leral.net | S'informer en temps réel

ACCORDS DE DEFENSE : ME SOULEYMANE NDÉNÉ NDIAYE RASSURE « Rien n'a été signé, nous attendons les contre-propositions de la France»

Le chef du gouvernement, Me Souleymane Ndéné Ndiaye, a rassuré hier les leaders syndicaux du personnel sénégalais en service au niveau des bases militaires françaises quant à l'évolution du dossier des accords de défense. «Pour le moment, rien n'a été signé, nous attendons les contre-propositions de la France», a dit hier le Premier ministre.


Rédigé par leral.net le Mardi 16 Mars 2010 à 11:00 | | 1 commentaire(s)|

ACCORDS DE DEFENSE : ME SOULEYMANE NDÉNÉ NDIAYE RASSURE « Rien n'a été signé, nous attendons les contre-propositions de la France»
Après le ministre des Forces armées, Abdoulaye Baldé, c'est au tour du Premier ministre de donner des assurances aux responsables du syndicat national des personnels civils des armées des services de sécurité public-privé et assimilés (Synpas) sur la prise en compte des intérêts des Sénégalais dans le cadre de la renégociation des accords de défense avec la France. Me Souleymane Ndéné Ndiaye, qui a reçu en audience, hier matin, le Secrétaire général dudit syndicat avec une délégation du personnel sénégalais des bases françaises à Dakar, a été clair. «Pour le moment, rien n'a été signé, nous attendons les contre-propositions de la France», leur a dit Me Ndiaye, qui a par ailleurs assuré que «le gouvernement tiendra compte des préoccupations des travailleurs sénégalais concernés par cette affaire».

Après avoir écouté avec «une attention particulière» les syndicalistes sur la nécessité de ne pas occulter le volet social et sur la proposition d'un départ progressif et programmé sur le long terme, le Premier ministre a invité le personnel sénégalais des bases françaises de Dakar à surseoir à leur marche de protestation initialement prévue pour le jeudi 18 mars prochain. Répondant à la requête de Me Souleymane Ndéné Ndiaye, les responsables du Synpas ont accepté de «suspendre» cette étape de leur plan d'action et prévoient d'aviser la base en cas d'évolution de la situation.

Il convient de noter que le Synpas a tenu une Assemblée générale mercredi dernier pour exprimer sa volonté de battre le macadam et demander à l'Etat de tenir compte des aspects sociaux dans le cadre du départ annoncé de quelque 900 militaires français sur l'effectif des 1200 hommes que la France a basés à Dakar.

Sahaba net


1.Posté par diop le 16/03/2010 16:18 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Ces faits qui accablent Karim
jeudi 11 mars 2010


« Je l’affirme, toutes les accusations de dépenses somptuaires contre mon fils (Karim) sont fausses », cherche à faire croire Me Abdoulaye Wade, dans l’hebdomadaire français « Marianne ». Le chef de l’Etat oublie que dans le cadre de la conférence islamique 52 milliards décaissés pour servir à la construction de villas présidentielles (jamais sorties de terre) et à la rénovation du Méridien Président demeurent toujours des sources d’interrogation de la part des Sénégalais.
Quelques kilomètres d’autoroutes et une corniche refaite, à un coût jugé exorbitant et injustifié. Alors, pourquoi Abdoulaye Wade, dans les colonnes de l’hebdomadaire français « Marianne » a voulu nier l’évidence en déclarant sans sourciller : « Toutes les accusations reprochant à mon fils des dépenses somptuaires sont fausses. Je l’affirme. Toutes ces accusations de corruption, de trafics d’influence…Ils ne donnent jamais la moindre preuve ! Des calomnies gratuites ! Je ne dis pas qu’il n’y a pas de corruption dans ce pays mais les dénonciations sont souvent des manipulations ». Me Wade oublie que les faits sont têtus. Comment expliquer et convaincre les Sénégalais que tous ceux qui mettent en évidence les grandes défaillances de la gestion de l’Anoci sont de mauvaise foi ? La démarche est on ne peut plus trop simpliste, voire réductrice, pour convaincre même les plus disposés à écouter la prose du chef de l’Etat, que son fils n’en a été pour rien dans la gestion chaotique des deniers publics confiés à l’Anoci. Comme le fait remarquer avec justesse, le journaliste Soro Diop, Wade se prête à un audit « paterno-présidentiel ». Il disqualifie le travail de l’Armp qui, à ses yeux, n’a pas été contradictoire. Il défend avec bec et ongles son rejeton. A lire entre les lignes, on se rend compte que le chef de l’Etat tente vainement de répondre à l’auteur des « Contes et Mécomptes l’Anoci ». Une réplique loin d’être convaincante et qui tend plutôt à influencer ceux qui auront la charge de fouiller, un jour, l’Anoci : « un audit doit être contradictoire, celui-ci ne l’a pas été mais je sais que le rapport final sur les comptes de l’Anoci sera favorable. Il fallait ajouter « à mon fils ».

Rénovation du Méridien , un autre scandale

La rénovation de l’hôtel Méridien Président est un élément du scandale politico financier que représente l’Anoci. En parcourant les « Contes et Mécomptes de l’Anoci », on se rend nettement compte que Karim Wade est indéfendable. L’engagement et la détermination de son père à le laver ne pourront jamais déteindre sur la véracité des faits exposés dans le livre de Abdou Latif Coulibaly. Il suffit juste de convoquer le chapitre sur la rénovation du Méridien Président pour comprendre que Me Wade prêche dans le désert. En réalité les travaux sur le complexe hôtelier posent et soulèvent des questions tout aussi importantes que dramatiques pour le pays. Comment la rénovation d’un hôtel a–t-elle pu coûter deux fois plus chère que la construction et l’équipement de base du réceptif ? Vingt six milliards pour rénover un hôtel, il y avait de quoi bâtir un réceptif cinq étoiles et rénover le Méridien pour le maintenir à un niveau de qualité égalant celui de n’importe quel complexe cinq étoiles du monde. En tout cas, si l’on en croit de hauts placés du Méridien, « l’enveloppe comptabilisée pour la totalité des travaux de réfection en prélude à la Conférence islamique ne fait même pas trois milliards Cfa. Elle équivaut exactement à 2,7 milliards ». Pourtant, les rapports officiels de l’Anoci sur la base desquels le dernier ouvrage de Abdou Latif Coulibaly a été documenté font état de 26 milliards Cfa mis dans la réfection de l’établissement hôtelier. Alors Karim où est donc passé la vingtaine de milliards restante ?

Vingt six milliards introuvables

Aussi bien sur les ondes de la « Voix de l’Amérique » il y a quelques mois de cela, que dans les colonnes de « Marianne » tout dernièrement, Abdoulaye Wade n’aura, en réalité, cherché qu’à rendre un verdict d’acquittement en faveur de son fils Karim Wade. C’est peine perdue ! Le gaspillage d’argent dans le cadre de l’Anoci jette une lumière vive sur le manque de jugement et la grave méprise des responsables qui se seront finalement comportés comme de vulgaires apprentis. Des apprentis mus par autre chose que par les seuls intérêts des Sénégalais. En plus de la rénovation du Méridien il y a la construction de villas présidentielles pour l’accueil des hôtes de l’Anoci en mars 2008.

L’Anoci a « dépensé » la bagatelle de 52 milliards qui sont encore introuvables sur les terrains où ont eu lieu les investissements annoncés aux Sénégalais. Le décret de virement de crédit qui a été signé en faveur de l’Anoci, pour la constitution des fonds destinés à la construction de ces villas, l’a été en octobre 2007. En clair, quand le président de la République signait le texte réglementaire autorisant le ministre de l’Economie et des Finances à virer des crédits au profit de l’Anoci pour un montant de vingt six milliards, il savait que les villas dont l’édification avait été prévue ne seraient pas livrées à l’Etat pour accueillir les participants à la conférence de l’Oci. Le chef de l’Etat savait parfaitement que l’argent réuni à la faveur du décret de virement de crédit ne servirait pas à construire des villas à mettre à la disposition des hôtes du pays. Il était peut-être même certain que l’argent serait utilisé à autre chose. A quoi ? Et c’est cela le plus important. Le décret de virement de crédit signé en 2007 par le chef de l’Etat et mettant à la disposition de son fils la somme de vingt six milliards de francs Cfa, est un véritable scandale. Il n’a pas encore fini d’indigner les Sénégalais. Karim Wade est coupable d’actes de mauvaise gestion et de gaspillage d’argent public. Quoique le chef de l’Etat veuille lui accorder grâce et protection, d’abord depuis Washington, ensuite dans les colonnes de « Marianne », aucune pirouette ne peut le tirer d’affaires.

Le décret de virement des 26 milliards
U n décret de virement de crédit signé en faveur de l’Anoci par le chef de l’Etat, précise dans la partie rapport de présentation : « Le projet de décret ci – joint a pour objet d’autoriser un réaménagement du budget consolidé d’investissement (BCI) de la gestion 2007 (…) Ce réaménagement permettra de dégager une enveloppe additionnelle de quatre milliards (4 000 000 000) de francs CFA, destinée à la couverture financière de gestion 2008, du reliquat du financement nécessaire estimé à vingt six milliards (26 000 000 000) de francs CFA. Cette enveloppe de dix milliards, viendra s’ajouter à la dotation de dix milliards de francs CFA inscrite dans la loi de finances rectificative de gestion 2007.

Le financement qui sera inscrit au budget de la gestion 2008 est de douze milliards de francs FCFA. Cet argent a été effectivement viré dans les comptes de l’Anoci que le fils du chef de l’Etat a géré. Il doit en rendre compte.


Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site