Cette visite de Me Wade va certainement battre le record de mobilisation. Car, Serigne Cheikh Bara Maty Lèye Mbacké, parlant au nom du porte-parole de la confrérie mouride, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, révèle que «cette première visite officielle de Wade à Touba depuis l’accession de Serigne Sidy Makhtar Mbacké à la tête de la communauté mouride a un double impact. D'abord, il vient en tant que talibé pour faire son ‘ziarra’ auprès de son marabout, mais aussi en tant que première institution qui se déplace vers les citoyens. Donc, le khalife général des mourides donne ndigël à toute la population de Touba de sortir de leurs maisons pour venir accueillir le président».
Justifiant son acte, le Khalife, par la voix de ses émissaires, affirme : «Serigne Touba, le fondateur du mouridisme et de cette cité bénite, l'avait fait pour les 'toubabs' qui sont pourtant ses premiers ennemis. Serigne Abdou Lahad l'avait fait avec Abdou Diouf alors qu'il était président de la République. Serigne Saliou Mbacké et Mouhamadou Lamine Bara Mbacké l'ont fait avec le même Abdoulaye Wade. Donc, il est normal que, quand un talibé de la dimension de l'homme Wade se déplace vers son marabout, qu'on lui réserve un accueil chaleureux».
Mais, précise le Khalife : «Que cet accueil ne soit pas un accueil politique, qu'il se fasse sans tambour ni trompette, sans rivalité de tendances politiques aucune, c'est-à-dire sans folklore, mais dans la discipline. Après, tout le monde rentre chez soi».
Alioune FAYE (Correspondant)
Justifiant son acte, le Khalife, par la voix de ses émissaires, affirme : «Serigne Touba, le fondateur du mouridisme et de cette cité bénite, l'avait fait pour les 'toubabs' qui sont pourtant ses premiers ennemis. Serigne Abdou Lahad l'avait fait avec Abdou Diouf alors qu'il était président de la République. Serigne Saliou Mbacké et Mouhamadou Lamine Bara Mbacké l'ont fait avec le même Abdoulaye Wade. Donc, il est normal que, quand un talibé de la dimension de l'homme Wade se déplace vers son marabout, qu'on lui réserve un accueil chaleureux».
Mais, précise le Khalife : «Que cet accueil ne soit pas un accueil politique, qu'il se fasse sans tambour ni trompette, sans rivalité de tendances politiques aucune, c'est-à-dire sans folklore, mais dans la discipline. Après, tout le monde rentre chez soi».
Alioune FAYE (Correspondant)