Convaincu que c’est toute la umma islamique qui a été affectée par cette affaire, le Cadi de Ziguinchor, l’Imam Mohamed Sow, et ses compagnons ont élevé, hier, la voix pour la première fois depuis le début de ce scandale. «C’est une affaire que nous avons tous regrettée et qui nous a tous secoués», dira Imam Mohamed Sow, le Cadi du tribunal départemental de Ziguinchor.
Faisant appel à la sourate «Ya Nour (la Lumière)», il soutient : «Dieu a dit que nous n’avons pas le droit d’accuser notre prochain d’actes d’adultères tant que ces accusations ne sont pas avérées.» Mieux, ajoute-t-il, «il doit y avoir quatre témoins oculaires venus de coins différents pour confirmer la véracité de tout cela. Nous sommes dans un pays laïc. Aujourd’hui que la médecine est très avancée, nous pensons qu’on peut faire un test Adn pour clarifier le débat. Et si les accusations portées sur le marabout sont fondées, je pense que la justice a bien le droit de le déclarer coupable des faits qui lui sont reprochés».
Le chef religieux du quartier de Boucotte (Imam Sow), se demande, en outre «pourquoi au moment où des enseignants avaient violé de jeunes filles de leur classe, les femmes n’ont pas élevé la voix ? Pis, de jeunes filles ont jeté leurs bébés dans des poubelles et certaines d’entre elles les ont tués après accouchement. Où étaient à ce moment ces femmes ?»
Les dignitaires musulmans appellent les populations à savoir raison garder, car «nous sommes tous dans un même navire. Et même si le premier à chavirer est le marabout de Mandina, que les autres qui sont dans la barque comprennent bien qu’ils n’ont pas encore atteint l’autre rive». Selon Mohamed Sow, «cette affaire n’est autre qu’un combat mené contre l’Islam, car 370 cas de viols ont été enregistrés chez les enseignants et cela n’a jamais connu une telle ampleur».
Faisant appel à la sourate «Ya Nour (la Lumière)», il soutient : «Dieu a dit que nous n’avons pas le droit d’accuser notre prochain d’actes d’adultères tant que ces accusations ne sont pas avérées.» Mieux, ajoute-t-il, «il doit y avoir quatre témoins oculaires venus de coins différents pour confirmer la véracité de tout cela. Nous sommes dans un pays laïc. Aujourd’hui que la médecine est très avancée, nous pensons qu’on peut faire un test Adn pour clarifier le débat. Et si les accusations portées sur le marabout sont fondées, je pense que la justice a bien le droit de le déclarer coupable des faits qui lui sont reprochés».
Le chef religieux du quartier de Boucotte (Imam Sow), se demande, en outre «pourquoi au moment où des enseignants avaient violé de jeunes filles de leur classe, les femmes n’ont pas élevé la voix ? Pis, de jeunes filles ont jeté leurs bébés dans des poubelles et certaines d’entre elles les ont tués après accouchement. Où étaient à ce moment ces femmes ?»
Les dignitaires musulmans appellent les populations à savoir raison garder, car «nous sommes tous dans un même navire. Et même si le premier à chavirer est le marabout de Mandina, que les autres qui sont dans la barque comprennent bien qu’ils n’ont pas encore atteint l’autre rive». Selon Mohamed Sow, «cette affaire n’est autre qu’un combat mené contre l’Islam, car 370 cas de viols ont été enregistrés chez les enseignants et cela n’a jamais connu une telle ampleur».