En période de fête, le marché Hlm est souvent pris d'assaut par les Dakarois à la recherche de tissus et de boubous pour la fête. Du coup, circuler dans les artères devient difficile. Souvent, c'est la police qui vient au secours des clients et vendeurs pour faciliter la circulation, mais aussi freiner l'ardeur des pickpockets. Cette année, à la place de la police, c'est une centaine de jeunes qui sillonnent les ruelles du marché pour assurer la police.
Habillés en tee-shirts bleus et pantalons kaki, ces jeunes sont craints des marchands ambulants à qui ils intiment, sans hésiter, l'ordre de débarrasser le plancher. Ainsi, le marché Hlm arbore fièrement son nouveau costume à la grande satisfaction des visiteurs qui circulent sans avoir peur de piétiner les étales des marchands ambulants.
«La police a sûrement interdit aux marchands ambulants d'étaler leurs produits, sinon c'est rare de pouvoir circuler comme ça dans le marché en veille de fête», pense une dame. Et quelques instants après, ce sont les cris d'un groupe de jeunes vendeurs qui courent à la recherche d'une planque qui confirme les propos de la dame. Sauf que cette fois, les marchands ambulants n'ont pas affaire à la police, mais au corps des volontaires de la mairie de Dakar. En effet, dès l'entrée du marché, le visiteur est avant tout séduit par la facilité avec laquelle on circule sur cette voie, les étales de chaussures, de bijoux et de tissus qui encombraient la circulation ont fait place à un vaste chemin qui permet à tout visiteur de circuler en toute tranquillité et de faire ses achats sans difficulté. A part l'ambiance dans les cantines où la sono diffuse les nouveautés musicales du moment, le marché Hlm montre un autre visage dû certes à la conjoncture, mais aussi à l'absence d'étales qui rendaient auparavant difficile la circulation dans le marché.
Assis à même le sol, un vendeur de foulard, l'air déboussolé et dégoulinant de sueur, peine à répondre à nos questions. C'est par un hochement de tête qu'il confirme la présence des volontaires qu'il qualifie de «policiers» dans le marché. Et au même moment, un autre groupe accourt avec des bagages en main, et se disperse dans le marché. «Ils ne sont pas loin», disent-il un courant. Un véritable jeu de cache-cache a longueur de journée. Mais voilà qu'à la place de la police, ce sont des groupes de jeunes gens, pas très costauds, mais effrayants, bâtons à la main, qui demandent à certains de plier bagages. «Il y a un autre groupe derrière, si vous revenez après notre passage, ils vous feront la même chose», lance un des jeunes du groupe.
Ces jeunes qui, d'après un d'entre eux, sont une centaine répartie en petits groupes. Ils sont dispersés dans le marché avec comme mot d'ordre : renforcer les capacités de préventions des autorités municipales dans le domaine de la circulation. Ils font partie du corps des volontaire de la ville de Dakar et leurs tee-shirts avec le logo do la mairie de Dakar en disent long sur leur présence dans le marché. Leur rôle se résume à la gestion de l'espace urbain et du cadre de vie. Et ils sont répartis en brigades de lutte contre l'encombrement de l'espace urbain, de l'hygiène et de l'environnement, de surveillance des plages, des halles et marchés, de la circulation, de la voirie et de la garde statique.
Interpellé sur le choix porté sur eux, un jeune volontaire nous lance, sourire aux lèvres, « dano xaran rek (nous sommes compétents)». Et mieux, renchérit un autre, «désormais, il en sera ainsi dans ce marché et nous sommes présents dans tous les coins des Hlm».
Lalla CISSOKHO
Source Walf Grand Place
Habillés en tee-shirts bleus et pantalons kaki, ces jeunes sont craints des marchands ambulants à qui ils intiment, sans hésiter, l'ordre de débarrasser le plancher. Ainsi, le marché Hlm arbore fièrement son nouveau costume à la grande satisfaction des visiteurs qui circulent sans avoir peur de piétiner les étales des marchands ambulants.
«La police a sûrement interdit aux marchands ambulants d'étaler leurs produits, sinon c'est rare de pouvoir circuler comme ça dans le marché en veille de fête», pense une dame. Et quelques instants après, ce sont les cris d'un groupe de jeunes vendeurs qui courent à la recherche d'une planque qui confirme les propos de la dame. Sauf que cette fois, les marchands ambulants n'ont pas affaire à la police, mais au corps des volontaires de la mairie de Dakar. En effet, dès l'entrée du marché, le visiteur est avant tout séduit par la facilité avec laquelle on circule sur cette voie, les étales de chaussures, de bijoux et de tissus qui encombraient la circulation ont fait place à un vaste chemin qui permet à tout visiteur de circuler en toute tranquillité et de faire ses achats sans difficulté. A part l'ambiance dans les cantines où la sono diffuse les nouveautés musicales du moment, le marché Hlm montre un autre visage dû certes à la conjoncture, mais aussi à l'absence d'étales qui rendaient auparavant difficile la circulation dans le marché.
Assis à même le sol, un vendeur de foulard, l'air déboussolé et dégoulinant de sueur, peine à répondre à nos questions. C'est par un hochement de tête qu'il confirme la présence des volontaires qu'il qualifie de «policiers» dans le marché. Et au même moment, un autre groupe accourt avec des bagages en main, et se disperse dans le marché. «Ils ne sont pas loin», disent-il un courant. Un véritable jeu de cache-cache a longueur de journée. Mais voilà qu'à la place de la police, ce sont des groupes de jeunes gens, pas très costauds, mais effrayants, bâtons à la main, qui demandent à certains de plier bagages. «Il y a un autre groupe derrière, si vous revenez après notre passage, ils vous feront la même chose», lance un des jeunes du groupe.
Ces jeunes qui, d'après un d'entre eux, sont une centaine répartie en petits groupes. Ils sont dispersés dans le marché avec comme mot d'ordre : renforcer les capacités de préventions des autorités municipales dans le domaine de la circulation. Ils font partie du corps des volontaire de la ville de Dakar et leurs tee-shirts avec le logo do la mairie de Dakar en disent long sur leur présence dans le marché. Leur rôle se résume à la gestion de l'espace urbain et du cadre de vie. Et ils sont répartis en brigades de lutte contre l'encombrement de l'espace urbain, de l'hygiène et de l'environnement, de surveillance des plages, des halles et marchés, de la circulation, de la voirie et de la garde statique.
Interpellé sur le choix porté sur eux, un jeune volontaire nous lance, sourire aux lèvres, « dano xaran rek (nous sommes compétents)». Et mieux, renchérit un autre, «désormais, il en sera ainsi dans ce marché et nous sommes présents dans tous les coins des Hlm».
Lalla CISSOKHO
Source Walf Grand Place