Le pèlerinage 2009 n’est pas encore classé dans les archives de l’Agence Saloum Voyage et de la Compagnie Air Europa, et pour cause. La directrice de l’Agence et le responsable de la Compagnie aérienne sont actuellement traînés devant le juge pour avoir été trop « négligents », au point que des bagages appartenant à des pèlerins aient disparu à l’aéroport de Djeddah. Djaminatou Ba et Ibrahima Bâ sont poursuivis pour abus de confiance par les pèlerines Fatou Diop Ndiaye et sa mère Bineta Sylla Diop. Selon les plaignantes, en vertu du contrat qui les liaient à l’Agence de voyage et donc avec la Compagnie aérienne, celles-ci avaient obligation de veiller à l’acheminement de leurs bagages jusqu’à l’aéroport de Dakar. Or, le 2 Février 2009, la Compagnie aérienne, tout comme l’Agence de voyage, ne s’est pas souciée de remplir sa part du contrat, lorsqu’elles ont loupé l’enregistrement de leurs bagages.
Se faisant plus explicites, les parties civiles affirment que, la veille de leur départ de Djeddah, elles avaient obtenu de l’Agence de voyage une permission de 48 heures pour faire leurs achats. Malheureusement, le jour du départ, elles ont été retardées par les embouteillages. Résultat : elles ont raté l’enregistrement. Pour ne rien arranger aux choses, le commandant de bord de l’avion et un membre de l’équipage du nom de Juan ont catégoriquement refusé de reprendre leurs bagages. C’est alors que sont intervenus Mor Lô et un certain Sow, employés de l’Agence de voyage, qui leur ont donné l’assurance de faire suivre leurs bagages le lendemain par un autre avion. Seulement, elles ne verront jamais l’ombre de leurs bagages estimés à 5,5 millions de francs (3,5 millions de francs pour la fille et 2 millions pour sa mère).
Mais devant le juge correctionnel, la directrice de Saloum Voyage et le responsable d’Air Europa ont balayé d’un revers de main les accusations, dégageant ainsi totalement leurs responsabilités. Leurs propos ont été démentis par un membre du personnel administratif et technique au Consulat général du Sénégal à Djeddah, Mouhamed Thiam. Témoin des faits, ce dernier a mouillé dans sa déposition, Saloum Voyage et Air Europa.
Dans la même veine, le conseil des parties civiles, Me Mamadou Seck, a invoqué la Convention de Varsovie qui engage entièrement la responsabilité de l’Agence et de la Compagnie dans un cas similaire. Aussi, il a sollicité pour le compte de ses clientes 3 millions de francs pour les dommages, en plus des 5,5 millions F Cfa. Ce qui porte l’enveloppe à 8,5 millions francs. Il a également demandé au Tribunal de déclarer la Compagnie ainsi que l’Agence de voyage civilement responsables. La défense, pour sa part, a réclamé 10 millions de francs aux dames pour procédure abusive. Le juge se prononcera le 3 Mars prochain.
Alassane DRAME
Se faisant plus explicites, les parties civiles affirment que, la veille de leur départ de Djeddah, elles avaient obtenu de l’Agence de voyage une permission de 48 heures pour faire leurs achats. Malheureusement, le jour du départ, elles ont été retardées par les embouteillages. Résultat : elles ont raté l’enregistrement. Pour ne rien arranger aux choses, le commandant de bord de l’avion et un membre de l’équipage du nom de Juan ont catégoriquement refusé de reprendre leurs bagages. C’est alors que sont intervenus Mor Lô et un certain Sow, employés de l’Agence de voyage, qui leur ont donné l’assurance de faire suivre leurs bagages le lendemain par un autre avion. Seulement, elles ne verront jamais l’ombre de leurs bagages estimés à 5,5 millions de francs (3,5 millions de francs pour la fille et 2 millions pour sa mère).
Mais devant le juge correctionnel, la directrice de Saloum Voyage et le responsable d’Air Europa ont balayé d’un revers de main les accusations, dégageant ainsi totalement leurs responsabilités. Leurs propos ont été démentis par un membre du personnel administratif et technique au Consulat général du Sénégal à Djeddah, Mouhamed Thiam. Témoin des faits, ce dernier a mouillé dans sa déposition, Saloum Voyage et Air Europa.
Dans la même veine, le conseil des parties civiles, Me Mamadou Seck, a invoqué la Convention de Varsovie qui engage entièrement la responsabilité de l’Agence et de la Compagnie dans un cas similaire. Aussi, il a sollicité pour le compte de ses clientes 3 millions de francs pour les dommages, en plus des 5,5 millions F Cfa. Ce qui porte l’enveloppe à 8,5 millions francs. Il a également demandé au Tribunal de déclarer la Compagnie ainsi que l’Agence de voyage civilement responsables. La défense, pour sa part, a réclamé 10 millions de francs aux dames pour procédure abusive. Le juge se prononcera le 3 Mars prochain.
Alassane DRAME