Si la ligne « faucon » défendue par le ministre de l’Intérieur Cheikh Tidiane Sy passe, l’affaire Macky Sall ne s’arrêterait pas alors au Parquet. Il faut sans doute se rappeler que c’est lui qui a déclenché la machine de guerre contre l’ancien Premier ministre. Allant jusqu’à rendre public un communiqué pour « révéler » des connexions « douteuses » entre Macky Sall et la Président Gabonais Omar Bongo. Une affaire qui a été à deux doigts de créer l’incident diplomatique. Le Gabon, allant jusqu’à envoyer en urgence son ministre des Affaires étrangères Laure Olga Gondjout, pour expliquer au Président Wade, que Bongo n’avait point aucun intérêt à renforcer ses adversaires.
L’enquête a-t-elle permis de confirmer les accusations de blanchiment d’argent sale avancé par le ministère de l’Intérieur. Nos sources répondent par la négative. Mais avancent que l’ancien Premier ministre peut bien être inquiété sur « d’autres affaires ». Lesquelles ? En tout cas, on ne sort pour le moment aucun dossier « en béton ». Et d’autres sources estiment que si le pouvoir avait quelque chose de bien solide sur Macky Sall, il n’aurait pas attendu l’affaire Bongo pour enclencher une procédure judiciaire.
En tout état de cause, l’on estime dans certains cercles du pouvoir, que « toute reculade » dans l’affaire Macky Sall serait une erreur… politique. Et de défendre que dans tous les cas, une inculpation de l’ancien Premier ministre permettrait au moins de semer le doute et de l’installer dans une posture défensive.
En tout cas, la position de Me Abdoulaye Wade qui hésiterait à investir le même chemin de croix que celui qu’il a emprunté dans l’affaire Idy, est déterminante. Certaines sources pensent savoir que les arguments brandis ça et là pour donner une suite judiciaire à l’affaire Macky ne semblent pas trop le convaincre. Lui qui a si peur des effets boomerang sur le plan international. La balle est dans son camp, mais aussi dans le camp du Procureur Ousmane Diagne qui a aussi son mot à dire.
source lobservateur
L’enquête a-t-elle permis de confirmer les accusations de blanchiment d’argent sale avancé par le ministère de l’Intérieur. Nos sources répondent par la négative. Mais avancent que l’ancien Premier ministre peut bien être inquiété sur « d’autres affaires ». Lesquelles ? En tout cas, on ne sort pour le moment aucun dossier « en béton ». Et d’autres sources estiment que si le pouvoir avait quelque chose de bien solide sur Macky Sall, il n’aurait pas attendu l’affaire Bongo pour enclencher une procédure judiciaire.
En tout état de cause, l’on estime dans certains cercles du pouvoir, que « toute reculade » dans l’affaire Macky Sall serait une erreur… politique. Et de défendre que dans tous les cas, une inculpation de l’ancien Premier ministre permettrait au moins de semer le doute et de l’installer dans une posture défensive.
En tout cas, la position de Me Abdoulaye Wade qui hésiterait à investir le même chemin de croix que celui qu’il a emprunté dans l’affaire Idy, est déterminante. Certaines sources pensent savoir que les arguments brandis ça et là pour donner une suite judiciaire à l’affaire Macky ne semblent pas trop le convaincre. Lui qui a si peur des effets boomerang sur le plan international. La balle est dans son camp, mais aussi dans le camp du Procureur Ousmane Diagne qui a aussi son mot à dire.
source lobservateur