•Le CICR veut évacuer des civils
Le Comité international de la Croix-Rouge prépare l'évacuation des blessés et des civils bloqués à Homs, bastion de l'opposition au régime syrien où une attaque de caserne par les insurgés aurait fait 20 morts dans le camp gouvernemental. Le CICR a dit mercredi avoir obtenu, après en avoir fait la demande la veille, un accord de la part du gouvernement et des groupes d'opposition pour arrêter provisoirement les combats à Homs, où des centaines de personnes ont été tuées depuis une offensive lancée en février par l'armée syrienne.
» Homs, au coeur du drame syrien
• Les observateurs de l'ONU restent en dépit des violences
Les Nations unies ont décidé de maintenir leurs 300 observateurs non armés en Syrie, en dépit de la hausse des violences dont ils sont la cible. Le chef des opérations de maintien de la paix de l'organisation, Hervé Ladsous, a expliqué que la suspension des patrouilles il y a quatre jours ne présageait pas de la fin de la mission. Il s'agissait plutôt de «maintenir leur intégrité» en attendant de voir si des changements peuvent être apportés pour mieux assurer leur sécurité.
Lors de son passage devant le Conseil de sécurité, le chef de mission, le général Robert Mood, a confirmé que leurs véhicules avaient essuyé des tirs directs à dix reprises et indirects des centaines de fois. Au cours des neuf derniers jours, neuf véhicules ont été touchés. Les observateurs ont malgré tout «l'obligation morale de rester», selon lui. «Le mandat de la mission expire le 20 juillet, donc nous devons penser très rapidement à ce que seront les options pour le futur de cette mission, a estimé Hervé Ladsous. C'est à cela que nous travaillons.»
Dans ce contexte, l'actrice américaine Angelina Jolie a fait don de 100.000 dollars au Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) pour soutenir l'aide aux Syriens.
» Syrie: les observateurs de l'ONU suspendent leur mission
• La Russie et la Chine reconnaissent le risque de guerre civile
D'après Barack Obama, la Russie et la Chine «n'ont souscrit» à aucun plan visant à déloger Bachar el-Assad du pouvoir, mais ils reconnaissent le risque d'une guerre civile en Syrie. Le président américain estime par ailleurs que son homologue syrien a perdu toute légitimité et qu'on ne pouvait concevoir de solution à cette crise avec son maintien au pouvoir. Il n'a toutefois pas réussi à convaincre ses homologues russes et chinois lors de ses rencontres au Mexique en marge du sommet du G20. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton rencontrera la semaine prochaine son homologue russe Sergueï Lavrov à Saint-Pétersbourg. François Hollande s'est montré plus optimiste en assurant que la Russie «jouait son rôle pour permettre la transition». Comme Barack Obama, il a rappelé que «ceux qui massacrent leur peuple ne peuvent être l'avenir de la Syrie».
» Syrie: Obama et Poutine pour l'arrêt immédiat des violences
» Syrie: la diplomatie à court d'options face à el-Assad
• Trente-six tués mardi, deux oléoducs sabotés
Trente-six personnes sont mortes mardi dans des violences à travers le pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), notamment à Rastane, Homs, Hama, Alep et à Dayr az Zawr.
» Syrie: pourquoi le régime durcit la répression
• Un journaliste échappe à la mort
Un journaliste italien de l'agence Ansa, Claudio Accogli, a échappé mercredi à un attentat contre un convoi de trois voitures dont la sienne à Deraa, alors que les rares correspondants étrangers sur place travaillent déjà dans des conditions difficiles en raison des restrictions imposées aux médias par les autorités.
Par lefigaro.fr
Le Comité international de la Croix-Rouge prépare l'évacuation des blessés et des civils bloqués à Homs, bastion de l'opposition au régime syrien où une attaque de caserne par les insurgés aurait fait 20 morts dans le camp gouvernemental. Le CICR a dit mercredi avoir obtenu, après en avoir fait la demande la veille, un accord de la part du gouvernement et des groupes d'opposition pour arrêter provisoirement les combats à Homs, où des centaines de personnes ont été tuées depuis une offensive lancée en février par l'armée syrienne.
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• Les observateurs de l'ONU restent en dépit des violences
Les Nations unies ont décidé de maintenir leurs 300 observateurs non armés en Syrie, en dépit de la hausse des violences dont ils sont la cible. Le chef des opérations de maintien de la paix de l'organisation, Hervé Ladsous, a expliqué que la suspension des patrouilles il y a quatre jours ne présageait pas de la fin de la mission. Il s'agissait plutôt de «maintenir leur intégrité» en attendant de voir si des changements peuvent être apportés pour mieux assurer leur sécurité.
Lors de son passage devant le Conseil de sécurité, le chef de mission, le général Robert Mood, a confirmé que leurs véhicules avaient essuyé des tirs directs à dix reprises et indirects des centaines de fois. Au cours des neuf derniers jours, neuf véhicules ont été touchés. Les observateurs ont malgré tout «l'obligation morale de rester», selon lui. «Le mandat de la mission expire le 20 juillet, donc nous devons penser très rapidement à ce que seront les options pour le futur de cette mission, a estimé Hervé Ladsous. C'est à cela que nous travaillons.»
Dans ce contexte, l'actrice américaine Angelina Jolie a fait don de 100.000 dollars au Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) pour soutenir l'aide aux Syriens.
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• La Russie et la Chine reconnaissent le risque de guerre civile
D'après Barack Obama, la Russie et la Chine «n'ont souscrit» à aucun plan visant à déloger Bachar el-Assad du pouvoir, mais ils reconnaissent le risque d'une guerre civile en Syrie. Le président américain estime par ailleurs que son homologue syrien a perdu toute légitimité et qu'on ne pouvait concevoir de solution à cette crise avec son maintien au pouvoir. Il n'a toutefois pas réussi à convaincre ses homologues russes et chinois lors de ses rencontres au Mexique en marge du sommet du G20. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton rencontrera la semaine prochaine son homologue russe Sergueï Lavrov à Saint-Pétersbourg. François Hollande s'est montré plus optimiste en assurant que la Russie «jouait son rôle pour permettre la transition». Comme Barack Obama, il a rappelé que «ceux qui massacrent leur peuple ne peuvent être l'avenir de la Syrie».
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Trente-six personnes sont mortes mardi dans des violences à travers le pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), notamment à Rastane, Homs, Hama, Alep et à Dayr az Zawr.
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• Un journaliste échappe à la mort
Un journaliste italien de l'agence Ansa, Claudio Accogli, a échappé mercredi à un attentat contre un convoi de trois voitures dont la sienne à Deraa, alors que les rares correspondants étrangers sur place travaillent déjà dans des conditions difficiles en raison des restrictions imposées aux médias par les autorités.
Par lefigaro.fr