Washington-Envoyé Spécial) « Nous ne pouvons pas ne pas régler les problèmes qui se présentent notamment celui de l’électricité ». C’est la réaction du ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, suite à une interpellation relative aux craintes émises par le Fonds monétaire international (Fmi) qui s’est inquiété de la vitesse avec laquelle le Sénégal s’endette. Au sortir d’une réunion que la délégation sénégalaise a eue hier, vendredi 23 septembre au siège de la banque mondiale à Washington, avec la vice-présidente de l’institution, Abdoulaye Diop a rappelé que la représentante résidente du Fmi au Sénégal, Mme Valeria Fichiera avait, au lendemain de notre récent emprunt obligataire, dit que « le Sénégal s’était accordé avec le Fonds monétaire pour emprunter sur le marché 500 millions de dollars et qu’il n’en a pris que 300 millions de dollars, donc il a une marge ». On se souvient également que le successeur de Alex Ségura au Sénégal avait dit que « la dette du Sénégal augmente très vite ».
Se voulant plus rassurant par rapport au programme sur lequel le Sénégal s’est engagé avec le Fmi, le ministre d’Etat pense qu’«Il n’y a aucun risque de transgresser les engagements que nous avions pris ». Avant d’expliquer le niveau d’engagement du pays : « Nous ne pouvons pas ne pas régler les problèmes qui se présentent notamment le problème de l’électricité. Il est là et c’est un problème extrêmement important qui a un impact négatif sur nos taux de croissance ; ça nous a coûté 1.5 de taux de croissance ». M. Diop a fait comprendre que « Si nous avons la possibilité de nous endetter pour augmenter la croissance, on le fera et le Conseil d’administration du Fmi a marqué son accord sur cet endettement et nous n’avons même pas encore tout pris. Nous ne prendrons pas tout parce que nous sommes conscient de la prudence qu’il faut observer en matière de dette et il ne faudrait pas mettre notre pays dans une situation difficile après la phase que nous avons vécu entre 2004 et 2005 ». D’après lui, « Nous ne sommes pas très endettés. Nous sommes à 36% du Pi, ce qui est relativement acceptable ». Avant de reconnaitre qu’il ne faut pas aller trop vite mais « il faut faire face aux problèmes, les régler surtout si ce sont des problèmes extrêmement épineux. »
Cette même question de l’énergie a été au cœur de la réunion que la délégation sénégalaise a tenu hier, vendredi 23 septembre avec la vice-président de la banque mondiale à Washington. Le ministre d’Etat Abdoulaye Diop a fait savoir que le Sénégal a eu un financement de la banque mondiale « qui a eu à travailler très rapidement sur le dossier pour nous aider et même a anticipé sur certains financements qui, normalement, auraient du être mis en place l’année prochaine ». A l’en croire, son équipe a présenté un dossier d’appui à la production d’énergie. Cependant, a souligné Abdoulaye Diop, « il y a eu un petit retard de deux mois. Ce dossier sera probablement instruit vers décembre du simple fait qu’on a ajouté au dernier moment le secteur du transport ».
Sur cette question énergétique, le ministre d’Etat Abdoulaye Diop d’expliquer que « nous avons un peu augmenté la production d’énergie mais nous avions plutôt omis l’investissement nécessaire au transport de cette énergie vers les consommateurs ». Sur ce point, il a confié que « la banque mondiale nous a demandé de lui donner les dernières informations afin de finaliser ce dossier qui nécessitera un investissement de l’ordre de 240 milliards, rien que cette année 2011 et qui va être poursuivi d’ici à 2014. Nous avons la certitude que la banque mondiale va continuer à nous aider. De ce point de vue tout se passe bien et les équipes de la banque continuent à discuter avec celles du ministère en charge de l’Energie ».
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Se voulant plus rassurant par rapport au programme sur lequel le Sénégal s’est engagé avec le Fmi, le ministre d’Etat pense qu’«Il n’y a aucun risque de transgresser les engagements que nous avions pris ». Avant d’expliquer le niveau d’engagement du pays : « Nous ne pouvons pas ne pas régler les problèmes qui se présentent notamment le problème de l’électricité. Il est là et c’est un problème extrêmement important qui a un impact négatif sur nos taux de croissance ; ça nous a coûté 1.5 de taux de croissance ». M. Diop a fait comprendre que « Si nous avons la possibilité de nous endetter pour augmenter la croissance, on le fera et le Conseil d’administration du Fmi a marqué son accord sur cet endettement et nous n’avons même pas encore tout pris. Nous ne prendrons pas tout parce que nous sommes conscient de la prudence qu’il faut observer en matière de dette et il ne faudrait pas mettre notre pays dans une situation difficile après la phase que nous avons vécu entre 2004 et 2005 ». D’après lui, « Nous ne sommes pas très endettés. Nous sommes à 36% du Pi, ce qui est relativement acceptable ». Avant de reconnaitre qu’il ne faut pas aller trop vite mais « il faut faire face aux problèmes, les régler surtout si ce sont des problèmes extrêmement épineux. »
Cette même question de l’énergie a été au cœur de la réunion que la délégation sénégalaise a tenu hier, vendredi 23 septembre avec la vice-président de la banque mondiale à Washington. Le ministre d’Etat Abdoulaye Diop a fait savoir que le Sénégal a eu un financement de la banque mondiale « qui a eu à travailler très rapidement sur le dossier pour nous aider et même a anticipé sur certains financements qui, normalement, auraient du être mis en place l’année prochaine ». A l’en croire, son équipe a présenté un dossier d’appui à la production d’énergie. Cependant, a souligné Abdoulaye Diop, « il y a eu un petit retard de deux mois. Ce dossier sera probablement instruit vers décembre du simple fait qu’on a ajouté au dernier moment le secteur du transport ».
Sur cette question énergétique, le ministre d’Etat Abdoulaye Diop d’expliquer que « nous avons un peu augmenté la production d’énergie mais nous avions plutôt omis l’investissement nécessaire au transport de cette énergie vers les consommateurs ». Sur ce point, il a confié que « la banque mondiale nous a demandé de lui donner les dernières informations afin de finaliser ce dossier qui nécessitera un investissement de l’ordre de 240 milliards, rien que cette année 2011 et qui va être poursuivi d’ici à 2014. Nous avons la certitude que la banque mondiale va continuer à nous aider. De ce point de vue tout se passe bien et les équipes de la banque continuent à discuter avec celles du ministère en charge de l’Energie ».
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