Depuis quelques temps des mouvements sociaux prolifèrent au Sénégal. Quelle appréciation faites-vous de cela ? C’est au plus grand bonheur de la démocratie sénégalaise. Aujourd’hui, nous vivons une démocratie majeure qui enfante des mouvements sociaux. Il faut rendre hommage à la démocratie sénégalaise et à celui qui aura été pendant plus d’une moitié de siècle l’animateur de cette démocratie, Me Abdoulaye Wade. S’il n’y avait pas ce long combat de Me Abdoulaye Wade, nous n’en serions pas là aujourd’hui. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que ces mouvements ont généralement comme levier commun le dénie à Karim Wade de se présenter à d’éventuelles élections présidentielles qui se passeraient après 2012.
Pourquoi il est le point commun de ces mouvements ?
Quand le président de la République a confié l’Anoci à Karim Meïssa Wade, il y avait beaucoup de gens qui pensaient que cet homme n’allait pas réussir sa mission. Et comme il est allé au-delà de ce qu’on attendait de lui, ceux qui veulent lui barrer la route tentent de noyer tout le travail qu’il a abattu. Karim a mobilisé des fonds pour transformer la capitale. Il a mobilisé un savoir-faire extraordinaire et montré comment on peut en moins de 2 ou 3 ans transformer le visage d’une capitale. Karim a montré aux Sénégalais comment on transforme un pays. Après le sommet de l’Oci, l’opposition s’est dit que si nous n’arrêtons pas cet homme, nous allons tout perdre. C’est pourquoi, l’opposition a lancé le Front Siggil Sénégal. Elle a également lancé les assises nationales fédérant les adversaires du régime autour du Parti socialiste pour dresser une armée contre Karim Wade. Presque tous les membres des assises nationales étaient inscrits dans les listes électorales. Depuis lors, il y a une cabale médiatique contre Karim Wade, mais cela ne fait que renforcer sa détermination à diriger ce pays un jour ou l’autre.
On n’entend pas le ministre d’Etat, Karim Wade, répondre aux accusations à son endroit ; est-ce que son attitude ne conforte pas la position de ses adversaires ? Pourquoi répondre à des procès de sorcellerie ? Pourquoi répondre à des gens qui ne font que crier ? Il y a un célèbre philosophe qui disait que le cri n’a pas une dignité. Quand quelqu’un crie ce n’est même pas la peine de répondre. Ils n’ont qu’à crier, mais ce qui est sûr, Karim Wade et son équipe ont une méthodologie bien claire. Ils savent ce qu’ils font et où ils veulent aller. Ils vont atteindre leurs objectifs.
Pourquoi Karim Wade observe le silence face aux accusations de scandales financiers ?
Parce que ça n’existe pas. Ça fait partie de ce vaste complot pour barrer la route à Karim Wade. Ce sont des élucubrations qui n’existent pas. Il n’y a pas de documents plus clairs que ceux de l’Anoci. Tout a été fait selon les règles de Bonne gouvernance.
Son silence fait un peu de lui un homme politique virtuel, cela ne donne-t-il pas plus d’armes aux « comploteurs » ? Il n’est pas virtuel. Karim Wade a reçu une mission du président de la République. Il a un grand département qui part des Transports aériens à l’Aménagement du territoire. C’est quelqu’un qui travaille à peu près 20 heures par jour. Il n’a pas le temps de répondre. Il a une mission, il essaye de l’accomplir dans les règles de l’art. On l’attaque, mais on ne dit jamais ce qu’il a fait. La recapitalisation des Ics, de la Sar, les routes, ce sont autant de chantiers qu’il a réalisés.
Parmi les initiateurs des mouvements figurent l’ancien ministre des Affaires étrangères, qui vient de lancer un mouvement. Quelle appréciation faites-vous de sa démarche ?
Je ne partage plus les convictions politiques de Cheikh Tidiane Gadio, mais j’ai de l’estime pour lui. Mais je retiens que son texte est structuré autour de trois points : la question la Bonne gouvernance, la supposée dévolution monarchique du pouvoir, le tripatouillage institutionnel. Ces trois questions n’ont aucun fondement actuellement. Cheikh Tidiane Gadio a fait 9 ans dans le gouvernement. Où était-il quand se passaient les actes qu’il décrie aujourd’hui ? Les Sénégalais vont juger. La grandeur d’un homme politique est de poser des actes qui transcendent les intérêts particuliers. Si Gadio avait eu conscience de ces faits quand il était ministre d’Etat, il aurait pu dire : monsieur le président de la République, je ne peux plus être avec vous. C’est là où il aurait été un homme d’honneur pour le Sénégal. Il aurait posé les jalons d’une éthique. Parce que c’est la question de l’éthique qui se pose. Où était Gadio pendant 9 ans ? Avait-il les yeux fermés sur certaines réalités ? Cheikh Tidiane Gadio n’est pas seul à être dans cette situation. Quand ils sortent du gouvernement, ils décrient la gestion du régime. Le disque est même rayé au niveau de l’opinion publique. Idrissa Seck, Macky Sall, Abdoulaye Bathily ont fait la même chose. Cette stratégie ne vend plus. Cheikh Tidiane Gadio sait que depuis 2000, ce pays n’a jamais été aussi bien entretenu au plan de la gestion. Il y a la création de nombreux corps de contrôle. Il parle dévolution de monarchique du pouvoir...Abdoulaye Wade a été élu de manière démocratique. Karim ne dérogera pas à cette règle. Il fera comme tout le monde. Abdoulaye Wade n’est pas un roi qui désigne son prince héritier. Karim ira à la conquête des urnes comme tout le monde.
Quand ?
Quand le moment sera favorable pour qu’il le fasse, il le fera. Il a son timing. Il a son agenda. Personne ne peut lui imposer ce qu’il doit faire.
Propos recueillis par Babacar DIONE
Pourquoi il est le point commun de ces mouvements ?
Quand le président de la République a confié l’Anoci à Karim Meïssa Wade, il y avait beaucoup de gens qui pensaient que cet homme n’allait pas réussir sa mission. Et comme il est allé au-delà de ce qu’on attendait de lui, ceux qui veulent lui barrer la route tentent de noyer tout le travail qu’il a abattu. Karim a mobilisé des fonds pour transformer la capitale. Il a mobilisé un savoir-faire extraordinaire et montré comment on peut en moins de 2 ou 3 ans transformer le visage d’une capitale. Karim a montré aux Sénégalais comment on transforme un pays. Après le sommet de l’Oci, l’opposition s’est dit que si nous n’arrêtons pas cet homme, nous allons tout perdre. C’est pourquoi, l’opposition a lancé le Front Siggil Sénégal. Elle a également lancé les assises nationales fédérant les adversaires du régime autour du Parti socialiste pour dresser une armée contre Karim Wade. Presque tous les membres des assises nationales étaient inscrits dans les listes électorales. Depuis lors, il y a une cabale médiatique contre Karim Wade, mais cela ne fait que renforcer sa détermination à diriger ce pays un jour ou l’autre.
On n’entend pas le ministre d’Etat, Karim Wade, répondre aux accusations à son endroit ; est-ce que son attitude ne conforte pas la position de ses adversaires ? Pourquoi répondre à des procès de sorcellerie ? Pourquoi répondre à des gens qui ne font que crier ? Il y a un célèbre philosophe qui disait que le cri n’a pas une dignité. Quand quelqu’un crie ce n’est même pas la peine de répondre. Ils n’ont qu’à crier, mais ce qui est sûr, Karim Wade et son équipe ont une méthodologie bien claire. Ils savent ce qu’ils font et où ils veulent aller. Ils vont atteindre leurs objectifs.
Pourquoi Karim Wade observe le silence face aux accusations de scandales financiers ?
Parce que ça n’existe pas. Ça fait partie de ce vaste complot pour barrer la route à Karim Wade. Ce sont des élucubrations qui n’existent pas. Il n’y a pas de documents plus clairs que ceux de l’Anoci. Tout a été fait selon les règles de Bonne gouvernance.
Son silence fait un peu de lui un homme politique virtuel, cela ne donne-t-il pas plus d’armes aux « comploteurs » ? Il n’est pas virtuel. Karim Wade a reçu une mission du président de la République. Il a un grand département qui part des Transports aériens à l’Aménagement du territoire. C’est quelqu’un qui travaille à peu près 20 heures par jour. Il n’a pas le temps de répondre. Il a une mission, il essaye de l’accomplir dans les règles de l’art. On l’attaque, mais on ne dit jamais ce qu’il a fait. La recapitalisation des Ics, de la Sar, les routes, ce sont autant de chantiers qu’il a réalisés.
Parmi les initiateurs des mouvements figurent l’ancien ministre des Affaires étrangères, qui vient de lancer un mouvement. Quelle appréciation faites-vous de sa démarche ?
Je ne partage plus les convictions politiques de Cheikh Tidiane Gadio, mais j’ai de l’estime pour lui. Mais je retiens que son texte est structuré autour de trois points : la question la Bonne gouvernance, la supposée dévolution monarchique du pouvoir, le tripatouillage institutionnel. Ces trois questions n’ont aucun fondement actuellement. Cheikh Tidiane Gadio a fait 9 ans dans le gouvernement. Où était-il quand se passaient les actes qu’il décrie aujourd’hui ? Les Sénégalais vont juger. La grandeur d’un homme politique est de poser des actes qui transcendent les intérêts particuliers. Si Gadio avait eu conscience de ces faits quand il était ministre d’Etat, il aurait pu dire : monsieur le président de la République, je ne peux plus être avec vous. C’est là où il aurait été un homme d’honneur pour le Sénégal. Il aurait posé les jalons d’une éthique. Parce que c’est la question de l’éthique qui se pose. Où était Gadio pendant 9 ans ? Avait-il les yeux fermés sur certaines réalités ? Cheikh Tidiane Gadio n’est pas seul à être dans cette situation. Quand ils sortent du gouvernement, ils décrient la gestion du régime. Le disque est même rayé au niveau de l’opinion publique. Idrissa Seck, Macky Sall, Abdoulaye Bathily ont fait la même chose. Cette stratégie ne vend plus. Cheikh Tidiane Gadio sait que depuis 2000, ce pays n’a jamais été aussi bien entretenu au plan de la gestion. Il y a la création de nombreux corps de contrôle. Il parle dévolution de monarchique du pouvoir...Abdoulaye Wade a été élu de manière démocratique. Karim ne dérogera pas à cette règle. Il fera comme tout le monde. Abdoulaye Wade n’est pas un roi qui désigne son prince héritier. Karim ira à la conquête des urnes comme tout le monde.
Quand ?
Quand le moment sera favorable pour qu’il le fasse, il le fera. Il a son timing. Il a son agenda. Personne ne peut lui imposer ce qu’il doit faire.
Propos recueillis par Babacar DIONE