Mbaye Jacques Diop sait mieux que quiconque, qu’il n’a joué aucun rôle significatif, dans la conception, la préparation et l’exécution de la manifestation des véritables porteurs de pancartes lors de la visite du général De Gaule, le 26 Août 1958, qui plus est, d’en être le président de ladite association.
Le périple en Afrique du Général De Gaule et le référendum de 1958 sont le résultat d’intenses luttes populaires contre l’empire colonial français en Afrique et en Asie, dans un contexte mondial dominé par l’affirmation de la puissance de l’URSS et de la Chine populaire.
Cette période-là, était celle de rupture et fut un tournant décisif dans l’histoire du monde surtout pour la décolonisation et la libération des peuples opprimés.
L’accueil réservé au Général De Gaule à Dakar et à Conakry n’était point fortuit ni hasard. Il fut une manifestation d’une volonté d’indépendance, précédée d’intenses activités politiques, culturelles et intellectuelles, le tout, sous la conduite et dans une ambiance révolutionnaire des organisations patriotiques comme le RDA, le PAI, l’UGTAN des Soumaïla et Lamine Diallo, l’UGEAO, le RJDS, le Conseil de la jeunesse du Sénégal, l’Union culturelle musulmane, la réunion de Cotonou qui était trahie par l’UPS de Senghor, la naissance du PRA-Sénégal etc…
L’histoire, seulement cinquantenaire de ce patrimoine de luttes reconnaît et retiendra les hommes et les femmes qui furent les aiguilleurs de ces moments historiques d’enseignement. Certains sont encore en vie et jusqu’ici n’ont pas désarmé, ils n’ont pas aussi vendu leur âme au diable et n’ont non plus transhumé pour l’honneur ou l’argent ! Avec cette alternance dévoyée et son chef de file Me Wade, toute sorte de supercherie sera tentée par ses animateurs actuels, pour se faire un nom à tout prix.
Les journalistes ont le devoir et l’obligation dans leurs investigations pour la manifestation de la vérité, de recueillir les témoignages et documents auprès de ces acteurs encore vivants. Parmi ceux-là, on ppourrait citer entre autres, Docteur Abdoulaye Ly, Thierno Ba, Fatou Diop, Malick Camara, Makhtar Mbow, Dr Daouda Sow, Malick Sow, Ndéné Ndao, Samba Niang, Abdoul Wahab Ly, Amath Dansokho, Alla Kane, Gor Mag Thiam et tant d’autres. Les historiens dignes de ce nom de notre pays devront certainement faire des recherches partout où il le faut et notamment, en France, car, aux Archives nationales du Sénégal, toutes les pages du « Paris-Dakar et « des Echos d’Afrique », relatives à la tournée africaine du Général De Gaule ont été presque purement et simplement arrachées et volées. C’est là un crime bien assimilable à celui, contre l’humanité. Les responsables de ces forfaits demeureront certainement inconnus et impunis, mais ils ne seront jamais pardonnés par les peuples africains.
Me Mbaye Jacques Diop, connu parmi les responsables animateurs du MJUPS dans les années 60, assumait-il une quelconque responsabilité de dirigeant de premier plan en 58 ? Auprès de ceux notoirement connus comme principaux dirigeants du MJUPS tels que : Amadou Racine Ndiaye, Kabirou Mbodj, Léopold Faye, Amadou Sam Wagne, Alioune Diagne Mbor ancien ministre, etc…Il serait vivement souhaitable, pour l’éclairage de l’histoire politique dans notre pays et aussi aider à comprendre objectivement, les générations présentes et futures, que ceux-là qui savent et furent témoins apportassent leur témoignage en tant que camarades de parti et compagnons à cette époque de Mbaye Jacques Diop.
Me Mbaye Jacques Diop ne serait-il pas de la génération des Ousmane Diagne de Thiès, Mansour Bouna Ndiaye et dans quelle sphère évoluait-il, est-ce en étudiant capacitaire en droit, en travailleur ou en chômeur ? Edifiez-nous s’il vous plait ! Ensuite, viendra en 62-63, le groupe senghorien des Moustapha Niasse et Djibo Ka.
Alors, comment Mbaye Jacques Diop a-t-il pu mobiliser des populations sénégalaises de toutes conditions, et de tous âges, en les dotant de pancartes sur la base des mots d’ordre du PAI à savoir : « Indépendance immédiate et sans condition » « Non à la Communauté du Caporal » !!! Serait-il aussi l’auteur des gribouillages dans les rues et artères de Dakar et autres villes du pays? Le Parti UPS et tous ses responsables avaient opté avec les marabouts chefs religieux, pour l’assimilation et la Communauté franco africaine, ils avaient appelé à voter Oui ! En fait, ils avaient tous fui le pays ! Seul Valdiodio Ndiaye et Ibrahima Sarr avaient accepté de recevoir le Général au nom du Conseil de gouvernement de la Loi Cadre. Si Mbaye Jacques Diop s’était vraiment illustré par une opposition singulière nette et claire contre la position de son parti, l’UPS, il resterait aussi célèbre que Valdidio Ndiaye. Non ! L’illustre inconnu de l’époque, Mbaye Jacques Diop, cherche seulement aujourd’hui à se faire un nom ou une place au soleil, en voulant travestir des faits historiques avérés. En vérité, entre Mbaye Jacques Diop et Mbaye Paye, au-delà du prénom qu’ils partagent, ils n’ont rien en commun et leurs chemins ne se sont croisés nulle part sur le terrain de la lutte politique.
Notre camarade Mbaye Paye, époux de l’héroïque Thioumbé Samb, dialecticien avéré, intransigeant sur les principes, était avec ses compagnons inséparables Mbagne Faly Diouf, Mamadou Mbengue, l’un des animateurs responsables du PAI dans Dakar. Il fut le tribun dans les meetings du PAI haranguant les foules comme aux meetings de « MBOTH » rue Raffenel x Sandiniery. Cet homme de conviction, de courage et de foi, n’a jamais flirté avec l’UPS ou le MJUPS. C’est donc une insulte à sa mémoire quand Mbaye Jacques Diop l’associe à ses actions d’arnaque en sollicitant auprès du président Wade pour le défunt Mbaye Paye, une décoration à titre posthume!!!
Cette action d’opportunisme et de récupération était perceptible déjà aux funérailles de notre camarade dans l’adresse de son neveu Doudou Wade, pour lequel, Mbaye Paye n’a jamais caché son appréciation et son dégoût, quant à leurs relations d’assistance et de considération.
Mbaye Paye, membre de notre Comité National Préparatoire pour la Commémoration du cinquantième anniversaire du Manifeste du PAI a pleinement assumé toutes ses tâches relatives la célébration du 15 Septembre 2007 à l’ENDSS à Dakar. Alors qu’avec lui, on s’acheminait vers la tenue du colloque International sur « la Réalité du Manifeste du PAI au XXIe siècle » organisé à la Maison de la culture Douta Seck à Dakar les 15 et 16 Novembre 2008, Mbaye Paye nous quitta le 13 Novembre 2008 au soir.
C’est par hasard, que convalescent, Mbaye allait rendre une visite de courtoisie à sa sœur de sang, mère du président Doudou Wade, épouse donc d’un autre camarade des périodes chaudes de la lutte du PAI, feu Adama Wade, que la mort le frappa dans la maison de celle-ci. Occasion ne fut plus belle pour le neveu Doudou Wade, de s’approprier cérémonies et oraison funèbre à des fins obscures. Dans son discours il déclarait que Mbaye Paye était connu comme le compagnon de lutte pour l’indépendance nationale de Mbaye Jacques Diop !
Quelle grossièreté ! Mais cela préparait ceci ! Par des affinités familiales, Mbaye Paye devient un sujet d’exploitation facile et de récupération de la République. Comment comprendre autrement ce mensonge et cette sollicitation pour Mbaye Paye, le fait de vouloir l’élever au grade de l’Ordre National du Lion, adressée à un libéral viscéralement antimarxiste et foncièrement contre le PAI ? Pourquoi Mbaye Jacques oublie-t-il ses propres compagnons et responsables MJUPS de l’époque ? Pourquoi Me Wade ne répond-il pas à la lettre du camarade Charles Guèye sur la réhabilitation des militants PAI des années chaudes de lutte pour l’indépendance nationale, les libertés et la démocratie, tous, victimes de la répression des colonialistes et de leurs valets néocoloniaux ?
Ceux qui s’empressent de féliciter Mbaye Jacques Diop au nom du PAI, ne sont pas qualifiés pour légitimer les actions de falsification de celui-ci car, ils n’ont connu le « PAI-RBS » qu’en 1975-76 !! Et Mbaye Paye ne s’est jamais associé à l’opération Majhmout Diop- Jean Collin contre le PAI combattant.
Ce que nous avons proposé lors du colloque International, c’est de faire du 15 Septembre la journée nationale des martyrs et combattants pour la dignité africaine et l’indépendance nationale.
Il faut que Mbaye Jacques Diop arrête son imposture, et avec lui, ceux qu’il a manipulés aussi, sous le nom usurpé de « porteurs de pancartes » car, on ne doit pas jouer avec l’histoire d’un peuple et trop c’est trop !!
Moctar Fofana Niang et Mandiaye Gaye
Matafofana39@yahoo.fr
Gaye_mandiaye@hotmail.com
Le périple en Afrique du Général De Gaule et le référendum de 1958 sont le résultat d’intenses luttes populaires contre l’empire colonial français en Afrique et en Asie, dans un contexte mondial dominé par l’affirmation de la puissance de l’URSS et de la Chine populaire.
Cette période-là, était celle de rupture et fut un tournant décisif dans l’histoire du monde surtout pour la décolonisation et la libération des peuples opprimés.
L’accueil réservé au Général De Gaule à Dakar et à Conakry n’était point fortuit ni hasard. Il fut une manifestation d’une volonté d’indépendance, précédée d’intenses activités politiques, culturelles et intellectuelles, le tout, sous la conduite et dans une ambiance révolutionnaire des organisations patriotiques comme le RDA, le PAI, l’UGTAN des Soumaïla et Lamine Diallo, l’UGEAO, le RJDS, le Conseil de la jeunesse du Sénégal, l’Union culturelle musulmane, la réunion de Cotonou qui était trahie par l’UPS de Senghor, la naissance du PRA-Sénégal etc…
L’histoire, seulement cinquantenaire de ce patrimoine de luttes reconnaît et retiendra les hommes et les femmes qui furent les aiguilleurs de ces moments historiques d’enseignement. Certains sont encore en vie et jusqu’ici n’ont pas désarmé, ils n’ont pas aussi vendu leur âme au diable et n’ont non plus transhumé pour l’honneur ou l’argent ! Avec cette alternance dévoyée et son chef de file Me Wade, toute sorte de supercherie sera tentée par ses animateurs actuels, pour se faire un nom à tout prix.
Les journalistes ont le devoir et l’obligation dans leurs investigations pour la manifestation de la vérité, de recueillir les témoignages et documents auprès de ces acteurs encore vivants. Parmi ceux-là, on ppourrait citer entre autres, Docteur Abdoulaye Ly, Thierno Ba, Fatou Diop, Malick Camara, Makhtar Mbow, Dr Daouda Sow, Malick Sow, Ndéné Ndao, Samba Niang, Abdoul Wahab Ly, Amath Dansokho, Alla Kane, Gor Mag Thiam et tant d’autres. Les historiens dignes de ce nom de notre pays devront certainement faire des recherches partout où il le faut et notamment, en France, car, aux Archives nationales du Sénégal, toutes les pages du « Paris-Dakar et « des Echos d’Afrique », relatives à la tournée africaine du Général De Gaule ont été presque purement et simplement arrachées et volées. C’est là un crime bien assimilable à celui, contre l’humanité. Les responsables de ces forfaits demeureront certainement inconnus et impunis, mais ils ne seront jamais pardonnés par les peuples africains.
Me Mbaye Jacques Diop, connu parmi les responsables animateurs du MJUPS dans les années 60, assumait-il une quelconque responsabilité de dirigeant de premier plan en 58 ? Auprès de ceux notoirement connus comme principaux dirigeants du MJUPS tels que : Amadou Racine Ndiaye, Kabirou Mbodj, Léopold Faye, Amadou Sam Wagne, Alioune Diagne Mbor ancien ministre, etc…Il serait vivement souhaitable, pour l’éclairage de l’histoire politique dans notre pays et aussi aider à comprendre objectivement, les générations présentes et futures, que ceux-là qui savent et furent témoins apportassent leur témoignage en tant que camarades de parti et compagnons à cette époque de Mbaye Jacques Diop.
Me Mbaye Jacques Diop ne serait-il pas de la génération des Ousmane Diagne de Thiès, Mansour Bouna Ndiaye et dans quelle sphère évoluait-il, est-ce en étudiant capacitaire en droit, en travailleur ou en chômeur ? Edifiez-nous s’il vous plait ! Ensuite, viendra en 62-63, le groupe senghorien des Moustapha Niasse et Djibo Ka.
Alors, comment Mbaye Jacques Diop a-t-il pu mobiliser des populations sénégalaises de toutes conditions, et de tous âges, en les dotant de pancartes sur la base des mots d’ordre du PAI à savoir : « Indépendance immédiate et sans condition » « Non à la Communauté du Caporal » !!! Serait-il aussi l’auteur des gribouillages dans les rues et artères de Dakar et autres villes du pays? Le Parti UPS et tous ses responsables avaient opté avec les marabouts chefs religieux, pour l’assimilation et la Communauté franco africaine, ils avaient appelé à voter Oui ! En fait, ils avaient tous fui le pays ! Seul Valdiodio Ndiaye et Ibrahima Sarr avaient accepté de recevoir le Général au nom du Conseil de gouvernement de la Loi Cadre. Si Mbaye Jacques Diop s’était vraiment illustré par une opposition singulière nette et claire contre la position de son parti, l’UPS, il resterait aussi célèbre que Valdidio Ndiaye. Non ! L’illustre inconnu de l’époque, Mbaye Jacques Diop, cherche seulement aujourd’hui à se faire un nom ou une place au soleil, en voulant travestir des faits historiques avérés. En vérité, entre Mbaye Jacques Diop et Mbaye Paye, au-delà du prénom qu’ils partagent, ils n’ont rien en commun et leurs chemins ne se sont croisés nulle part sur le terrain de la lutte politique.
Notre camarade Mbaye Paye, époux de l’héroïque Thioumbé Samb, dialecticien avéré, intransigeant sur les principes, était avec ses compagnons inséparables Mbagne Faly Diouf, Mamadou Mbengue, l’un des animateurs responsables du PAI dans Dakar. Il fut le tribun dans les meetings du PAI haranguant les foules comme aux meetings de « MBOTH » rue Raffenel x Sandiniery. Cet homme de conviction, de courage et de foi, n’a jamais flirté avec l’UPS ou le MJUPS. C’est donc une insulte à sa mémoire quand Mbaye Jacques Diop l’associe à ses actions d’arnaque en sollicitant auprès du président Wade pour le défunt Mbaye Paye, une décoration à titre posthume!!!
Cette action d’opportunisme et de récupération était perceptible déjà aux funérailles de notre camarade dans l’adresse de son neveu Doudou Wade, pour lequel, Mbaye Paye n’a jamais caché son appréciation et son dégoût, quant à leurs relations d’assistance et de considération.
Mbaye Paye, membre de notre Comité National Préparatoire pour la Commémoration du cinquantième anniversaire du Manifeste du PAI a pleinement assumé toutes ses tâches relatives la célébration du 15 Septembre 2007 à l’ENDSS à Dakar. Alors qu’avec lui, on s’acheminait vers la tenue du colloque International sur « la Réalité du Manifeste du PAI au XXIe siècle » organisé à la Maison de la culture Douta Seck à Dakar les 15 et 16 Novembre 2008, Mbaye Paye nous quitta le 13 Novembre 2008 au soir.
C’est par hasard, que convalescent, Mbaye allait rendre une visite de courtoisie à sa sœur de sang, mère du président Doudou Wade, épouse donc d’un autre camarade des périodes chaudes de la lutte du PAI, feu Adama Wade, que la mort le frappa dans la maison de celle-ci. Occasion ne fut plus belle pour le neveu Doudou Wade, de s’approprier cérémonies et oraison funèbre à des fins obscures. Dans son discours il déclarait que Mbaye Paye était connu comme le compagnon de lutte pour l’indépendance nationale de Mbaye Jacques Diop !
Quelle grossièreté ! Mais cela préparait ceci ! Par des affinités familiales, Mbaye Paye devient un sujet d’exploitation facile et de récupération de la République. Comment comprendre autrement ce mensonge et cette sollicitation pour Mbaye Paye, le fait de vouloir l’élever au grade de l’Ordre National du Lion, adressée à un libéral viscéralement antimarxiste et foncièrement contre le PAI ? Pourquoi Mbaye Jacques oublie-t-il ses propres compagnons et responsables MJUPS de l’époque ? Pourquoi Me Wade ne répond-il pas à la lettre du camarade Charles Guèye sur la réhabilitation des militants PAI des années chaudes de lutte pour l’indépendance nationale, les libertés et la démocratie, tous, victimes de la répression des colonialistes et de leurs valets néocoloniaux ?
Ceux qui s’empressent de féliciter Mbaye Jacques Diop au nom du PAI, ne sont pas qualifiés pour légitimer les actions de falsification de celui-ci car, ils n’ont connu le « PAI-RBS » qu’en 1975-76 !! Et Mbaye Paye ne s’est jamais associé à l’opération Majhmout Diop- Jean Collin contre le PAI combattant.
Ce que nous avons proposé lors du colloque International, c’est de faire du 15 Septembre la journée nationale des martyrs et combattants pour la dignité africaine et l’indépendance nationale.
Il faut que Mbaye Jacques Diop arrête son imposture, et avec lui, ceux qu’il a manipulés aussi, sous le nom usurpé de « porteurs de pancartes » car, on ne doit pas jouer avec l’histoire d’un peuple et trop c’est trop !!
Moctar Fofana Niang et Mandiaye Gaye
Matafofana39@yahoo.fr
Gaye_mandiaye@hotmail.com