Le leader de Jëf-Jel Talla Sylla a-t-il réussi à faire plier toute la coalition Bennoo, pourtant présentée comme la plus significative de l’opposition, sur sa seule décision de geler ses activités sous prétexte que le choix du candidat de la coalition doit passer en premier et avant toute autre chose ? Hier en tout cas, la conférence des leaders de Bennoo a décidé d’accélérer l’examen de la question de la candidature unique ou plurielle pour faire face à Wade en 2012. C’était le vœu le plus cher de Talla Sylla qui, pour imposer ses vues, avait décidé récemment de geler ses activités dans la coalition. C’est ainsi que le séminaire de Bennoo prévu le 17 juillet prochain qui se prépare fiévreusement prendra fortement en compte les exigences de Talla Sylla comme indiqué par le porte-parole du jour, Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki : «Nous avons abordé les problèmes de dysfonctionnement. Le séminaire du 17 juillet va prendre en compte la préoccupation de Talla Sylla » a-t-il indiqué.
Le retrait de Talla Sylla de Bennoo a plongé la coalition de l’opposition dans une crise, marquée par des sorties cinglantes du professeur Abdoulaye Bathily, Secrétaire général de la LD contre du chef de file de Jëf-Jel. Des nuages planent encore entre ces deux hommes, et il semble qu’aucune démarche d’apaisement n’a été effectuée par les membres de Bennoo ou par d’autres bonnes volontés. C’est ce que laisse entendre Mamadou Lamine Diallo : «Je ne peux pas affirmer avec certitude que des médiations ont été faites pour réconcilier ces deux hommes» a-t-il déclaré. Selon M Diallo, ce dysfonctionnement au sein de Bennoo est lié quelque peu à l’histoire des formations politique qui n’ont pas le même passé, le même parcours politique encore moins la même philosophie.
Ces derniers jours, la capitale et même certaines villes de l’intérieur du pays ont été le théâtre de manifestations violentes de populations qui entendent ainsi protester contre ce que certains opposants appellent «les pratiques tordues du régime de Me Wade», mais Benno, qui devait faire une priorité de ces préoccupations des Sénégalais, a préféré passer rapidement sur ces maux : « La situation sociale est grave car les populations vivent dans des conditions difficiles. Tout cela montre la faillite du régime de Me Wade » a timidement annoncé M. Diallon sans plus de développement alors pourtant qu’il ya eu une bavure suivie de mort d’homme à Soumbédioune, ce qui avait occasionné de violentes manifestations, de violentes échauffourées entre forces de l’ordre et médecins internes au sein l’hôpital Le Dantec, sans compter la révolte des populations de Médina Gounass qui avaient saccagé la mairie pour protester contre la volonté de l’Etat de les reloger dans un autre site afin de leur éviter de vivre dans les eaux stagnantes d’après inondations... Même la question de la création du poste de vice-Premier ministre n’a pas semblé être une réelle préoccupation de qui dénonce mollement «le tripatouillage de la constitution pour le poste de vice-premier ministre dont le Sénégal n’a pas besoin». Il est vrai que le porte-parole du jour, Mamadou Lamine Diallo était tenu de respecter à la lettre ce qui a été retenu de la réunion mais le ton guerrier qui caractérisait jusque-là les discours de Bennoo au sortir de leurs rencontres chez Dansokho a laissé place à des considérations vagues. Talla Sylla est passé par là.
Source :
http://www.rewmi.com
Le retrait de Talla Sylla de Bennoo a plongé la coalition de l’opposition dans une crise, marquée par des sorties cinglantes du professeur Abdoulaye Bathily, Secrétaire général de la LD contre du chef de file de Jëf-Jel. Des nuages planent encore entre ces deux hommes, et il semble qu’aucune démarche d’apaisement n’a été effectuée par les membres de Bennoo ou par d’autres bonnes volontés. C’est ce que laisse entendre Mamadou Lamine Diallo : «Je ne peux pas affirmer avec certitude que des médiations ont été faites pour réconcilier ces deux hommes» a-t-il déclaré. Selon M Diallo, ce dysfonctionnement au sein de Bennoo est lié quelque peu à l’histoire des formations politique qui n’ont pas le même passé, le même parcours politique encore moins la même philosophie.
Ces derniers jours, la capitale et même certaines villes de l’intérieur du pays ont été le théâtre de manifestations violentes de populations qui entendent ainsi protester contre ce que certains opposants appellent «les pratiques tordues du régime de Me Wade», mais Benno, qui devait faire une priorité de ces préoccupations des Sénégalais, a préféré passer rapidement sur ces maux : « La situation sociale est grave car les populations vivent dans des conditions difficiles. Tout cela montre la faillite du régime de Me Wade » a timidement annoncé M. Diallon sans plus de développement alors pourtant qu’il ya eu une bavure suivie de mort d’homme à Soumbédioune, ce qui avait occasionné de violentes manifestations, de violentes échauffourées entre forces de l’ordre et médecins internes au sein l’hôpital Le Dantec, sans compter la révolte des populations de Médina Gounass qui avaient saccagé la mairie pour protester contre la volonté de l’Etat de les reloger dans un autre site afin de leur éviter de vivre dans les eaux stagnantes d’après inondations... Même la question de la création du poste de vice-Premier ministre n’a pas semblé être une réelle préoccupation de qui dénonce mollement «le tripatouillage de la constitution pour le poste de vice-premier ministre dont le Sénégal n’a pas besoin». Il est vrai que le porte-parole du jour, Mamadou Lamine Diallo était tenu de respecter à la lettre ce qui a été retenu de la réunion mais le ton guerrier qui caractérisait jusque-là les discours de Bennoo au sortir de leurs rencontres chez Dansokho a laissé place à des considérations vagues. Talla Sylla est passé par là.
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