L’audition de Mme Sall a été articulée autour de la vie de son défunt fils. Dans une ambiance tendue et devant juges, jurés, prévenus, avocats (dont 15 pour les prévenus), Mme Sall a laissé entendre qu’elle est largement revenue sur le parcours de son défunt fils. « J’ai répondu aux questions du juge avant de faire une déclaration à l’endroit des prévenus. Mon propos a insisté sur le fait qu’on ne devrait point commettre de crime au nom d’une race quelconque », a-t-elle souligné. On se doute bien de l’émotion de l’assistance à entendre cette mère de famille qui a enseigné justement la langue et la civilisation russes pendant 30 ans pour une meilleure compréhension des peuples. Et c’est pourtant dans cette terre russe que son fils a vu le jour par simple hasard de calendrier, vu que la maman était invitée à l’époque, avec d’autres collègues, à l’université Patrice Lumumba. Et c’est sur cette terre de Russie, réputée pour de nombreux crimes racistes, qu’il sera abattu par les quatorze prévenus.
« Les photos du défunt lorsqu’il a été tué par le fusil de chasse, ont été montrées aux seize jurés. Le dirigeant de la bande des prévenus a voulu m’interroger, mais il s’est heurté au refus du juge », a témoigné Mme Sall. Elle n’a pas tari d’éloges sur l’ambassadeur du Sénégal, le général Mountaga Diallo, le consul et le conseiller juridique de l’ambassade. Ces autorités, a-t-elle assuré, ont joué toute leur partition, l’assistant pendant tout son séjour. Tout comme les étudiants africains à Saint-Pétersbourg qui sont venus l’encadrer, la soutenir... Elle a d’ailleurs souligné qu’un étudiant camerounais lui a déclaré que « les étrangers se sentent depuis l’assassinat de Samba plus en sécurité. Samba est notre sauveur ».
Elle a aussi insisté sur sa sécurité assurée par les autorités conformément à une demande de la famille à l’ambassadeur de Russie à Dakar. « J’étais toujours sous bonne escorte et j’ai bénéficié de tous les égards du personnel de sécurité mis à ma disposition », a-t-elle consenti en toute modestie.
« J’ai senti que les autorités russes veulent, dans cette affaire, dire le droit. Les indices que nous avons depuis l’instruction menée dans les règles de l’art, l’arrestation des chefs de l’organisation criminelle, la découverte de nombre de crimes commis tout comme les lourds chefs d’accusation retenus vont dans le sens de faire toute la lumière sur l’affaire de Samba. Le juge n’était pas également obligé de m’entendre », a renseigné Fatou Diop Sall.
D’ici le verdict, de nombreuses affaires mises à jour par l’enquête ouverte après l’assassinat de Samba Lampsar Sall vont être examinées. Et dès le lendemain de l’audition de Mme Sall par la cour de St-Pétersbourg, les témoins et prévenus ont commencé à défiler à la barre.
lesoleil
« Les photos du défunt lorsqu’il a été tué par le fusil de chasse, ont été montrées aux seize jurés. Le dirigeant de la bande des prévenus a voulu m’interroger, mais il s’est heurté au refus du juge », a témoigné Mme Sall. Elle n’a pas tari d’éloges sur l’ambassadeur du Sénégal, le général Mountaga Diallo, le consul et le conseiller juridique de l’ambassade. Ces autorités, a-t-elle assuré, ont joué toute leur partition, l’assistant pendant tout son séjour. Tout comme les étudiants africains à Saint-Pétersbourg qui sont venus l’encadrer, la soutenir... Elle a d’ailleurs souligné qu’un étudiant camerounais lui a déclaré que « les étrangers se sentent depuis l’assassinat de Samba plus en sécurité. Samba est notre sauveur ».
Elle a aussi insisté sur sa sécurité assurée par les autorités conformément à une demande de la famille à l’ambassadeur de Russie à Dakar. « J’étais toujours sous bonne escorte et j’ai bénéficié de tous les égards du personnel de sécurité mis à ma disposition », a-t-elle consenti en toute modestie.
« J’ai senti que les autorités russes veulent, dans cette affaire, dire le droit. Les indices que nous avons depuis l’instruction menée dans les règles de l’art, l’arrestation des chefs de l’organisation criminelle, la découverte de nombre de crimes commis tout comme les lourds chefs d’accusation retenus vont dans le sens de faire toute la lumière sur l’affaire de Samba. Le juge n’était pas également obligé de m’entendre », a renseigné Fatou Diop Sall.
D’ici le verdict, de nombreuses affaires mises à jour par l’enquête ouverte après l’assassinat de Samba Lampsar Sall vont être examinées. Et dès le lendemain de l’audition de Mme Sall par la cour de St-Pétersbourg, les témoins et prévenus ont commencé à défiler à la barre.
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