Les faits remontent à 2020. Le sieur A. Gueye est accusé de viol par trois filles : M. Diarra, Mariama et Amy. «Il m’a violée à trois reprises, la première fois en plein jour, après le repas de midi et les autres, la nuit. La première fois, il m’a envoyée lui acheter des cigarettes. Quand je suis entrée dans sa chambre, il m’a jetée sur son lit et m’a déshabillée puis violée. Il portait un pantalon blanc», a déclaré M. Diarra.
Quant aux deux autres filles, Mariama et Amy, elles ont déclaré à la barre n’avoir pas été violées par l’accusé, contrairement à leurs déclarations à l’enquête préliminaire. En tout cas, les certificats médicaux font état pour toutes les victimes, de perte de l’hymen.
«Elle a dit que je l’ai envoyée acheter des cigarettes, alors que moi je ne fume que du tabac à priser. C’est ma nièce, c’est moi qui ai élevé sa propre maman. On m’accuse à tort», s’est défendu A. Guèye.
«Cette affaire concerne la même famille, ce qui la rend complexe. En 2020, la dame Amy D. a saisi les éléments du Commissariat urbain de Mbour, pour des cas de viol répétés. Les victimes ont toutes déclaré avoir subi des abus sexuels, qui ne font l’objet d’aucun doute. A. Guèye a été déclaré coupable de pédophilie et d’attouchements à des fins sexuelles. L’article 320 du Code pénal dispose que le tribunal ne peut retenir moins de 20 ans, pour l’infraction de viol de mineur. C’est pourquoi je demande au tribunal de le condamner à 20 ans de réclusion criminelle», a requis l’avocat général.
«Il y a un an, un nommé Fallou Guèye a été déféré et inculpé, placé sous mandat de dépôt pour un cas de viol. Il a contesté les faits. Les résultats du test ADN l’ont disculpé. C’est dire que la vérité, contrairement à ce qu’on dit, ne sort jamais de la bouche des enfants. Il faut prendre l’enquête préliminaire avec des pincettes. Il y a beaucoup de contradictions dans les témoignages, au point qu’il y a un doute. En plus, l’accusé est connu comme un homme profondément religieux», a plaidé Me Sakho, l’avocat de la défense.
Le bénéfice du doute plaidé par la défense, a fonctionné. L’accusé a été finalement acquitté.
Quant aux deux autres filles, Mariama et Amy, elles ont déclaré à la barre n’avoir pas été violées par l’accusé, contrairement à leurs déclarations à l’enquête préliminaire. En tout cas, les certificats médicaux font état pour toutes les victimes, de perte de l’hymen.
«Elle a dit que je l’ai envoyée acheter des cigarettes, alors que moi je ne fume que du tabac à priser. C’est ma nièce, c’est moi qui ai élevé sa propre maman. On m’accuse à tort», s’est défendu A. Guèye.
«Cette affaire concerne la même famille, ce qui la rend complexe. En 2020, la dame Amy D. a saisi les éléments du Commissariat urbain de Mbour, pour des cas de viol répétés. Les victimes ont toutes déclaré avoir subi des abus sexuels, qui ne font l’objet d’aucun doute. A. Guèye a été déclaré coupable de pédophilie et d’attouchements à des fins sexuelles. L’article 320 du Code pénal dispose que le tribunal ne peut retenir moins de 20 ans, pour l’infraction de viol de mineur. C’est pourquoi je demande au tribunal de le condamner à 20 ans de réclusion criminelle», a requis l’avocat général.
«Il y a un an, un nommé Fallou Guèye a été déféré et inculpé, placé sous mandat de dépôt pour un cas de viol. Il a contesté les faits. Les résultats du test ADN l’ont disculpé. C’est dire que la vérité, contrairement à ce qu’on dit, ne sort jamais de la bouche des enfants. Il faut prendre l’enquête préliminaire avec des pincettes. Il y a beaucoup de contradictions dans les témoignages, au point qu’il y a un doute. En plus, l’accusé est connu comme un homme profondément religieux», a plaidé Me Sakho, l’avocat de la défense.
Le bénéfice du doute plaidé par la défense, a fonctionné. L’accusé a été finalement acquitté.