L’affaire des marchés fictifs à la Direction du Matériel et du Budget (Dmb) du ministère de l’Intérieur poursuit décidément le commissaire Ibrahima Diallo, nommé entre temps consul du Sénégal à Madrid. Selon des sources très sûres, ce dernier a été entendu il y a une quinzaine de jours par le juge du premier cabinet. Même si ledit commissaire a été entendu comme témoin, il n’en demeure pas moins que cette audition le replace au cœur de ce dossier. Déjà que l’ancien Directeur du Matériel et du Budget avait été entendu par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic), qui ont diligenté l’affaire, avant de rendre compte au parquet. Devant ses collègues, Ibrahima Diallo avait soutenu qu’il n’était pas l’ordonnateur des dépenses et qu’à ce titre, sa responsabilité ne pouvait pas être engagée.
Cette audition est intervenue au moment où deux des mis en cause ont bénéficié d’une liberté provisoire. Ngagne Mbaye, Directeur général du « Groupe Disso Sa », pour des raisons de santé, alors que son co-inculpé, Abdoul Karim Guèye, patron de « Sene Afrique », avait été libéré par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel, à la suite du refus du juge de lui accorder une liberté provisoire. Ils avaient été inculpés et placés sous mandat de dépôt pour faux, usage de faux, escroquerie, détournement de deniers publics et recel.
À l’origine de cette affaire, une plainte déposée par l’Agent judiciaire de l’Etat, le 3 avril 2009, devant le ministère public. Il avait mis en cause Ngagne Mbaye et sa structure, dans le marché relatif à la construction au Centre national de passeports de dix services et annexes au profit de la Direction générale de la sûreté nationale. Alors que les montants retenus avaient été dégagés, le groupe n’a rien livré. Idem pour « Sene Afrique » qui a encaissé 270.785.826 F Cfa pour la réalisation des Brigades mobiles de sûreté (Bms) de Louga, Saint-Louis et Matam et la restauration des appartements de la cité Police.
Cheikh Mbacké GUISSE
Cette audition est intervenue au moment où deux des mis en cause ont bénéficié d’une liberté provisoire. Ngagne Mbaye, Directeur général du « Groupe Disso Sa », pour des raisons de santé, alors que son co-inculpé, Abdoul Karim Guèye, patron de « Sene Afrique », avait été libéré par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel, à la suite du refus du juge de lui accorder une liberté provisoire. Ils avaient été inculpés et placés sous mandat de dépôt pour faux, usage de faux, escroquerie, détournement de deniers publics et recel.
À l’origine de cette affaire, une plainte déposée par l’Agent judiciaire de l’Etat, le 3 avril 2009, devant le ministère public. Il avait mis en cause Ngagne Mbaye et sa structure, dans le marché relatif à la construction au Centre national de passeports de dix services et annexes au profit de la Direction générale de la sûreté nationale. Alors que les montants retenus avaient été dégagés, le groupe n’a rien livré. Idem pour « Sene Afrique » qui a encaissé 270.785.826 F Cfa pour la réalisation des Brigades mobiles de sûreté (Bms) de Louga, Saint-Louis et Matam et la restauration des appartements de la cité Police.
Cheikh Mbacké GUISSE