Convoqué pour une séance de rattrapage, le juge Roberts s’est acquitté de sa tâche en 30 secondes chrono, et sans bible. « Êtes-vous prêt à prêter serment ? », a-t-il demandé à Barack Obama. Ce à quoi ce dernier lui a répondu, goguenard : « Je suis prêt, nous allons faire ça très lentement. »
Lors de la cérémonie officielle, le texte original : « Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis » avait été remplacé par « Je jure solennellement de remplir les fonctions de président des États-Unis fidèlement ». Perturbé, Barack Obama avait alors repris la phrase, sortant ainsi du texte constitutionnel. La prestation de serment était cependant tout à fait valide, selon le responsable des affaires juridiques de la Maison Blanche.
Cette fois, les mots ont été prononcés dans le bon ordre, le juge concluant : « Félicitations, une nouvelle fois. » Le premier président américain investi deux fois en 24 heures l’a remercié et a prévenu que « maintenant la mauvaise nouvelle pour les journalistes, c’est qu’il y a encore douze bals auxquels il va falloir assister ! » Perfectionniste, Barack, mais pas le dernier pour la rigolade.
John Roberts, le président de la Cour Suprême, est l’un des magistrats favoris de George Bush, qui l’a nommé à la Cour. On a découvert mardi que les deux hommes, outre leurs affinités pour une interprétation “stricte” de la Constitution, partagent un talent commun pour le bafouillage.
Sur les marches du Capitole, le président de la Cour, chargé de la prestation de serment du président, s’est embrouillé dans la formule consacrée. Barack Obama a rectifié, mais le tout faisait un peu brouillon… Du coup, les conseillers de la nouvelle administration ont décidé de refaire l’exercice, à la Maison-Blanche, « par excès de prudence », disent-il. Selon les experts, il y a deux précédents historiques de « bis repetita » du serment présidentiel. De quoi rassurer les adeptes des théories du complot, clairement visés par cet « excès de prudence » ? Ah, peut-être pas : ce qu’ils ont retenu de la dépêche du “pool” de presse sur ce second serment est… que Barack Obama n’a pas posé sa main sur une Bible au moment de jurer qu’il exécutera loyalement ses devoirs présidentiels et préservera, protégera et défendra, au mieux de ses moyens, la Constitution des États-Unis.
Lors de la cérémonie officielle, le texte original : « Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis » avait été remplacé par « Je jure solennellement de remplir les fonctions de président des États-Unis fidèlement ». Perturbé, Barack Obama avait alors repris la phrase, sortant ainsi du texte constitutionnel. La prestation de serment était cependant tout à fait valide, selon le responsable des affaires juridiques de la Maison Blanche.
Cette fois, les mots ont été prononcés dans le bon ordre, le juge concluant : « Félicitations, une nouvelle fois. » Le premier président américain investi deux fois en 24 heures l’a remercié et a prévenu que « maintenant la mauvaise nouvelle pour les journalistes, c’est qu’il y a encore douze bals auxquels il va falloir assister ! » Perfectionniste, Barack, mais pas le dernier pour la rigolade.
John Roberts, le président de la Cour Suprême, est l’un des magistrats favoris de George Bush, qui l’a nommé à la Cour. On a découvert mardi que les deux hommes, outre leurs affinités pour une interprétation “stricte” de la Constitution, partagent un talent commun pour le bafouillage.
Sur les marches du Capitole, le président de la Cour, chargé de la prestation de serment du président, s’est embrouillé dans la formule consacrée. Barack Obama a rectifié, mais le tout faisait un peu brouillon… Du coup, les conseillers de la nouvelle administration ont décidé de refaire l’exercice, à la Maison-Blanche, « par excès de prudence », disent-il. Selon les experts, il y a deux précédents historiques de « bis repetita » du serment présidentiel. De quoi rassurer les adeptes des théories du complot, clairement visés par cet « excès de prudence » ? Ah, peut-être pas : ce qu’ils ont retenu de la dépêche du “pool” de presse sur ce second serment est… que Barack Obama n’a pas posé sa main sur une Bible au moment de jurer qu’il exécutera loyalement ses devoirs présidentiels et préservera, protégera et défendra, au mieux de ses moyens, la Constitution des États-Unis.