En effet, toute personne de bonne foi conviendra avec moi qu’il est temps d’amorcer une réforme tendant à assainir notre principal lieu d’accueil de visiteurs étrangers qu’est l’aéroport international Léopold Sédar Senghor. Les personnes qui y atterrissent sont confrontées à d’énormes difficultés causées par un grand lobby qui s’y est implanté.
D’abord les agents de l’ADS (Agence des Aéroports Du Sénégal), dont le travail consiste à aider gratuitement les passagers à emmener leurs bagages et à ramener les charriots à l’intérieur de l’aéroport, réclament de l’argent aux passagers au moment de leurs céder leurs bagages. Certains même sont prêts à ne pas effectuer la livraison tant que « leur rémunération » n’est pas encaissée, et ce, au vu et au su de tout le monde y compris des agents de sécurité qui y sont déployés.
Une fois l’obstacle des agents en tenue verte franchi, la personne qui vient d’arriver au Sénégal, avec la fatigue du voyage, se heurte à d’autres plus compliqués. Celle-ci verra plusieurs individus s’acharner d’un coup sur elle. Pendant que les uns crient « échange, échange, échange » pour faire allusion à la conversion de la monnaie de l’arrivant avec celle sénégalaise, les autres se l’arrachent en scandant « taxi, taxi, taxi » sans oublier ceux qui vendent des puces ou cartes de recharge téléphoniques.
Il est évident que les pickpockets qui ne raffolent que de ces moments seront de la partie.
Ma formation de juriste m’interdit de dénoncer une situation existante sans pour autant pouvoir proposer une alternative. A ce titre, je propose aux autorités aéroportuaires d’ériger des tentes payantes pour ceux qui veulent exercer le travail d’échange de monnaie ou de vente de puces et recharges de sorte que personne ne va intercepter quelqu’un qui vient d’arriver.
Pour les taxis, l’administration de l’aéroport doit discuter avec les chauffeurs sur un tarif unique pour chaque destination qui sera affiché et par conséquent les taxis se mettront en rang et prendront les clients au fur et à mesure de leur arrivée.
Relativement aux agents de l’aéroport qui s’amusent à monnayer l’utilisation des charriots, il appartiendra aux autorités de prévoir de lourdes sanctions contre ceux qui le feraient et de mettre en place une commission de veille.
A la lumière de toutes ces considérations, il appartient au gouvernement de la république du Sénégal en général et plus particulièrement aux autorités aéroportuaires de prendre les mesures idoines afin de faire cesser pratiques scandaleuses à l’aéroport de Dakar.
C’est bien d’appliquer la réciprocité des visas, d’en faire une promotion pendant la saison touristique, de prévoir une tournée internationale avec des symposiums, forums et concerts animés par le ministre du tourisme rien pour promouvoir la destination Sénégal. Mais, force est de constater que ces programmes bénéfiques pour le Sénégal seront sabotés par des personnes qui ne comprennent même pas la gravité de leurs actes.
Ce beau pays nous appartient, et personne n’a le droit pour quelque privilège que ce soit de ternir son image.
Etudiant en Master 2 de droit Privé,
Droit des affaires à l’UCAD
Email : diagneaba@gmail.com
D’abord les agents de l’ADS (Agence des Aéroports Du Sénégal), dont le travail consiste à aider gratuitement les passagers à emmener leurs bagages et à ramener les charriots à l’intérieur de l’aéroport, réclament de l’argent aux passagers au moment de leurs céder leurs bagages. Certains même sont prêts à ne pas effectuer la livraison tant que « leur rémunération » n’est pas encaissée, et ce, au vu et au su de tout le monde y compris des agents de sécurité qui y sont déployés.
Une fois l’obstacle des agents en tenue verte franchi, la personne qui vient d’arriver au Sénégal, avec la fatigue du voyage, se heurte à d’autres plus compliqués. Celle-ci verra plusieurs individus s’acharner d’un coup sur elle. Pendant que les uns crient « échange, échange, échange » pour faire allusion à la conversion de la monnaie de l’arrivant avec celle sénégalaise, les autres se l’arrachent en scandant « taxi, taxi, taxi » sans oublier ceux qui vendent des puces ou cartes de recharge téléphoniques.
Il est évident que les pickpockets qui ne raffolent que de ces moments seront de la partie.
Ma formation de juriste m’interdit de dénoncer une situation existante sans pour autant pouvoir proposer une alternative. A ce titre, je propose aux autorités aéroportuaires d’ériger des tentes payantes pour ceux qui veulent exercer le travail d’échange de monnaie ou de vente de puces et recharges de sorte que personne ne va intercepter quelqu’un qui vient d’arriver.
Pour les taxis, l’administration de l’aéroport doit discuter avec les chauffeurs sur un tarif unique pour chaque destination qui sera affiché et par conséquent les taxis se mettront en rang et prendront les clients au fur et à mesure de leur arrivée.
Relativement aux agents de l’aéroport qui s’amusent à monnayer l’utilisation des charriots, il appartiendra aux autorités de prévoir de lourdes sanctions contre ceux qui le feraient et de mettre en place une commission de veille.
A la lumière de toutes ces considérations, il appartient au gouvernement de la république du Sénégal en général et plus particulièrement aux autorités aéroportuaires de prendre les mesures idoines afin de faire cesser pratiques scandaleuses à l’aéroport de Dakar.
C’est bien d’appliquer la réciprocité des visas, d’en faire une promotion pendant la saison touristique, de prévoir une tournée internationale avec des symposiums, forums et concerts animés par le ministre du tourisme rien pour promouvoir la destination Sénégal. Mais, force est de constater que ces programmes bénéfiques pour le Sénégal seront sabotés par des personnes qui ne comprennent même pas la gravité de leurs actes.
Ce beau pays nous appartient, et personne n’a le droit pour quelque privilège que ce soit de ternir son image.
Etudiant en Master 2 de droit Privé,
Droit des affaires à l’UCAD
Email : diagneaba@gmail.com