Les dés sont pipés
Bienvenue dans le culte de la médiocrité, un univers où les perdants sont hautement récompensés. Si le fils avait gagné la mairie de Dakar, le père le mettrait sûrement au Palais le lendemain. Les deux peuvent encore rêvasser. Il y a quelques semaines seulement, ASI déposait le bilan et consommait avec amertume son divorce imaginaire ou forcé d’avec la RAM qui lui a toujours servi de béquille depuis la création de la compagnie le 2 novembre 2000. Pour des raisons que seuls Wade père et fils peuvent expliquer, l’Etat du Sénégal voulait déposséder les sujets du Roi pour ensuite devenir acteur majoritaire d’ASI, alors que dans la foulée, ce même Etat s’apprêtait à brader un précieux bijou de famille pour la bagatelle de 200 milliards de Francs, quitte à devenir minoritaire dans le capital de la société de télécommunications. Y comprenez-vous quelque chose, ne serait-ce qu’un semblant de logique ? Rappelez-vous quelques jours suivant le « dépôt de bilan » d’ASI, des noms ont circulé : Algériens, Soudaniens et que sais-je encore ? Que de rumeurs pour nourrir la presse alimentaire, ces petits paresseux qui ne cherchent pas à creuser l’info. C’était juste pour noyer le poisson, chasser Jean par la grande porte pour faire revenir Paul par la petite, en compagnie de Claude. Le dépôt de bilan d’ASI n’est pas fortuit, tout a été calculé depuis le début, uniquement pour permettre au rejeton des urnes de se remettre en selle.
Qui se cachait derrière Zam Zam ?
Quoiqu’on puisse reprocher à la gestion assez controversée d’ASI par les Marocains, on peut douter de la bonne foi de l’Etat du Sénégal quant à sa volonté réelle de sauver la compagnie que les « voyages planétaires » ont partiellement mis à genoux : plus de 60 milliards de dettes pour un chiffre d’affaire de 70 milliards de Francs. Pis, ASI s’est vu retirer récemment « sans motif et sans préavis », un marché de 8 milliards de Francs pour le transport des pèlerins sénégalais au profit des DC10 de la fictive Zam-Zam et ses « cars rapides » volants qui ont failli coûter au Sénégal un « Joola » bis. Rassurez-vous, cette Zam Zam que certains Sénégalais veulent faire passer pour une compagnie saoudienne n’a évidemment rien à voir avec la Zam Zam-Cola, cette marque iranienne de boissons gazeuses interdite en Arabie Saoudite et qui a été victime d’une fatwa du Conseil des Oulémas qui jugent le nom de la fontaine « Zam Zam » assez sacré pour être commercialisé. On ne vous dit pas tout.
A défaut d’arriver à quelque chose de sérieux avec Zam Zam,
On crée une nouvelle compagnie
Et surtout, n’en voulez pas aux « sén-actrices » Ngoné Ndoye et Sokhna Dieng qui ne sont pas allées au bout de leur logique suite à leur soi-disant coup de gueule contre les responsables de la compagnie des « cars rapides des airs ». Force est de reconnaître que notre République regorge de talentueux vanneurs professionnels qui savent amuser la galerie. En tout état de cause, beaucoup de départements et sociétés relevant des super-ministères confiés à Karim Wade risquent de connaître le même épilogue que la défunte compagnie sénégalaise. C’est toujours la RAM qui gère Air Sénégal International. Ce qui a changé, ou ce qui va changer, c’est le nom de la compagnie, avec l’immixtion du fils du Président dont les « amis et collègues » banquiers s’apprêtent à rejoindre le Sénégal pour « recapitaliser » la défunte ASI comme l’ont été les ICS et la Sonacos. Pas besoin de faire des études supérieures pour comprendre la machination, çà saute tellement aux yeux. Parfois nos braves journalistes cherchent tellement loin alors que c’est si proche, si facile à deviner. A quand le prochain scénario ?
Momar Mbaye
http://mbayemomar.over-blog.net/
Bienvenue dans le culte de la médiocrité, un univers où les perdants sont hautement récompensés. Si le fils avait gagné la mairie de Dakar, le père le mettrait sûrement au Palais le lendemain. Les deux peuvent encore rêvasser. Il y a quelques semaines seulement, ASI déposait le bilan et consommait avec amertume son divorce imaginaire ou forcé d’avec la RAM qui lui a toujours servi de béquille depuis la création de la compagnie le 2 novembre 2000. Pour des raisons que seuls Wade père et fils peuvent expliquer, l’Etat du Sénégal voulait déposséder les sujets du Roi pour ensuite devenir acteur majoritaire d’ASI, alors que dans la foulée, ce même Etat s’apprêtait à brader un précieux bijou de famille pour la bagatelle de 200 milliards de Francs, quitte à devenir minoritaire dans le capital de la société de télécommunications. Y comprenez-vous quelque chose, ne serait-ce qu’un semblant de logique ? Rappelez-vous quelques jours suivant le « dépôt de bilan » d’ASI, des noms ont circulé : Algériens, Soudaniens et que sais-je encore ? Que de rumeurs pour nourrir la presse alimentaire, ces petits paresseux qui ne cherchent pas à creuser l’info. C’était juste pour noyer le poisson, chasser Jean par la grande porte pour faire revenir Paul par la petite, en compagnie de Claude. Le dépôt de bilan d’ASI n’est pas fortuit, tout a été calculé depuis le début, uniquement pour permettre au rejeton des urnes de se remettre en selle.
Qui se cachait derrière Zam Zam ?
Quoiqu’on puisse reprocher à la gestion assez controversée d’ASI par les Marocains, on peut douter de la bonne foi de l’Etat du Sénégal quant à sa volonté réelle de sauver la compagnie que les « voyages planétaires » ont partiellement mis à genoux : plus de 60 milliards de dettes pour un chiffre d’affaire de 70 milliards de Francs. Pis, ASI s’est vu retirer récemment « sans motif et sans préavis », un marché de 8 milliards de Francs pour le transport des pèlerins sénégalais au profit des DC10 de la fictive Zam-Zam et ses « cars rapides » volants qui ont failli coûter au Sénégal un « Joola » bis. Rassurez-vous, cette Zam Zam que certains Sénégalais veulent faire passer pour une compagnie saoudienne n’a évidemment rien à voir avec la Zam Zam-Cola, cette marque iranienne de boissons gazeuses interdite en Arabie Saoudite et qui a été victime d’une fatwa du Conseil des Oulémas qui jugent le nom de la fontaine « Zam Zam » assez sacré pour être commercialisé. On ne vous dit pas tout.
A défaut d’arriver à quelque chose de sérieux avec Zam Zam,
On crée une nouvelle compagnie
Et surtout, n’en voulez pas aux « sén-actrices » Ngoné Ndoye et Sokhna Dieng qui ne sont pas allées au bout de leur logique suite à leur soi-disant coup de gueule contre les responsables de la compagnie des « cars rapides des airs ». Force est de reconnaître que notre République regorge de talentueux vanneurs professionnels qui savent amuser la galerie. En tout état de cause, beaucoup de départements et sociétés relevant des super-ministères confiés à Karim Wade risquent de connaître le même épilogue que la défunte compagnie sénégalaise. C’est toujours la RAM qui gère Air Sénégal International. Ce qui a changé, ou ce qui va changer, c’est le nom de la compagnie, avec l’immixtion du fils du Président dont les « amis et collègues » banquiers s’apprêtent à rejoindre le Sénégal pour « recapitaliser » la défunte ASI comme l’ont été les ICS et la Sonacos. Pas besoin de faire des études supérieures pour comprendre la machination, çà saute tellement aux yeux. Parfois nos braves journalistes cherchent tellement loin alors que c’est si proche, si facile à deviner. A quand le prochain scénario ?
Momar Mbaye
http://mbayemomar.over-blog.net/