Au soir de ces élections locales du 29 juin 2014 ce que tout le monde redoutait est arrivé. La coalition au pouvoir vient d’enregistrer une défaite cuisante. Presque toutes les listes dirigées par les ténors du parti au pouvoir ont été lamentablement recalées. Pourtant, cette défaite était prévisible au vu de l’ambiance qui régnait autour du Parti.
Nombreux sont ceux qui s’interrogés sur les violences et les divisions au sein de l’APR et de sa coalition lors des investitures. De tels actes incompréhensibles ne peuvent avoir que des conséquences dramatiques pour un Parti qui va vers des élections, de surcroit des élections locales où il était censé consolider voire reconstituer ses bases. Que faut-il retenir de cette déconvenue ?
En effet, plusieurs questions méritent d’être posées et il nous appartient à nous militants de nous les approprier sans tabous avec beaucoup de hauteur et de lucidité afin de préparer les échéances futures.
Avec tout le respect que j’ai pour le camarade le Président Macky SALL et sans remettre en cause l’amour que j’ai pour ma patrie le Sénégal, n’est-on pas allé trop loin avec notre slogan « la Patrie avant le Parti » ? En effet, depuis son accession à la magistrature suprême, le Président Macky SALL et son gouvernement se sont consacrés corps et âmes au redressement du pays en se concentrant uniquement aux tâches gouvernementales laissant au passage l’instrument par lequel il est arrivé au pouvoir dans une situation de décomposition très avancée.
Le discours de notre ex camarde Maître Alioune Badara CISSE tenu à Saint Etienne en France l’année passée que j’avais violemment critiqué par sa forme et pour une partie de son contenu, est plus que jamais d’actualité. Faut-il rappeler que ce dernier avait maladroitement, à travers son discours tiré sur la sonnette d’alarme face à la léthargie du Parti et avait appelé à sa restructuration globale.
Aujourd’hui ce coup de massue reçu en pleine tête nous oblige à nous réveiller et à nous ressaisir avant qu’il ne soit trop tard. L’heure de la restructuration est arrivée et elle doit se faire en tenant compte des légitimités politiques acquises ou non à la base par nos différents responsables.
Cette élection qui constituait un test majeur pour certains de nos dirigeants et pour notre formation politique a mis en lumière un certain nombre d’épouvantails politiques et autres feux de paille qui se sont vite éteints au contact des premiers écumes de cette déferlante vague, confirmant ainsi que le seul leader de l’APR reste le Président Macky SALL.
Une élection ne se gagne pas parce qu’on est Ministre ou Directeur d’Agence mais par une capacité à convaincre et à mobiliser des militants autour des idées majeures qui nous ont valus notre place dans l’échiquier politique national.
Autres questions non moins importantes c’est l’étranglement dans lequel vit notre parti. Il est temps d’aller au delà de cette coalition et de nous émanciper de ses limites hétéroclites afin de constituer un vrai Parti qui sera mis sur orbite définitivement pour les échéances à venir.
Un tel travail ne saurait porter ses fruits qu’en neutralisant la racine de l’arrogance et de l’indiscipline qui commence à s’installer dans notre propre camp en attestent les honteux et récents événements des villes de Ogo ou encore de Touba où des hauts responsables de l’APR ont été impliqués.
L’heure est grave et 2017 n’est plus loin nous n’avons plus de temps à perdre. Nous devons tirer au plus vite les leçons de cette défaite en nous attelant au travail par un retour aux fondamentaux que sont l’humilité, le sens du sacrifice et la discipline afin de nous remettre sur les pas du Président Macky SALL qui, avant son accession à la magistrature suprême, avait pris le temps de faire le tour du Sénégal plusieurs fois tissant ainsi des liens privilégiés avec le peuple sénégalais. Alors à vos bâtons de pèlerins, militants de L’APR !
Touradou SOW
APR Strasbourg
touradou23@yahoo.fr
Nombreux sont ceux qui s’interrogés sur les violences et les divisions au sein de l’APR et de sa coalition lors des investitures. De tels actes incompréhensibles ne peuvent avoir que des conséquences dramatiques pour un Parti qui va vers des élections, de surcroit des élections locales où il était censé consolider voire reconstituer ses bases. Que faut-il retenir de cette déconvenue ?
En effet, plusieurs questions méritent d’être posées et il nous appartient à nous militants de nous les approprier sans tabous avec beaucoup de hauteur et de lucidité afin de préparer les échéances futures.
Avec tout le respect que j’ai pour le camarade le Président Macky SALL et sans remettre en cause l’amour que j’ai pour ma patrie le Sénégal, n’est-on pas allé trop loin avec notre slogan « la Patrie avant le Parti » ? En effet, depuis son accession à la magistrature suprême, le Président Macky SALL et son gouvernement se sont consacrés corps et âmes au redressement du pays en se concentrant uniquement aux tâches gouvernementales laissant au passage l’instrument par lequel il est arrivé au pouvoir dans une situation de décomposition très avancée.
Le discours de notre ex camarde Maître Alioune Badara CISSE tenu à Saint Etienne en France l’année passée que j’avais violemment critiqué par sa forme et pour une partie de son contenu, est plus que jamais d’actualité. Faut-il rappeler que ce dernier avait maladroitement, à travers son discours tiré sur la sonnette d’alarme face à la léthargie du Parti et avait appelé à sa restructuration globale.
Aujourd’hui ce coup de massue reçu en pleine tête nous oblige à nous réveiller et à nous ressaisir avant qu’il ne soit trop tard. L’heure de la restructuration est arrivée et elle doit se faire en tenant compte des légitimités politiques acquises ou non à la base par nos différents responsables.
Cette élection qui constituait un test majeur pour certains de nos dirigeants et pour notre formation politique a mis en lumière un certain nombre d’épouvantails politiques et autres feux de paille qui se sont vite éteints au contact des premiers écumes de cette déferlante vague, confirmant ainsi que le seul leader de l’APR reste le Président Macky SALL.
Une élection ne se gagne pas parce qu’on est Ministre ou Directeur d’Agence mais par une capacité à convaincre et à mobiliser des militants autour des idées majeures qui nous ont valus notre place dans l’échiquier politique national.
Autres questions non moins importantes c’est l’étranglement dans lequel vit notre parti. Il est temps d’aller au delà de cette coalition et de nous émanciper de ses limites hétéroclites afin de constituer un vrai Parti qui sera mis sur orbite définitivement pour les échéances à venir.
Un tel travail ne saurait porter ses fruits qu’en neutralisant la racine de l’arrogance et de l’indiscipline qui commence à s’installer dans notre propre camp en attestent les honteux et récents événements des villes de Ogo ou encore de Touba où des hauts responsables de l’APR ont été impliqués.
L’heure est grave et 2017 n’est plus loin nous n’avons plus de temps à perdre. Nous devons tirer au plus vite les leçons de cette défaite en nous attelant au travail par un retour aux fondamentaux que sont l’humilité, le sens du sacrifice et la discipline afin de nous remettre sur les pas du Président Macky SALL qui, avant son accession à la magistrature suprême, avait pris le temps de faire le tour du Sénégal plusieurs fois tissant ainsi des liens privilégiés avec le peuple sénégalais. Alors à vos bâtons de pèlerins, militants de L’APR !
Touradou SOW
APR Strasbourg
touradou23@yahoo.fr