A l’origine de cette opération : le réalisateur albinos Yan Mambo, qui avait organisé fin août le festival « Fièrement ndundu » (albinos, en lingala). « Blancs » et noirs avaient alors déambulé ensemble dans la capitale congolaise. Avec le défilé, dont l’organisation a coûté environ 5 000 dollars, il s’agit de « montrer l’albinos dans sa plus belle robe pour que, à la fin, les gens aient envie d’épouser une albinos, d’avoir un enfant albinos », explique le cinéaste.
Car si en République démocratique du Congo, les personnes atteintes de dépigmentation ne sont pas victimes de crimes rituels comme en Tanzanie ou au Burundi, elles suscitent encore beaucoup de peur, de rejet, de moqueries et souffrent de discriminations.
Car si en République démocratique du Congo, les personnes atteintes de dépigmentation ne sont pas victimes de crimes rituels comme en Tanzanie ou au Burundi, elles suscitent encore beaucoup de peur, de rejet, de moqueries et souffrent de discriminations.