« Il n’y a jamais eu de marché de gré à gré, mais plutôt un projet d’économie des coûts de production de Sénélec de 37 milliards par an (et par unité de 125 mW au charbon) en vue d’envisager la baisse du tarif de l’électricité ». C’est l’avis du ministre de l’Energie qui s’est prononcé ce mardi 4 novembre face à la presse, sur la sortie de l’autorité de régulation des marchés publics relative à l’avenant Senelec pour la construction d’une centrale à charbon de 12 MW.
M. Samuel Amète Sarr a tenu à préciser que : « la Senelec n’a encore signé aucun avenant ou marché de gré à gré avec qui que ce soit. Elle vient d’entamer les négociations avec le promoteur privé pour un avenant au contrat d’achat d’énergie qui concernerait l’énergie d’une tranche au charbon de 125 MW ».
Le ministre de l’Energie d’ajouter que : « l’expansion du parc de production est l’intérêt majeur visé par le projet, pour satisfaire la demande à bonne date et doter la Senelec de la capacité technique et financière, et envisager de meilleures conditions tarifaires pour les consommateurs du Sénégal et de la sous-région ». A en croire, M. Sarr : « la réalité économique et financière de ce projet d’extension de la centrale au charbon a aussitôt intéressé les pays de la sous-région ». C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, « un pays frère voisin, nous a proposé une coopération d’achat d’une partie de l’énergie de Sendou ».
Selon lui, « l’Uemoa a retenu, dans son étude de développement du parc de production des pays membres de la sous-région, la perspective, avec l’accord du Sénégal, de 250 Mw supplémentaires au profit des pays membres de L’Omvs. Ce qui portera la puissance de Sendou globalement à 500 Mw ».
Dans le cadre du contexte du développement des centrales privées au Sénégal, le ministre de l’Energie estime que l’analyse de l’environnement de la participation des privées aux appels d’offres lancés par la Senelec depuis l’année 2002, permet de constater le peu d’engouement des privés pour les projets d’énergie en Afrique. « Entre 2002 et 2008, on a lancé trois appels d’offres relatifs aux projets de centrales privés de Kounoune d’une puissance de 67,5 Mw et d’un coût de 36 milliards FCfa, avec une durée de contrat d’achat d’énergie de 15 ans, Sendou d’une puissance de 250 Mw en deux phases et d’un coût de 118 milliards FCfa pour la première tranche et 100 milliards de FCfa pour la seconde avec une durée de contrat d’achat d’énergie de 25 ans ». A cela, Samuel Sarr a ajouté la centrale de Tobéne qui est d’une puissance de 70 Mw et d’un coût de 62 milliards FCfa, avec une durée de contrat d’achat d’énergie de 15 ans.
Au moment de l’attribution des marchés de ces projets, le ministre de l’Energie fait savoir que : « malgré les relances effectuées conformément aux textes en vigueur, seule une offre a été obtenue pour les deux derniers projets de Centrale charbon de Sendou et Centrale Diesel de Tobéne ». Il a, par ailleurs, dégagé deux autres observations qu’il juge « importantes ». Il s’agit des longs délais de mise en œuvre, entre l’appel d’offres et la mise en service de sept ans pour la centrale de Kounoune (entre 2002 et 2008), d’une prévision de 5 ans pour la centrale au charbon de Sendou (entre 2005 et 2010).
La seconde observation du ministre est relative à « une tendance inflationniste du marché des machines, avec une hausse de prix de plus de 40 % entre le marché de Kounoune de 67,5 MW en 2005 et celui du projet de Tobéne de 70Mw en 2008, pour une variation de puissance de seulement 4 % entre les deux projets ». Sur la même lancée, le directeur général de la Senelec, Latsoukabé Fall, a noté que : « malgré la relance effectuée, cette consultation a abouti à une seule offre d’un montant de 95 millions d’euro ».
Et d’ajouter : « il m’est également revenu que la durée de mise en œuvre prévue est d’environ deux ans ». Il estime ainsi que « contrairement aux attentes, ce long délai de mise en œuvre ne permettra pas à cette centrale de participer à la satisfaction du déficit d’offre d’énergie électrique prévu en 2009 ».
En outre, Le directeur de la Senelec affirme avoir constaté que « le prix offert correspond à une hausse de 41%, par rapport à celui de la centrale BOO de Kounoune pour un accroissement de la puissance de juste 4% ».
Abdou Aziz Gaye
M. Samuel Amète Sarr a tenu à préciser que : « la Senelec n’a encore signé aucun avenant ou marché de gré à gré avec qui que ce soit. Elle vient d’entamer les négociations avec le promoteur privé pour un avenant au contrat d’achat d’énergie qui concernerait l’énergie d’une tranche au charbon de 125 MW ».
Le ministre de l’Energie d’ajouter que : « l’expansion du parc de production est l’intérêt majeur visé par le projet, pour satisfaire la demande à bonne date et doter la Senelec de la capacité technique et financière, et envisager de meilleures conditions tarifaires pour les consommateurs du Sénégal et de la sous-région ». A en croire, M. Sarr : « la réalité économique et financière de ce projet d’extension de la centrale au charbon a aussitôt intéressé les pays de la sous-région ». C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, « un pays frère voisin, nous a proposé une coopération d’achat d’une partie de l’énergie de Sendou ».
Selon lui, « l’Uemoa a retenu, dans son étude de développement du parc de production des pays membres de la sous-région, la perspective, avec l’accord du Sénégal, de 250 Mw supplémentaires au profit des pays membres de L’Omvs. Ce qui portera la puissance de Sendou globalement à 500 Mw ».
Dans le cadre du contexte du développement des centrales privées au Sénégal, le ministre de l’Energie estime que l’analyse de l’environnement de la participation des privées aux appels d’offres lancés par la Senelec depuis l’année 2002, permet de constater le peu d’engouement des privés pour les projets d’énergie en Afrique. « Entre 2002 et 2008, on a lancé trois appels d’offres relatifs aux projets de centrales privés de Kounoune d’une puissance de 67,5 Mw et d’un coût de 36 milliards FCfa, avec une durée de contrat d’achat d’énergie de 15 ans, Sendou d’une puissance de 250 Mw en deux phases et d’un coût de 118 milliards FCfa pour la première tranche et 100 milliards de FCfa pour la seconde avec une durée de contrat d’achat d’énergie de 25 ans ». A cela, Samuel Sarr a ajouté la centrale de Tobéne qui est d’une puissance de 70 Mw et d’un coût de 62 milliards FCfa, avec une durée de contrat d’achat d’énergie de 15 ans.
Au moment de l’attribution des marchés de ces projets, le ministre de l’Energie fait savoir que : « malgré les relances effectuées conformément aux textes en vigueur, seule une offre a été obtenue pour les deux derniers projets de Centrale charbon de Sendou et Centrale Diesel de Tobéne ». Il a, par ailleurs, dégagé deux autres observations qu’il juge « importantes ». Il s’agit des longs délais de mise en œuvre, entre l’appel d’offres et la mise en service de sept ans pour la centrale de Kounoune (entre 2002 et 2008), d’une prévision de 5 ans pour la centrale au charbon de Sendou (entre 2005 et 2010).
La seconde observation du ministre est relative à « une tendance inflationniste du marché des machines, avec une hausse de prix de plus de 40 % entre le marché de Kounoune de 67,5 MW en 2005 et celui du projet de Tobéne de 70Mw en 2008, pour une variation de puissance de seulement 4 % entre les deux projets ». Sur la même lancée, le directeur général de la Senelec, Latsoukabé Fall, a noté que : « malgré la relance effectuée, cette consultation a abouti à une seule offre d’un montant de 95 millions d’euro ».
Et d’ajouter : « il m’est également revenu que la durée de mise en œuvre prévue est d’environ deux ans ». Il estime ainsi que « contrairement aux attentes, ce long délai de mise en œuvre ne permettra pas à cette centrale de participer à la satisfaction du déficit d’offre d’énergie électrique prévu en 2009 ».
En outre, Le directeur de la Senelec affirme avoir constaté que « le prix offert correspond à une hausse de 41%, par rapport à celui de la centrale BOO de Kounoune pour un accroissement de la puissance de juste 4% ».
Abdou Aziz Gaye