Le colonel Moussa Fall de la section de recherches de la gendarmerie a bouclé son enquête sur l’affaire Boubacar Kambel Dieng et Karamokho Thioune agressés le 21 juin 2008 au stade Léopold Sédar Senghor lors du match de football Sénégal-Libéria. Selon des sources, l’enquête a établi que trois éléments au moins de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) ont fait des bavures. Le dossier sera transmis au plus tard en début de semaine prochaine au doyen des juges d’instruction. La balle sera ainsi dans le cas de Mahawa Sémou Diouf en charge de l’instruction.
Après le déclenchement de cette affaire, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Cheikh Tidiane Sy, avait demandé à la brigade prévôtale de la police, d’ouvrir une enquête. L’enquête ayant traîné, les avocats des deux victimes ont alors saisi le procureur d’une plainte. Le dossier est ainsi confié au Doyen des juges qui envoie, dans un premier temps, une délégation judiciaire à la police. Plus tard, la police sera dessaisie au profit de la gendarmerie.
Même là aussi, le dossier ne semblait pas avancer. Ce qui avait fait sortir le juge de ses gonds. Dans une interview qu’il avait accordé au journal « Le quotidien », il soutenait : « j’ai relancé. J’ai relancé plusieurs fois. Avant même la gendarmerie, j’avais écrit à la police et j’avais relancé, à ce niveau. J’ai ensuite pris la décision de changer et d’aller vers la gendarmerie ». Pour couper court, il avait conclu à l’intention des journalistes : « il suffit que vous fassiez votre propre travail d’investigation pour voir si le doyen des juges a fait ce qui était en ses moyens pour faire avancer le dossier ou pas », avait-il soutenu.
Après cette sortie, la gendarmerie, sous la supervision du doyen des juges, avait fait la reconstitution des faits au stade Léopold Sédar Senghor.
Une série d’auditions des victimes, des témoins et des mis en cause s’en est suivie. Aujourd’hui tout est fin prêt, note des sources.
www.sen24heures.com
Après le déclenchement de cette affaire, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Cheikh Tidiane Sy, avait demandé à la brigade prévôtale de la police, d’ouvrir une enquête. L’enquête ayant traîné, les avocats des deux victimes ont alors saisi le procureur d’une plainte. Le dossier est ainsi confié au Doyen des juges qui envoie, dans un premier temps, une délégation judiciaire à la police. Plus tard, la police sera dessaisie au profit de la gendarmerie.
Même là aussi, le dossier ne semblait pas avancer. Ce qui avait fait sortir le juge de ses gonds. Dans une interview qu’il avait accordé au journal « Le quotidien », il soutenait : « j’ai relancé. J’ai relancé plusieurs fois. Avant même la gendarmerie, j’avais écrit à la police et j’avais relancé, à ce niveau. J’ai ensuite pris la décision de changer et d’aller vers la gendarmerie ». Pour couper court, il avait conclu à l’intention des journalistes : « il suffit que vous fassiez votre propre travail d’investigation pour voir si le doyen des juges a fait ce qui était en ses moyens pour faire avancer le dossier ou pas », avait-il soutenu.
Après cette sortie, la gendarmerie, sous la supervision du doyen des juges, avait fait la reconstitution des faits au stade Léopold Sédar Senghor.
Une série d’auditions des victimes, des témoins et des mis en cause s’en est suivie. Aujourd’hui tout est fin prêt, note des sources.
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