« Avant la venue des haïtiennes, je travaillais déjà sur le dossier depuis le 20 septembre 2010 avec le ministre Lamine Ba, le directeur du coude entre autres. On m'a même proposé d'être le point nodal pour aller expliquer à nos camarades étudiants sénégalais que nous aurons parmi nous des frères et sœurs haïtiens. Lorsqu'ils sont arrivés le 13 octobre, nous sommes allés les chercher à l’aéroport pour les acheminer à l'hôtel ou ils sont restés pendant trois jours. J'étais tout le temps à leur chevet et personne ne s'occuper d'eux à part moi. J'ai pris plus de 70 000FCFA, de l'argent que m'envoyaient mes parents pour acheter leurs ordonnances. Seulement, Mencie Dérazin est la personne qui s'est fait particulièrement remarquer depuis Haïti au moment de la confection de dossier de ceux qui devaient rejoindre Dakar. Elle a été éliminée de la liste. Mais elle a tout fait pour venir. Et finalement le ministre Lamine Ba a intercédé en sa faveur, raison pour laquelle elle est aujourd'hui au Sénégal.
« Elle crée des histoires partout ou elle passe »
Quelques mois après sa venue, en janvier plus précisément, lors des codifications (attribution des chambres à la cité universitaire, Ndrl), Mencie est allée voir la responsable de la cité des filles pour lui signifier qu'elle n'acceptera pas de dormir dans ce qu'elle qualifie de porcherie ou cohabitent rats et souris. Dans l'école ou elle est, elle s'est toujours fait remarquer de mauvaise manière. Je me souviens qu'elle a eu un différend avec un jeune homme qui a voulu la frapper, mais j'étais intervenu pour apaiser. Tous les étudiants haïtiens opposés à sa venue à l’immeuble du point E, parce qu’elle est une personne à problèmes. Elle m’appelait pour me dire qu’elle va venir s’installer mais je lui disais d’attendre un peu. C’est par la suite qu’elle est venue dans l’appartement que nous, Sénégalais, occupions. On l’a installé dans une chambre avec la nommée Sainte Louise. Au fil du temps, elle faisait du bruit histoire de montrer qu’elle est là, bien présente. Autre chose : savez-vous comment elle interpelle sa propre maman biologique ? Elle lui dit au téléphone : Hey ma pute comment vous allez ?
Un jour le colonel Samba Fall (Secrétaire permanent du comité national chargé de gestion de la situation des réfugiés, rapatriés et personnes déplacées, Ndlr), m’a ordonné d’aller demander à Mencie de diminuer le volume de sa musique parce que personne n’arrivait à dormir. Devant l’instance du colonel, j’ai envoyé un SMS à Mencie en l’absence de Louise pour lui dire que j’ai besoin de lui parler. Elle se trouvait au marché. Lorsqu’elle est rentrée, je lui est fait savoir que c’est le colonel qui m’envoie leur demander de diminuer le volume de leur musique. Elle m’a répondu Ce con de colonel ose me demander de diminuer le volume…C’est là que je lui est dit de faire attention parce quelle s’adressait ainsi à une autorité étatique de mon pays. Mais elle à fait fi de mes remarques. J’ai saisi alors sa main pour qu’elle se taise et qu’elle s’exécute. Elle a réagi pour dire : Hey Abdou, tu ose me frapper ?. Je lui est répondu « oui ! ».Elle poursuit en disant : « si vraiment tu oses répéter ça dehors, je vais te montrer qui nous sommes réellement, nous les haïtiens ». Je lui rétorque qu’elle peut appeler qui elle veut et que je vais confirmer mes propos.
« Je ne lui est rien fait , Sinon tenir sa bouche »
Elle a alors pris son téléphone pour appeler le petit fils de sa marraine au secours. Elle a ameuté tout le monde, prétextant que je l’ai frappée. Quand Maixent (petit fils de Jaqueline Lemoine, Ndlr) est venu, il m’a tout de suite accusé à son tour. C’est là que Mencie lui à dit : « allons voir un docteur il m’a violée ! » En ce moment le forum social mondial se tenait à l’université Cheikh Anta Diop. Ils sont partis. Un peu plus tard, une douzaine voire une quinzaine d’Haïtiens sont venus former un cercle au tour de moi, m’accusant à tour de rôle. Il y avait un monde fou dont le colonel Fall et le consul d’Haïti au Sénégal. Devant tout le monde, j’ai dit que je n’ai rien fait à Mencie sinon lui tenir la bouche. Je me suis contrôlé pour ne pas tomber dans leur piège pace que j’étais seul contre plus de trente personnes. J’ai par la suite demandé à tout monde d’attendre le retour de la fille vu qu’elle est partie se procurer un certificat médical parce qu’elle m’accuse de viol. Lorsqu’elle est rentrée, j’ai regardé automatiquement Maixent pour me rendre compte qu’il n’avait plus la même attitude que lorsqu’il est venu s’enquérir de la situation. Il était triste et très émotif au départ, mais à son retour de l’hôpital, il semblait abattu. Je lui est demandé ce qui se passait mais il m’a juste dit que ce n’est pas grave. Devant l’assistance, j’ai demandé aux autorités de dire à Mencie de nous montrer le certificat prouvant qu’elle a été violée. Elle a alors dit qu’étant plus fort qu’elle, j’ai cogné sa tête cotre le mur, que je l’ai giflée, en montrant une blessure dans sa bouche. Elle s’était mordue elle-même la lèvre. Parmi la foule, il y avait une vieille dame haïtienne qui est venu me voire pour dire : « mon fils lorsque je suis venue te voir, j’ai vu en toi un monstre. Lorsque la fille est venu j’ai vu en toi un gars bien .J’ai aussi entendu certaines personnes dire beaucoup de bien de toi, continue sur cette lancée. Celle-Avant la venue des haïtienne, je travaillais déjà sur le dossier depuis le 20 septembre 2010 avec le ministre Lamine Ba, le directeur du coude entre autres. On m'a même proposé d'être le point nodal pour aller expliquer à nos camarades étudiants sénégalais que nous aurons parmi nous des frères et sœurs haïtiens. Lorsqu'ils sont arrivés le 13 octobre, nous sommes allés les chercher à l’aéroport pour les acheminer à l'hôtel ou ils sont restés pendant trois jours. J'étais tout le temps à leur chevet et personne ne s'occuper d'eux à part moi. J'ai pris plus de 70 000FCFA, de l'argent que m'envoyaient mes parents pour acheter leurs ordonnances. Seulement, Mencie Dérazin est la personne qui s'est fait particulièrement remarquer depuis Haïti au moment de la confection de dossier de ceux qui devaient rejoindre Dakar. Elle a été éliminée de la liste. Mais elle a tout fait pour venir. Et finalement le ministre Lamine Ba a intercédé en sa faveur, raison pour laquelle elle est aujourd'hui au Sénégal.
« Elle crée des histoires partout ou elle passe »
Quelques mois après sa venue, en janvier plus précisément, lors des codifications (attribution des chambres à la cité universitaire, Ndrl), Mencie est allée voir la responsable de la cité des filles pour lui signifier qu'elle n'acceptera pas de dormir dans ce qu'elle qualifie de porcherie ou cohabitent rats et souris. Dans l'école ou elle est, elle s'est toujours fait remarquer de mauvaise manière. Je me souviens qu'elle a eu un différend avec un jeune homme qui a voulu la frapper, mais j'étais intervenu pour apaiser. Tous les étudiants haïtiens s'étaient là, me dit-elle, je pense qu’elle est malade, il faut comprendre aussi qu’elle a subi un traumatisme. Il faut la pardonner ».
« Je n’ai jamais eu l'idée de la violer ou de l’agresser »
Le colonel, avec d’autres personnes ont fait des investigations, mais ils n’ont rien constaté de ce que disait la fille. Le lendemain, elle est partie faire des prises de photo qu’elle à transférées sur son téléphone portable comme preuve des agressions qu’elle dit avoir subie. Elle les à montrées au colonel et au consul pour « prouver », dit-elle, ma culpabilité. Elle est allée déposer une plainte au point E. Le commissaire qui à mon numéro m’a alors appelé parce que je voulais même qu’il soit un des parrains des étudiants. Quand le commissaire m’a appelé, il m’a dit que Mencie à déposé une plainte contre moi et qu’il voulait savoir se qui s’est réellement passé. C’est là que je lui ai expliqué intégralement les faits.
Donc j’ai fini par prendre mes distances vis-à- vis d’elle au point que le colonel m’a appelé pour me faire cette remarque. Il dit que tout le monde connait Mencie et qu’il ne faut pas la suivre dans sa logique. Il m’a demandé de ne pas me décourager du fait de ces agissements et donc de continuer mes actions. Mais j’avais le cœur meurtri parce qu’elle a porté atteinte à ma dignité. Je n’ai jamais eu l’idée de la violer ou de l’agresser. Tout ce qu’elle a dit sont des mensonges. Après une multitude d’avertissements les autorités ont décidé de l’expulser. Pour ne pas rentrer, elle a fait circuler une pétition, mais les gens n’en voulaient pas. L’amical de la Faculté des lettres ne connait pas bien Mencie. Vous l’estimez automatiquement au premier contact, mais c’est une vipère. Tout ce qu’elle raconte est de la poudre aux yeux. Elle est très rusée. C’est une manipulatrice. Je suis prêt à aller jusqu’au tribunal de la Haye pour prouver que ce qu’elle raconte est faux. Je vais déposer une plainte contre elle et je vais suivre le dossier jusqu’à la fin, parce que trop c’est trop. Depuis lors, je me suis tu, disant que se n’est pas grave, que ça va passer. Mais comme elle joue à être plus malicieuse, j’irai avec elle jusqu’au tribunal ».
Source L'observateur