On a beau retourner le problème des coupures de courant dans tous les sens, on ne comprend pas l’indifférence de nos gouvernants face au calvaire que vivent les sénégalais. Personne ne travaille, les sénégalais ne dorment plus à leur guise, les nuits étant passées à s’éventer, les actes les plus simples de la vie, comme regarder un film, tournent à l’horreur, nos usines ne produisent plus rien, les business plans de toutes les entreprises ont explosé du fait de l’achat de groupes et de carburant pour les faire tourner, et pendant ce temps-là, nos gouvernants sont aux abonnés absents. Ils ne craignent pas l’explosion sociale, allumée par un ras-le-bol généralisé. Me Wade a les pieds dans l’eau à Tanger, l’opposition se promène à New-York pour chauffer 300 manifestants qui sont, eux, loin de vivre les horreurs que l’on traverse ici. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Et pourtant, ils devraient avoir peur de l’imprévisibilité des mouvements de foules excédées par ce mal-vivre qui touche notre quotidien le plus banal et le rend invivable. C’est comme si en fait, ça les arrangeait que la situation puisse devenir irrespirable, avant d’être incontrôlable. Peut-être que de voir la rue s’embraser leur permettrait de masquer leur irresponsabilité.
Quoi de plus dangereux que de laisser prospérer de telles menées et de telles menaces de groupes de citoyens qui même excédés peuvent impunément appeler à la sédition et à la « rue publique » si chère naguère à un certain Abdoulaye Wade ?
Un raisonnement pas si absurde que ça, face à l’indifférence presque calculée des pouvoirs publics, laisserait penser qu’un scénario catastrophe leur ferait presque plaisir, et que devant ces menaces de troubles graves, ils souhaiteraient presque que cela arrive, afin d’aboutir à un report d’élections.
Du pain béni pour ceux qui avaient programmé ce report, l’avaient théorisé, et qui permettrait de mettre plein de personnes parmi les plus importantes de ce régime à l’abri, avec leurs biens en même temps. C’est de la fiction, certes, mais comment expliquer ce laisser-aller, qui ressemble à un « laissons les choses pourrir », pour ramasser les bénéfices sur un tas de cendres. C’est un jeu risqué que de laisser s’ouvrir la boîte de pandore et de jouer aux apprentis sorciers. Il arrive que certains se mettent à cracher le feu face au ventilateur. Avec tous les effets que cela peut produire. Un sacré retour de flammes.
Nettali.net
Et pourtant, ils devraient avoir peur de l’imprévisibilité des mouvements de foules excédées par ce mal-vivre qui touche notre quotidien le plus banal et le rend invivable. C’est comme si en fait, ça les arrangeait que la situation puisse devenir irrespirable, avant d’être incontrôlable. Peut-être que de voir la rue s’embraser leur permettrait de masquer leur irresponsabilité.
Quoi de plus dangereux que de laisser prospérer de telles menées et de telles menaces de groupes de citoyens qui même excédés peuvent impunément appeler à la sédition et à la « rue publique » si chère naguère à un certain Abdoulaye Wade ?
Un raisonnement pas si absurde que ça, face à l’indifférence presque calculée des pouvoirs publics, laisserait penser qu’un scénario catastrophe leur ferait presque plaisir, et que devant ces menaces de troubles graves, ils souhaiteraient presque que cela arrive, afin d’aboutir à un report d’élections.
Du pain béni pour ceux qui avaient programmé ce report, l’avaient théorisé, et qui permettrait de mettre plein de personnes parmi les plus importantes de ce régime à l’abri, avec leurs biens en même temps. C’est de la fiction, certes, mais comment expliquer ce laisser-aller, qui ressemble à un « laissons les choses pourrir », pour ramasser les bénéfices sur un tas de cendres. C’est un jeu risqué que de laisser s’ouvrir la boîte de pandore et de jouer aux apprentis sorciers. Il arrive que certains se mettent à cracher le feu face au ventilateur. Avec tous les effets que cela peut produire. Un sacré retour de flammes.
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