Le sucre étant une denrée de première nécessité pour les Sénégalais, sa rareté ne manque pas de poser des conséquences sur le vécu quotidien de ceux-ci.
Le constat est amer : on en voit presque pas de Pikine jusqu’à la Médina en passant par Yeumbel. Trouver du sucre dans la banlieue et même certains quartiers proches du centre ville, est devenue un véritable parcours du combattant. A cet effet, les consommateurs se désolent de la situation. Certains d’entre qu’on a eu à interpeller accusent le gouvernement du fait qu’il refuse de libéraliser la commercialisation du sucre.
Il est 10 h au quartier Béne Baraque (Yeumbeul), c’est l’heure du petit déjeuner, en cette période lendemain de tabaski, femmes et enfants défilent dans boutique à la recherche de sucre. Mais, désolation s’en suit car il n’y en aura pas. Ass Niang, commerçant demi grossiste à Darou Salam 4 déclare que : « le sucre est absent des étagères avant la fête de Tabaski ». Il a ajouté avec un air désolé : « on voit même pas de sucre et quand un produit est en pénurie il y a du laisser aller. Par conséquent, certains en profitent pour faire de la spéculation ». Seynabou Diop, consommatrice rencontrée sur les lieux pense que c’est la tabaski qui a causé la pénurie. Elle ajoute sur un ton hésitant que : « c’est les commerçants grossistes qui ont volontairement stocké le sucre car il y avait un déficit de la Css m’avait confié un ami commerçant ».
Plus loin sur la route principale, Abdourahmane Kane gérant de magasin en demi-gros, confirme la « pénurie » du sucre. Il estime que « ça a commencé depuis quatre jours ». M. Kane nous apprend discrètement que : « je n’ai que 10 sacs et la demande est très forte c’est pourquoi je réserve ça à mes clients potentiels ». Par ailleurs, il affirme avoir acheté le sac à 26.000 F Cfa au lieu de 24.700 F Cfa avant. Toutefois M. Kane dément l’information selon laquelle c’est les commerçants grossistes qui refusent de vendre. Selon lui c’est « la Css qui a des problèmes techniques ». Le commerçant nous apprend que « la Css a même importé son dernier stock ». Par la même occasion, il pense qu’« on doit libéraliser la commercialisation du sucre car le monopole est dangereux ». Et si on avait deux à trois compagnies, a t’il poursuivi, « on aurait pas ces problèmes et ça aidera les petits commerçants ». Dans la foulée, une dizaine de personnes est venue demander du sucre mais les vendeurs disaient qu’il y en avait pas.
A quelques encablures, un autre commerçant se confie : « je n’ai aucun kilogramme de sucre », le sourire aux lèvres. Mouhamed Lo, de son nom déclare que : « dans un pays comme le Sénégal, je trouve inadmissible que le marché du sucre soit détenu par une seule personne en l’occurrence Mimran. La question que je me pose c’est pourquoi nos autorités s’entêtent à vouloir faire du sucre un monopole alors qu’il y a de grands commerçants qui peuvent faire plus que Mimran ».
A Yeumbeul le constat est le même mais le décor est autre. Devant le portail du magasin du commerçant grossiste Amadou Sow très connu dans ce quartier, les détaillants se bousculent pour avoir au pire des cas un sac. A l’intérieur quelques personnes s’occupaient des bons d’achat parmi eux le gérant Mamoudou Sow. Pour M. Sow la pénurie est causée par deux choses : « il y a une panne de machine à la Css qui a épuisé son stock de la dernière saison. Par conséquent, l’usine a du importer du sucre et malheureusement la livraison a connu un retard ». Par ailleurs, Mamoudou Sow affirme que : « je fais partie de quatre meilleurs vendeurs de sucre au Sénégal. En temps normal je peux vendre 20 camions de 35 tonnes chacun par mois ».
Pour Abdou Salam Sow, commerçant établi à la Médina, « il y a une complicité coupable entre l’Etat et la Css » A son avis, « la Css ne peut pas satisfaire la demande nationale en sucre ».
Le constat est amer : on en voit presque pas de Pikine jusqu’à la Médina en passant par Yeumbel. Trouver du sucre dans la banlieue et même certains quartiers proches du centre ville, est devenue un véritable parcours du combattant. A cet effet, les consommateurs se désolent de la situation. Certains d’entre qu’on a eu à interpeller accusent le gouvernement du fait qu’il refuse de libéraliser la commercialisation du sucre.
Il est 10 h au quartier Béne Baraque (Yeumbeul), c’est l’heure du petit déjeuner, en cette période lendemain de tabaski, femmes et enfants défilent dans boutique à la recherche de sucre. Mais, désolation s’en suit car il n’y en aura pas. Ass Niang, commerçant demi grossiste à Darou Salam 4 déclare que : « le sucre est absent des étagères avant la fête de Tabaski ». Il a ajouté avec un air désolé : « on voit même pas de sucre et quand un produit est en pénurie il y a du laisser aller. Par conséquent, certains en profitent pour faire de la spéculation ». Seynabou Diop, consommatrice rencontrée sur les lieux pense que c’est la tabaski qui a causé la pénurie. Elle ajoute sur un ton hésitant que : « c’est les commerçants grossistes qui ont volontairement stocké le sucre car il y avait un déficit de la Css m’avait confié un ami commerçant ».
Plus loin sur la route principale, Abdourahmane Kane gérant de magasin en demi-gros, confirme la « pénurie » du sucre. Il estime que « ça a commencé depuis quatre jours ». M. Kane nous apprend discrètement que : « je n’ai que 10 sacs et la demande est très forte c’est pourquoi je réserve ça à mes clients potentiels ». Par ailleurs, il affirme avoir acheté le sac à 26.000 F Cfa au lieu de 24.700 F Cfa avant. Toutefois M. Kane dément l’information selon laquelle c’est les commerçants grossistes qui refusent de vendre. Selon lui c’est « la Css qui a des problèmes techniques ». Le commerçant nous apprend que « la Css a même importé son dernier stock ». Par la même occasion, il pense qu’« on doit libéraliser la commercialisation du sucre car le monopole est dangereux ». Et si on avait deux à trois compagnies, a t’il poursuivi, « on aurait pas ces problèmes et ça aidera les petits commerçants ». Dans la foulée, une dizaine de personnes est venue demander du sucre mais les vendeurs disaient qu’il y en avait pas.
A quelques encablures, un autre commerçant se confie : « je n’ai aucun kilogramme de sucre », le sourire aux lèvres. Mouhamed Lo, de son nom déclare que : « dans un pays comme le Sénégal, je trouve inadmissible que le marché du sucre soit détenu par une seule personne en l’occurrence Mimran. La question que je me pose c’est pourquoi nos autorités s’entêtent à vouloir faire du sucre un monopole alors qu’il y a de grands commerçants qui peuvent faire plus que Mimran ».
A Yeumbeul le constat est le même mais le décor est autre. Devant le portail du magasin du commerçant grossiste Amadou Sow très connu dans ce quartier, les détaillants se bousculent pour avoir au pire des cas un sac. A l’intérieur quelques personnes s’occupaient des bons d’achat parmi eux le gérant Mamoudou Sow. Pour M. Sow la pénurie est causée par deux choses : « il y a une panne de machine à la Css qui a épuisé son stock de la dernière saison. Par conséquent, l’usine a du importer du sucre et malheureusement la livraison a connu un retard ». Par ailleurs, Mamoudou Sow affirme que : « je fais partie de quatre meilleurs vendeurs de sucre au Sénégal. En temps normal je peux vendre 20 camions de 35 tonnes chacun par mois ».
Pour Abdou Salam Sow, commerçant établi à la Médina, « il y a une complicité coupable entre l’Etat et la Css » A son avis, « la Css ne peut pas satisfaire la demande nationale en sucre ».