Souleymane Diouf ‘Farah’ est bel et bien enregistré au Bureau sénégalais du droit d’auteur (Bsda). Ce, contrairement aux propos tenus par l’ancien ministre Farba Senghor. En effet, au cours de la rencontre avec la presse tenue la semaine dernière, Farba Senghor soutenait que l’artiste, qui n’en est pas un, selon lui, ne s’est jamais inscrit au Bsda. Par là, il signifiait aux observateurs que cela devrait interdire au chanteur de réclamer des droits d’auteur.
Aujourd’hui, une autre vérité accable l’ancien ministre Farba Senghor. Le Bureau sénégalais du droit d’auteur atteste que Souleymane Diouf ‘Farah’ s’est régulièrement inscrit et a, en même temps, enregistré son œuvre musicale sous le numéro d’immatriculation 4529, du 21 avril 2010. Mieux, le responsable adjoint du département général de la documentation et de l’autonomisation des fichiers, Jean Dia, qui a fouillé les archives électroniques, a livré le numéro d’inscription de Farah ainsi que la date où ce dernier s’est inscrit au niveau de leur service. La vérité des faits finit par démontrer que le chanteur du single Madokha Diakhaw détient aujourd’hui une carte qui lève ainsi un coin du voile sur le conflit qui l’oppose à Farba Senghor à qui Souleymane Diouf réclame 30 millions Fcfa pour violation de droit d’auteur. De ce fait, le statut d’artiste que le chargé de propagande du Parti démocratique sénégalais refusait au chanteur est bel et bien établi, eu regard aux informations fournies par le Bureau sénégalais du droit d’auteur.
Souleymane Diouf ‘Farah’ continue toujours sa période de pénitence pour exiger le paiement de ses droits d’auteur. Et en tant qu’artiste régulièrement inscrit au Bureau sénégalais du droit d’auteur, cette entité est naturellement appelée à porter secours à l’artiste et à intervenir pour trancher le conflit. Cependant, la médiation du Bsda s’opère avant qu’une décision ne soit prononcée dans un contentieux entre un artiste et un tiers. Le deuxième patron du département général de la documentation et de l’autonomisation des fichiers apporte des éclairages à ce propos : ‘Le Bureau sénégalais du droit d’auteur a été mis au parfum de la situation après que la décision de justice condamnant Farba Senghor à payer les 30 millions eut été prononcée. La médiation du Bsda pour sommer l’intéressé de payer les droits d’auteur à qui de droit n’est plus possible une fois que la justice a tranché. Il appartient désormais à Farba Senghor d’exécuter la décision de justice en payant l’intégralité de l’argent qu’il doit à l’artiste Souleymane Diouf dit ‘Farah’. Il est régulièrement inscrit ici (au niveau du Bsda, Ndlr). C’est moi-même qui l’ai fait enregistrer’.
Alors qu’il en est aujourd’hui à son 29e jour de diète, Souleymane Diouf ‘Farah’ reçoit la visite de toutes les franges de la population qui lui témoignent affection, solidarité et soutien. Ainsi, politiciens, société civile, organisations de défense des droits de l’homme (Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, Ligue sénégalaise des droits humains), syndicalistes défilent chaque jour à la Place de l’indépendance où séjourne le gréviste de la faim depuis près d’un mois.
Auteur: walf
Aujourd’hui, une autre vérité accable l’ancien ministre Farba Senghor. Le Bureau sénégalais du droit d’auteur atteste que Souleymane Diouf ‘Farah’ s’est régulièrement inscrit et a, en même temps, enregistré son œuvre musicale sous le numéro d’immatriculation 4529, du 21 avril 2010. Mieux, le responsable adjoint du département général de la documentation et de l’autonomisation des fichiers, Jean Dia, qui a fouillé les archives électroniques, a livré le numéro d’inscription de Farah ainsi que la date où ce dernier s’est inscrit au niveau de leur service. La vérité des faits finit par démontrer que le chanteur du single Madokha Diakhaw détient aujourd’hui une carte qui lève ainsi un coin du voile sur le conflit qui l’oppose à Farba Senghor à qui Souleymane Diouf réclame 30 millions Fcfa pour violation de droit d’auteur. De ce fait, le statut d’artiste que le chargé de propagande du Parti démocratique sénégalais refusait au chanteur est bel et bien établi, eu regard aux informations fournies par le Bureau sénégalais du droit d’auteur.
Souleymane Diouf ‘Farah’ continue toujours sa période de pénitence pour exiger le paiement de ses droits d’auteur. Et en tant qu’artiste régulièrement inscrit au Bureau sénégalais du droit d’auteur, cette entité est naturellement appelée à porter secours à l’artiste et à intervenir pour trancher le conflit. Cependant, la médiation du Bsda s’opère avant qu’une décision ne soit prononcée dans un contentieux entre un artiste et un tiers. Le deuxième patron du département général de la documentation et de l’autonomisation des fichiers apporte des éclairages à ce propos : ‘Le Bureau sénégalais du droit d’auteur a été mis au parfum de la situation après que la décision de justice condamnant Farba Senghor à payer les 30 millions eut été prononcée. La médiation du Bsda pour sommer l’intéressé de payer les droits d’auteur à qui de droit n’est plus possible une fois que la justice a tranché. Il appartient désormais à Farba Senghor d’exécuter la décision de justice en payant l’intégralité de l’argent qu’il doit à l’artiste Souleymane Diouf dit ‘Farah’. Il est régulièrement inscrit ici (au niveau du Bsda, Ndlr). C’est moi-même qui l’ai fait enregistrer’.
Alors qu’il en est aujourd’hui à son 29e jour de diète, Souleymane Diouf ‘Farah’ reçoit la visite de toutes les franges de la population qui lui témoignent affection, solidarité et soutien. Ainsi, politiciens, société civile, organisations de défense des droits de l’homme (Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, Ligue sénégalaise des droits humains), syndicalistes défilent chaque jour à la Place de l’indépendance où séjourne le gréviste de la faim depuis près d’un mois.
Auteur: walf