakar et de Thiès.
Pourquoi ?
Parce que ces deux villes, certes les plus peuplées du pays, concentrent selon les statistiques quotidiennes, plus 80% des cas positifs, mais surtout communautaires.
« Une décision politique ! », rétorquent l’indiscipline et l’insouciance sénégalaises. Malgré son lot quotidien de morts, des manifestations, des rebellions allant même jusqu’à l’attaque d’un commissariat, s’ensuivront.
L’insouciance est plus que flagrante quand pendant des jours, avec le décès de hautes personnalités, stars, anciens présidents, ministres, députés, journalistes, sont fauchés par la COVID à travers le monde, des Sénégalais se demandent toujours si le Coronavirus existe réellement ou parlent de « calculs politiques ».
Avec le respect du port du masque, dans certaines localités du pays, les personnes disciplinées et conscientes, sont regardées avec le sourire ironique et même chahutées. Et même les guides religieux qui annulent avec regret des célébrations religieuses, sont perçues comme des proches du pouvoir…Alors que la COVID-19 continue de faire des victimes.
Dans cette course au vaccin, le Sénégal doit s’en procurer un autre : celui contre l’Indiscipline et l’Insouciance…
Sinon difficile de dire à tout moment « Un peuple, un but, une foi ! »