L’émigré Pape Médoune Thiam, notaire au pays de l’oncle Sam, avait prêté à la jeune fille, âgée de 16 ans à l’époque des parures or destinées à sa future épouse. Celle-ci devait se rendre, dit-il, à un baptême. M. Thiam, voulant conquérir son cœur à force de fréquenter leur domicile, n’avait pas hésité à lui faire cette faveur. Au moment de lui demander de lui restituer ses biens, la mise en cause sert les avoir perdus.
Ce que la partie civile ne veut point entendre. Pour lui, la fille a tout simplement détourné voire fait main basse sur les bijoux avec la complicité de sa mère. C’est ainsi qu’il a porté plainte contre NGoné Ly pour rentrer en possession de son dû. Devant la barre, la prévenue a soutenu que les bijoux en question lui ont été offerts par la partie civile.
Non sans préciser qu’ils se seraient égarés par la suite dans un véhicule de transport en commun alors qu’ils les avait mis dans sa pochette. Même son de cloche chez sa génitrice qui a confirmé la remise des bijoux à sa fille tout en s’engageant à rembourser. Face à ce dilemme, le procureur de la République a donné sa langue au chat en se rapportant à la décision du tribunal.
Il a dit n’avoir pas « d’éléments de droit ni de fait pour entrer en voie de condamnation contre la fille ». Selon lui, il n’y a que la déclaration de la partie plaignante contre celle de la prévenue sans témoins. Pour l’avocat de la défense, Me Samba Ametti, il s’agit d’un « dépit amoureux » que la partie civile a voulu transformer en sanction pénale.
À son avis, celle-ci ne peut pas prouver que c’est effectivement un « prêt précaire ». De plus, « matériellement, il ne peut y avoir de délit d’abus de confiance. Etant à l’époque une mineure, elle ne peut pas s’engager », dira l’avocat qui souligne ceci : « On ne peut pas prêter à un enfant de 16 ans des bijoux en lui demandant de les restituer »
. Sur ce, il a demandé la relaxe pure et simple de sa cliente qui a été « injustement détenue ». Dans son délibéré, le tribunal a prononcé la relaxe de la fille au bénéfice du doute. L’émigré perd au finish deux fois : le cœur de celle-ci qu’il voulait marier et son or. Quel triste sort pour un amoureux.
Papa Massar SOW le matin
Ce que la partie civile ne veut point entendre. Pour lui, la fille a tout simplement détourné voire fait main basse sur les bijoux avec la complicité de sa mère. C’est ainsi qu’il a porté plainte contre NGoné Ly pour rentrer en possession de son dû. Devant la barre, la prévenue a soutenu que les bijoux en question lui ont été offerts par la partie civile.
Non sans préciser qu’ils se seraient égarés par la suite dans un véhicule de transport en commun alors qu’ils les avait mis dans sa pochette. Même son de cloche chez sa génitrice qui a confirmé la remise des bijoux à sa fille tout en s’engageant à rembourser. Face à ce dilemme, le procureur de la République a donné sa langue au chat en se rapportant à la décision du tribunal.
Il a dit n’avoir pas « d’éléments de droit ni de fait pour entrer en voie de condamnation contre la fille ». Selon lui, il n’y a que la déclaration de la partie plaignante contre celle de la prévenue sans témoins. Pour l’avocat de la défense, Me Samba Ametti, il s’agit d’un « dépit amoureux » que la partie civile a voulu transformer en sanction pénale.
À son avis, celle-ci ne peut pas prouver que c’est effectivement un « prêt précaire ». De plus, « matériellement, il ne peut y avoir de délit d’abus de confiance. Etant à l’époque une mineure, elle ne peut pas s’engager », dira l’avocat qui souligne ceci : « On ne peut pas prêter à un enfant de 16 ans des bijoux en lui demandant de les restituer »
. Sur ce, il a demandé la relaxe pure et simple de sa cliente qui a été « injustement détenue ». Dans son délibéré, le tribunal a prononcé la relaxe de la fille au bénéfice du doute. L’émigré perd au finish deux fois : le cœur de celle-ci qu’il voulait marier et son or. Quel triste sort pour un amoureux.
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