
La convocation comme témoin, hier jeudi, dans le cadre de l’enquête sur la disparition en Côte d’Ivoire en 2004 du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, de l’épouse du Président ivoirien, Simone Gbagbo, est une fois de plus restée lettre morte, a-t-on appris de source judiciaire. Comme en juillet dernier, Simone Gbagbo ne s’est pas présentée devant les juges qui demandaient à l’entendre comme témoin. Egalement convoqué, le ministre d’Etat du Plan et du Développement, Paul-Antoine Bohoun Bouabré, ne s’est pas non plus déplacé à Paris.
DISPARU DEPUIS 2004
Le journaliste Guy-André Kieffer a été vu, pour la dernière fois, le 16 avril 2004 dans un centre commercial d’Abidjan. De 1984 au début de l’année 2002, il a travaillé pour le quotidien économique français La Tribune. Il s’est, ensuite, installé à Abidjan où il a travaillé comme journaliste indépendant, collaborant à La lettre du Continent ainsi qu’à plusieurs journaux ivoiriens.
Pour l’instant, deux personnes, l’homme d’affaires Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo, et Jean-Tony Oulaï, qui se présente comme un capitaine de l’Armée ivoirienne, ont été mis en examen pour «enlèvement et séquestration», mais pas pour assassinat.
DES PRESSIONS ?
L’un des derniers rebondissements de cette enquête remonte à septembre, lorsqu’une information judiciaire a été ouverte pour «dénonciation calomnieuse» à la suite d’une plainte déposée par le conseiller en justice de l’Elysée, Patrick Ouart. Ce dernier a été accusé par une personne d’avoir fait pression sur elle pour l’empêcher de témoigner dans cette affaire.
La famille du journaliste franco-canadien avait demandé l’ouverture d’une enquête, afin de déterminer si d’éventuelles pressions ont pu être exercées sur ce témoin, qui souhaitait déposer sous la procédure de témoin anonyme.
Patrick Ouart a déposé plainte le 24 septembre à la suite de son audition par les deux juges d’instruction en charge de l’enquête sur la disparition de Guy-André Kieffer.
Nouvelobs.com (Avec Ap)
DISPARU DEPUIS 2004
Le journaliste Guy-André Kieffer a été vu, pour la dernière fois, le 16 avril 2004 dans un centre commercial d’Abidjan. De 1984 au début de l’année 2002, il a travaillé pour le quotidien économique français La Tribune. Il s’est, ensuite, installé à Abidjan où il a travaillé comme journaliste indépendant, collaborant à La lettre du Continent ainsi qu’à plusieurs journaux ivoiriens.
Pour l’instant, deux personnes, l’homme d’affaires Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo, et Jean-Tony Oulaï, qui se présente comme un capitaine de l’Armée ivoirienne, ont été mis en examen pour «enlèvement et séquestration», mais pas pour assassinat.
DES PRESSIONS ?
L’un des derniers rebondissements de cette enquête remonte à septembre, lorsqu’une information judiciaire a été ouverte pour «dénonciation calomnieuse» à la suite d’une plainte déposée par le conseiller en justice de l’Elysée, Patrick Ouart. Ce dernier a été accusé par une personne d’avoir fait pression sur elle pour l’empêcher de témoigner dans cette affaire.
La famille du journaliste franco-canadien avait demandé l’ouverture d’une enquête, afin de déterminer si d’éventuelles pressions ont pu être exercées sur ce témoin, qui souhaitait déposer sous la procédure de témoin anonyme.
Patrick Ouart a déposé plainte le 24 septembre à la suite de son audition par les deux juges d’instruction en charge de l’enquête sur la disparition de Guy-André Kieffer.
Nouvelobs.com (Avec Ap)