À l’élection présidentielle de 2000, c’est le jour de la Tabaski, qui l’avait précédé, que Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Makhtoum choisit pour s’adresser aux Sénégalais. Sa déclaration sera rediffusée toute la journée par la Rts. Il avait prix fait et cause pour le candidat Abdou Diouf. Avant lui son frère Serigne Mansour Sy, le khalife général des Tidianes avait penché pour le président sortant. Serigne Modou Kara sera aussi du lot des souteneurs du candidat Diouf.
L’implication des guides religieux dans les scrutins présidentiels est une tradition au Sénégal, quand bien même que les électeurs tracent de plus en plus une ligne de démarcation entre leur foi et leur conviction politique. Abdou Diouf fut battu par l’opposant Wade en Mars 2000. Depuis qu’il est au pouvoir, sachant que les religieux ont tendance à être du côté du président, Abdoulaye Wade manœuvre pour continuer de bénéficier de leur appui. Il avait demandé au Khalife général des Mourides de descendre dans l’arène politique lors de la pose de la premiére pierre de la Mosquée Masalikoul Jinaan. En 2007, sa candidature a été portée, par Serigne Modou Kara Mbacké Noreyni et Cheikh Béthio Thioune. En direction de 2012, les manœuvres ont commencé : Serigne Moustapha Sy sera reçu au palais. Il annoncera de quel bord il sera. Les Thiantacounes de Cheikh Bethio agitent l’idée de la création d’un parti politique.
Serigne Mansour Sy a profité du récent Gamou pour inviter le président Wade à renouer le dialogue avec l’opposition. Son Porte-parole Serigne Abdou Aziz Sy va revêtir les habits de médiateur de la tenue des assises, acceptées par le président Wade.
La capitale du Mouridisme ne sera pas en reste. Elle pilule de « marabouts libéraux ». Dans la communauté des Khadres, le président Wade a fait adhérer à sa cause le Porte-parole de cette famille, Ahmeth Bachir Kounta. Il est, également en phase avec le porte-parole de Médina Baye, Serigne Mamoune Niasse. C’est dire que le président Wade va décaisser pour maintenir dans son camp le maximum possible de marabouts. Mais, les Sénégalais vont-ils suivre les consignes de vote des « grands électeurs », quand on sait que le président Diouf a perdu en l’an 2000 malgré l’appel de certains marabouts en sa faveur, comme il a été rappelé plus haut ? Pour l’heure, la campagne électorale a bien démarré, à deux ans de la tenue du scrutin ! L’opposition doit accélérer en conséquence la cadence.
L’implication des guides religieux dans les scrutins présidentiels est une tradition au Sénégal, quand bien même que les électeurs tracent de plus en plus une ligne de démarcation entre leur foi et leur conviction politique. Abdou Diouf fut battu par l’opposant Wade en Mars 2000. Depuis qu’il est au pouvoir, sachant que les religieux ont tendance à être du côté du président, Abdoulaye Wade manœuvre pour continuer de bénéficier de leur appui. Il avait demandé au Khalife général des Mourides de descendre dans l’arène politique lors de la pose de la premiére pierre de la Mosquée Masalikoul Jinaan. En 2007, sa candidature a été portée, par Serigne Modou Kara Mbacké Noreyni et Cheikh Béthio Thioune. En direction de 2012, les manœuvres ont commencé : Serigne Moustapha Sy sera reçu au palais. Il annoncera de quel bord il sera. Les Thiantacounes de Cheikh Bethio agitent l’idée de la création d’un parti politique.
Serigne Mansour Sy a profité du récent Gamou pour inviter le président Wade à renouer le dialogue avec l’opposition. Son Porte-parole Serigne Abdou Aziz Sy va revêtir les habits de médiateur de la tenue des assises, acceptées par le président Wade.
La capitale du Mouridisme ne sera pas en reste. Elle pilule de « marabouts libéraux ». Dans la communauté des Khadres, le président Wade a fait adhérer à sa cause le Porte-parole de cette famille, Ahmeth Bachir Kounta. Il est, également en phase avec le porte-parole de Médina Baye, Serigne Mamoune Niasse. C’est dire que le président Wade va décaisser pour maintenir dans son camp le maximum possible de marabouts. Mais, les Sénégalais vont-ils suivre les consignes de vote des « grands électeurs », quand on sait que le président Diouf a perdu en l’an 2000 malgré l’appel de certains marabouts en sa faveur, comme il a été rappelé plus haut ? Pour l’heure, la campagne électorale a bien démarré, à deux ans de la tenue du scrutin ! L’opposition doit accélérer en conséquence la cadence.