GENEVE - Interpellé à sa sortie de la grande salle des civilisations et des droits humains qui abrite la 19e session du Conseil des droits de l'Homme, Abdou Diouf, très intéressé par la situation au Sénégal, dira : ‘Je continue à prier pour mon pays’. Diouf a dirigé pendant 20 ans le Sénégal avant de céder de manière plus qu'exemplaire le pouvoir à son successeur le président Wade, en 2000. En tant que citoyen, il a accompli son devoir civique d'aller voter. Et comme la majorité de ses concitoyens, il suit attentivement la situation politique du pays. Si d'aucuns peuvent penser que son silence est un désintérêt, d'autres qui savent lire entre les lignes entrevoient dans ses prières un message codé envoyé à toute la classe politique sénégalaise pour leur dire de veiller sur l'héritage de ce pays.
Dans son discours devant le Conseil des droits de l'Homme, Abdou Diouf a fait état des différentes initiatives prises par son organisation pour le renforcement des droits humains et l'ancrage de la démocratie dans la communauté francophonie qui regroupe 75 Etats et gouvernements. Diouf était accompagné de l'ambassadeur Ridha Bouabid, de Mme Sandrine Coulibaly et de l'ancien journaliste Hugo Sada, délégué de l'Oif à la paix, à la démocratie et aux droits de l'Homme. Le Secrétaire général de l'Oif a eu une pensée pour ces femmes, hommes, enfants dont les droits sont bafoués en Syrie, ‘avilis dans leur dignité, meurtris dans leur chair’. Il a tenu, en faisant référence au Printemps arabe, à rendre ‘hommage aux peuples qui, au prix d'immenses sacrifices, ont courageusement entrepris cette marche vers la liberté’. Il a martelé que le ‘combat pour la dignité et les libertés, c'est aussi répondre au besoin de justice des victimes durement éprouvées’, notamment les femmes et les enfants.
Abdou Diouf a aussi reconnu que dans des pays de l'Oif : ‘Les espérances et les aspirations de quantité d'hommes et de femmes demeurent insatisfaites’, car ‘leurs droits fondamentaux ne sont pas respectés ou protégés’. Il a solennellement, à cet égard, demandé aux Etats membres de l'Oif de ratifier et de respecter les conventions internationales liées aux droits humains. Avec notamment le nouveau protocole additionnel de la convention relative aux droits de l'enfant concernant l'introduction d'un système de plaintes individuelles devant le comité des droits de l'enfant qui sera ouvert à la signature des Etats, ce 28 février 2012 à Genève.
Enfin, Abdou Diouf a soulevé ‘une question essentielle pour la Francophonie : celle de la présence de la langue française et des francophones et, plus largement, celle de la promotion du plurilinguisme non seulement au sein du Conseil mais dans l'ensemble des organes et mécanismes de l'Onu chargés des droits de l'Homme.’
ContinentPremier.Com
Dans son discours devant le Conseil des droits de l'Homme, Abdou Diouf a fait état des différentes initiatives prises par son organisation pour le renforcement des droits humains et l'ancrage de la démocratie dans la communauté francophonie qui regroupe 75 Etats et gouvernements. Diouf était accompagné de l'ambassadeur Ridha Bouabid, de Mme Sandrine Coulibaly et de l'ancien journaliste Hugo Sada, délégué de l'Oif à la paix, à la démocratie et aux droits de l'Homme. Le Secrétaire général de l'Oif a eu une pensée pour ces femmes, hommes, enfants dont les droits sont bafoués en Syrie, ‘avilis dans leur dignité, meurtris dans leur chair’. Il a tenu, en faisant référence au Printemps arabe, à rendre ‘hommage aux peuples qui, au prix d'immenses sacrifices, ont courageusement entrepris cette marche vers la liberté’. Il a martelé que le ‘combat pour la dignité et les libertés, c'est aussi répondre au besoin de justice des victimes durement éprouvées’, notamment les femmes et les enfants.
Abdou Diouf a aussi reconnu que dans des pays de l'Oif : ‘Les espérances et les aspirations de quantité d'hommes et de femmes demeurent insatisfaites’, car ‘leurs droits fondamentaux ne sont pas respectés ou protégés’. Il a solennellement, à cet égard, demandé aux Etats membres de l'Oif de ratifier et de respecter les conventions internationales liées aux droits humains. Avec notamment le nouveau protocole additionnel de la convention relative aux droits de l'enfant concernant l'introduction d'un système de plaintes individuelles devant le comité des droits de l'enfant qui sera ouvert à la signature des Etats, ce 28 février 2012 à Genève.
Enfin, Abdou Diouf a soulevé ‘une question essentielle pour la Francophonie : celle de la présence de la langue française et des francophones et, plus largement, celle de la promotion du plurilinguisme non seulement au sein du Conseil mais dans l'ensemble des organes et mécanismes de l'Onu chargés des droits de l'Homme.’
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