Diverses préoccupations ont été soumises au ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, dans le cadre du vote du budget de son département. Avec la recrudescence de l’émigration clandestine, les parlementaires ont remis sur la table la question du chômage.
Au Sénégal, constatent-ils, les apprenants font face à un problème d’adéquation entre la formation reçue et les offres sur le marché de l’emploi. Déjà en travaux de commission, les parlementaires ont relevé que la problématique de l’emploi au Sénégal est accentuée par l’absence d’une bonne articulation avec la formation.
Adji Mbergane Kanouté pense d’ailleurs que le Sénégal n’a pas un problème d’emploi, mais d’employabilité. D’après la députée de la majorité, il existe cependant des instruments qui permettent à tous les jeunes d’être outillés afin d’être actifs dans le milieu de l’emploi.
Elle suggère, à cet effet, aux autorités de revenir à certaines orientations qui permettent aux étudiants de pouvoir poursuivre leurs études en Master à moindre coût.
Pendant ce temps, son collègue de la majorité semble dire que cette problématique est derrière nous. Pape Birahim Touré rappelle, en effet, que le marché de l’emploi était inondé par beaucoup de chômeurs constitués de jeunes sans formation.
‘’Le système d’enseignement général que nous avions ne prenez pas en compte cet aspect. Après ce diagnostic, le président de la République s’est donné les moyens d’apporter les correctifs nécessaires, par le renforcement de la formation professionnelle. Les centres de formation récemment construits à Nioro et à Gossas en sont la preuve. Il existe également des centres de proximité dans les zones reculées. Vous ne pouvez pas mesurer l’apport que leur construction va apporter dans la formation de nos jeunes qui pourront accéder à l’emploi. La formation dans le tas détériore la qualité de la formation’’, fait-il remarquer.
Les députés ont néanmoins salué le vaste programme de construction de centres de formation professionnelle dans les 45 départements du Sénégal, ainsi que la politique d’élargissement de l’accès à la formation professionnelle, l’amélioration de la qualité des enseignements, ainsi que l’apprentissage et le développement des compétences.
Le ministre de l’Emploi a, dans la même veine, indiqué qu’un bond qualitatif a été fait par le chef de l’Etat, depuis son accession à la magistrature suprême. Il en veut pour preuve le passage du budget de son département de 27,02 milliards en 2012 à 58,8 milliards F Cfa en 2020.
Il reconnait toutefois que la question se pose moins en termes d'emploi qu’en termes d’employabilité. Beaucoup de jeunes, dit-il, ont des diplômes, certes, mais n'ont ni qualification ni compétences.
‘’Cela est très historique par rapport à l’existence de notre pays. Pendant longtemps, nous avons beaucoup mis l’accent sur la formation généralisée. C’est vrai que cela nous a donné les ressources humaines que nous avons aujourd’hui avec de hauts cadres. Malheureusement, la structuration de notre économie demande un autre type de personnes qualifiées. C’est la raison pour laquelle le président Macky Sall a voulu renverser la tendance et changer de paradigme, parce que les experts ont démontré à suffisance que la qualification ici au Sénégal pour les jeunes qui cherchent un emploi n’est pas encore au rendez-vous’’, fait savoir le ministre de l’Emploi.
Dame Diop regrette ainsi qu’aujourd’hui, 200 000 jeunes arrivent sur le marché du travail avec des études longues, générales et sans qualification. Ce qui découle, d’après lui, d’un manque d’investissement dans la formation professionnelle.
‘’Nous devons être fiers de ce changement de paradigme qui fait qu’aujourd’hui, le budget de la Formation professionnelle est passée de 27 à 58 milliards. L’ambition du président de la République, c’est d’orienter 30 % des sortants du cycle fondamental vers la formation professionnelle’’.
enquête
Au Sénégal, constatent-ils, les apprenants font face à un problème d’adéquation entre la formation reçue et les offres sur le marché de l’emploi. Déjà en travaux de commission, les parlementaires ont relevé que la problématique de l’emploi au Sénégal est accentuée par l’absence d’une bonne articulation avec la formation.
Adji Mbergane Kanouté pense d’ailleurs que le Sénégal n’a pas un problème d’emploi, mais d’employabilité. D’après la députée de la majorité, il existe cependant des instruments qui permettent à tous les jeunes d’être outillés afin d’être actifs dans le milieu de l’emploi.
Elle suggère, à cet effet, aux autorités de revenir à certaines orientations qui permettent aux étudiants de pouvoir poursuivre leurs études en Master à moindre coût.
Pendant ce temps, son collègue de la majorité semble dire que cette problématique est derrière nous. Pape Birahim Touré rappelle, en effet, que le marché de l’emploi était inondé par beaucoup de chômeurs constitués de jeunes sans formation.
‘’Le système d’enseignement général que nous avions ne prenez pas en compte cet aspect. Après ce diagnostic, le président de la République s’est donné les moyens d’apporter les correctifs nécessaires, par le renforcement de la formation professionnelle. Les centres de formation récemment construits à Nioro et à Gossas en sont la preuve. Il existe également des centres de proximité dans les zones reculées. Vous ne pouvez pas mesurer l’apport que leur construction va apporter dans la formation de nos jeunes qui pourront accéder à l’emploi. La formation dans le tas détériore la qualité de la formation’’, fait-il remarquer.
Les députés ont néanmoins salué le vaste programme de construction de centres de formation professionnelle dans les 45 départements du Sénégal, ainsi que la politique d’élargissement de l’accès à la formation professionnelle, l’amélioration de la qualité des enseignements, ainsi que l’apprentissage et le développement des compétences.
Le ministre de l’Emploi a, dans la même veine, indiqué qu’un bond qualitatif a été fait par le chef de l’Etat, depuis son accession à la magistrature suprême. Il en veut pour preuve le passage du budget de son département de 27,02 milliards en 2012 à 58,8 milliards F Cfa en 2020.
Il reconnait toutefois que la question se pose moins en termes d'emploi qu’en termes d’employabilité. Beaucoup de jeunes, dit-il, ont des diplômes, certes, mais n'ont ni qualification ni compétences.
‘’Cela est très historique par rapport à l’existence de notre pays. Pendant longtemps, nous avons beaucoup mis l’accent sur la formation généralisée. C’est vrai que cela nous a donné les ressources humaines que nous avons aujourd’hui avec de hauts cadres. Malheureusement, la structuration de notre économie demande un autre type de personnes qualifiées. C’est la raison pour laquelle le président Macky Sall a voulu renverser la tendance et changer de paradigme, parce que les experts ont démontré à suffisance que la qualification ici au Sénégal pour les jeunes qui cherchent un emploi n’est pas encore au rendez-vous’’, fait savoir le ministre de l’Emploi.
Dame Diop regrette ainsi qu’aujourd’hui, 200 000 jeunes arrivent sur le marché du travail avec des études longues, générales et sans qualification. Ce qui découle, d’après lui, d’un manque d’investissement dans la formation professionnelle.
‘’Nous devons être fiers de ce changement de paradigme qui fait qu’aujourd’hui, le budget de la Formation professionnelle est passée de 27 à 58 milliards. L’ambition du président de la République, c’est d’orienter 30 % des sortants du cycle fondamental vers la formation professionnelle’’.
enquête