Ainsi nous remarquons depuis l'annonce de la construction d'un Aéroport International à Diass (AIBD), que beaucoup de sénégalais se ruent vers cette localité pour y acheter un terrain à usage d'habitation ou de commerce. Le sénégal fait malheureusement parti des rares pays où certains habitants sans foi ni loi construisent sans autorisation sous les fils à Haute Tension (+60 000 Volts) ou y entretiennent des commerces en défiant toutes les lois en vigueur. Il faut interdire toute construction à moins de 200 m des lignes HT. Des études épidémiologiques assez récentes réalisées par un chercheur de l' Université d' oxford en Grande Bretagne montrent des risques réels de leucémie pour les enfants résidant à proximité (de 0 à 600mètres) d'une ligne à haute tension.
Ce nouvel aéroport de Diass peut certes aider à décongestionner Dakar en créant un centre économique vers Diamniadio-Sébikotane. Cette zone urbaine servira de moteur à la croissance économique et au développement. Toutefois il faut éviter que les populations s'installent anarchiquement près des pistes.
J'ai mis les pieds dans une centaine d' aéroports et je n'ai jamais vu un aéroport construit au centre d'une ville. Dans tous les pays du monde, les autorités se sont toujours arrangées pour construire les installations aéroportuaires ou les bases aériennes loin des habitations.
Dakar-Yoff a ses débuts n'avait que les paisibles pêcheurs habitants les villages de Yoff, Ngor et Ouakam comme voisin. Il y avait aussi un mur de protection qui délimitait les contours. La base aérienne de Thies qui abrite aujourdh'hui l' ENOA était derrière l'école primaire d'application de l´ École Normale William Ponty ou j'ai eu mon certificat d'études primaires en 1974. L' aérodrome de Saint-Louis fut construit à quelques Kilomètres du camp militaire de Dakhar-Bango et à 8 kilomètres de la ville. L'aérodrome de Kolda, de Ziguinchor ou du Cap Skirring pour ne citer que ceux la sont de bons exemples qui montrent que nos installations aéroportuaires ont toujours été implantées loins des populations.
Donc ce sont généralement les personnes qui vont construire leurs habitations, leurs lieux de travail ou vivre tout près des pistes pour après protester contre le bruit, la pollution.... Je tire ainsi une sonnette d'alarme et lance un appel aux autorités compétentes pour prendre les mesures necessaires afin que ce mouvements dus à l'ignorance entre autre soient vite étouffés. Il faut lutter contre la bidonvilisation avec tout ce que cela comporte en termes de manque d’assainissement, d’eau, d’accès à la santé, à l’éducation..... Déjà devant l'entrée des chantiers de l'AIBD on voit la présence de constructions sauvages servant de gargottes pour la restauration.
La mise en service de cet aéroport constituera sans doute une véritable menace pour l' environne ment (la réserve et forêt de Bandia) sont à quelques pas. L'intensification du trafic aura aussi des conséquences. Mais on ne peut faire des omelettes san casser des oeufs.
Les avions décollent et atterrissent, déversant la moitié de leur réservoir de kérosène à chaque mouvement et polluant aussi l'atmosphère sur tous les aéroports du monde.La pollution atmosphérique et les nuisances sonores autour des aéroports et sous les couloirs aériens sont un problème environnemental et de santé publique reconnu par toutes les autorités sanitaires. Enfants asthmatiques, adultes atteints de bronchites chroniques tels sont les effets de la vie à proximité des aéroports ayant une forte densité de fréquentation.
Il faut dès à présent penser à sécuriser l'espace autour de l'aéroport, en évitant surtout l'installation des populations près des pistes ou des couloirs aériens. Pour cela il faut impérativement sensibiliser les populations sur les risques encourus en cas de non-respect des normes sécuritaires de la navigation aérienne. Des perturbations sont possibles et peuvent venir des habitations situés prés de la piste.
Les servitudes aéronautiques sont des éléments incontournables de la navigation aérienne. Des signaux diffusés sont captés par les aéronefs. Les tours de contrôle qui existent dans tous les aéroports sont chargés de guider les aéronefs dans les phases de décollage, de vol et d'atterrissage. Il ne faut surtout pas que les liaisons entre la tour de contrôle et les avions soient pertubées par les riverains de la piste. Lorsque ces zones sont occupées, les informations peuvent ne plus être fiables en causant des perturbations et/ou entrainer des crashs et des collisions.
Établir des garde-fous aux abords de Diass, pour éviter l’occupation anarchique, ce qui constitue ''un réel danger'' pour la navigation aérienne. Il est aussi impératif de laisser les pistes et couloirs aériens libres car des dangers peuvent venir de décollages interrompus. Bien que les aéroports modernes soient dotés d'instruments qu'il faut pour aider les avions à décoller ou se poser sans difficulté. Nous pensons que l'AIBD aura également tout le matériel pour des procédures de décollage et atterrissage standards.
N'attendons pas qu'il ait des accidents d'avions en raison du manque de visibilité ou autre .... pour réagir. Dans un pays comme le Nigéria, 131 accidents d'avion ont été enregistrés entre 1967 et 2012 faisant plusieurs victimes.
Comme je l'ai toujours soutenu et écrit: le projet de construction de l'Aéroport de Diass est une bonne idée. Il ne fallait surtout pas attendre que l'Aéroport Léopold Sédar Senghor (ALSS) soit saturé pour construire un second aéroport international. Ainsi on pourra lutter contre l'exode rurale et l’urbanisation galopante de la presqu'île.
Les populations rurales continueront à migrer vers les zones urbaines tant qu'il n y aura pas de solutions pour créer des emplois stables et contrer des catastrophes, comme la sécheresse, par l'implantation de lacs artificiels, la pratique de la culture au goutte-à-goutte....pour lutter contre la pauvreté dans le monde rural.
Les populations vont continuer à bouger pour plusieurs raisons: le travail, l'éducation, les soins de santé.... l' amélioration des conditions de vie. Mais il faut planifier pour éviter que des bidonvilles ne se développent.
Certaines personnes sont parfois abusées de leur naïveté par des courtiers et/ou coutumiers parce qu’elles veulent avoir impérativement un terrain pour se loger. Des erreurs ont été faites parce qu'on a laissé les populations s'installer sur certains sites. Parceque quelqu’on leur a vendu un terrain avec la complicité d’une personne des domaines ou du cadastre.
Il ne faut pas attendre que les gens déboursent des millions de francs pour leur demender de déguerpir. Aussi entre certaines pratiques coutumières et les usages modernes il y a parfois une conciliation difficile.
Le probléme de l'installation anarchique des populations près des pistes n'aura pas seulement des répercussions sur les servitudes aéronautiques. Il y a aussi le fait que ces populations s' exposent
aux émissions de substances nocives par les avions qui peuvent avoir des répercussions sur leur santé. Le trafic aérien entraine une grande pollution de l'air, du bruit et pose ainsi des problèmes de santé publique. Ainsi les avions emettent des polluants qui sont: - Le monoxyde (gaz inodore qui se dilue très facilement dans l'air ambiant. C'est un poison pour l'hémoglobine. Il est toxique et mortel en grande concentration ) - Le dioxyde de carbone, le dioxyde de soufre trés irritant pour les voies respiratoires. - Les composés organiques volatiles (suies, benzène...) réputés cancérogène. - Des oxydes d'azotes (qui provoquent des troubles respiratoires...) - De l' ozone produit par la réaction des oxydes d'azote des gaz d' échappement et des hydrocarbures imbrûlés avec l'oxygéne de l'air. Avec les fortes températures son évacuation vers les couches supérieures de l'atmosphère n'est pas assurée. L' ozone irrite les poumons.
D' autres gaz sont aussi émis. Le transport des polluants dans l’atmosphère et leurs transformations chimiques ne seront pas évoqués ici.
Mais il faut noter que les émissions gazeuses toxiques auront un impact beaucoup plus inquiétant dans le voisinage des pistes.
Les concentrations des polluants dans l’air ambiant peuvent être mesurées par des instruments de surveillance de la qualité de l'air. Ainsi on pourra connaître les teneurs auxquelles les populations sont exposées. Dans certains pays comme la suisse des valeurs limites horaires et journalières ont été fixées: 100 µg/m³ pour le dioxyde de soufre et 80 µg/m³ pour le dioxyde d'azote
qui peuvent causer des , des difficultés respiratoires, des irritations ou encore des lésions pouvant même entraîner des .
Le trafic aérien est une source non négligeable de pollution car il exige une grande quantité de ké rosène. Le kéroséne comme combustible a les mêmes effets que le charbon. Il rejette dans l' atmos phère des particules de gaz carboniques.
Les traînées de condensation ont un impact sur la formation de certains nuages (de haute altitude).
Au ralenti et au roulage au sol, il se dégage beaucoup de Monoxyde de carbone et d'hydrocarbures mais relativement peu d'oxydes d'azote. Au décollage et en montée les émissions d'oxyde d'azote et de particules solides (suies) sont élevées, celles de monoxyde de carbone et d' hydrocarbures relativement faibles.
De nombreuses études démontrent le rôle joué par la pollution atmosphérique dans les problèmes de santé publique. Le nombre d'hospitalisations pour asthme va augmenter. Le kérosène est proche du gazole quant aux émissions résultant de la combustion.
Enfin il y aura le bruit ahurdissant des réacteurs qui va se poser en fonction de son intensité et de sa fréquence.
Le transport aérien est responsable de nuisances sonores importantes pour les riverains des aéro ports, et ceux qui habitent à proximité des couloirs aériens avec les conséquences désagréables que cela a.
Le bruit produit par l'aviation a des effets sur les oreilles et peut aussi perturber le sommeil, le comportement et l’organisme en général. Il agit sur notre santé. Les effets immédiats se caractéri sent par: une augmentation de la tension artérielle de la fréquence cardiaque et une diminution de l'attention, de la vigilance, de la mémorisation. Les plus vulnérables sont les personnes âgées avec des risques d'accidents vasculaires. Les troubles se caractérisent par : des stress, des insomnies entre autres mais aussi un comportement dépressif.
Des études épidémiologiques pour évaluer les effets de la pollution due au trafic aérien sur les personnes habitant à proximité des aéroports ont été menées dans certains pays.
Nous devons en parler avant que la situation n'empire. Bien que: les dangers liés à la pollution ne sont pas pour l'instant la préoccupation des populations. Mais dans quelques années aprés la mise.
Les trafics aériens et le fonctionnement des aéroports font l'objet de contestations croissantes de la part des populations riveraines, en raison notamment des effets environnementaux et sanitaires induits. A ce titre, le bruit généré par les avions est particulièrement invoqué comme un facteur de dégradation de leur bien-être. La lutte contre le bruit doit être une priorité de santé publique.
Diagne Météo
Allemagne
Ce nouvel aéroport de Diass peut certes aider à décongestionner Dakar en créant un centre économique vers Diamniadio-Sébikotane. Cette zone urbaine servira de moteur à la croissance économique et au développement. Toutefois il faut éviter que les populations s'installent anarchiquement près des pistes.
J'ai mis les pieds dans une centaine d' aéroports et je n'ai jamais vu un aéroport construit au centre d'une ville. Dans tous les pays du monde, les autorités se sont toujours arrangées pour construire les installations aéroportuaires ou les bases aériennes loin des habitations.
Dakar-Yoff a ses débuts n'avait que les paisibles pêcheurs habitants les villages de Yoff, Ngor et Ouakam comme voisin. Il y avait aussi un mur de protection qui délimitait les contours. La base aérienne de Thies qui abrite aujourdh'hui l' ENOA était derrière l'école primaire d'application de l´ École Normale William Ponty ou j'ai eu mon certificat d'études primaires en 1974. L' aérodrome de Saint-Louis fut construit à quelques Kilomètres du camp militaire de Dakhar-Bango et à 8 kilomètres de la ville. L'aérodrome de Kolda, de Ziguinchor ou du Cap Skirring pour ne citer que ceux la sont de bons exemples qui montrent que nos installations aéroportuaires ont toujours été implantées loins des populations.
Donc ce sont généralement les personnes qui vont construire leurs habitations, leurs lieux de travail ou vivre tout près des pistes pour après protester contre le bruit, la pollution.... Je tire ainsi une sonnette d'alarme et lance un appel aux autorités compétentes pour prendre les mesures necessaires afin que ce mouvements dus à l'ignorance entre autre soient vite étouffés. Il faut lutter contre la bidonvilisation avec tout ce que cela comporte en termes de manque d’assainissement, d’eau, d’accès à la santé, à l’éducation..... Déjà devant l'entrée des chantiers de l'AIBD on voit la présence de constructions sauvages servant de gargottes pour la restauration.
La mise en service de cet aéroport constituera sans doute une véritable menace pour l' environne ment (la réserve et forêt de Bandia) sont à quelques pas. L'intensification du trafic aura aussi des conséquences. Mais on ne peut faire des omelettes san casser des oeufs.
Les avions décollent et atterrissent, déversant la moitié de leur réservoir de kérosène à chaque mouvement et polluant aussi l'atmosphère sur tous les aéroports du monde.La pollution atmosphérique et les nuisances sonores autour des aéroports et sous les couloirs aériens sont un problème environnemental et de santé publique reconnu par toutes les autorités sanitaires. Enfants asthmatiques, adultes atteints de bronchites chroniques tels sont les effets de la vie à proximité des aéroports ayant une forte densité de fréquentation.
Il faut dès à présent penser à sécuriser l'espace autour de l'aéroport, en évitant surtout l'installation des populations près des pistes ou des couloirs aériens. Pour cela il faut impérativement sensibiliser les populations sur les risques encourus en cas de non-respect des normes sécuritaires de la navigation aérienne. Des perturbations sont possibles et peuvent venir des habitations situés prés de la piste.
Les servitudes aéronautiques sont des éléments incontournables de la navigation aérienne. Des signaux diffusés sont captés par les aéronefs. Les tours de contrôle qui existent dans tous les aéroports sont chargés de guider les aéronefs dans les phases de décollage, de vol et d'atterrissage. Il ne faut surtout pas que les liaisons entre la tour de contrôle et les avions soient pertubées par les riverains de la piste. Lorsque ces zones sont occupées, les informations peuvent ne plus être fiables en causant des perturbations et/ou entrainer des crashs et des collisions.
Établir des garde-fous aux abords de Diass, pour éviter l’occupation anarchique, ce qui constitue ''un réel danger'' pour la navigation aérienne. Il est aussi impératif de laisser les pistes et couloirs aériens libres car des dangers peuvent venir de décollages interrompus. Bien que les aéroports modernes soient dotés d'instruments qu'il faut pour aider les avions à décoller ou se poser sans difficulté. Nous pensons que l'AIBD aura également tout le matériel pour des procédures de décollage et atterrissage standards.
N'attendons pas qu'il ait des accidents d'avions en raison du manque de visibilité ou autre .... pour réagir. Dans un pays comme le Nigéria, 131 accidents d'avion ont été enregistrés entre 1967 et 2012 faisant plusieurs victimes.
Comme je l'ai toujours soutenu et écrit: le projet de construction de l'Aéroport de Diass est une bonne idée. Il ne fallait surtout pas attendre que l'Aéroport Léopold Sédar Senghor (ALSS) soit saturé pour construire un second aéroport international. Ainsi on pourra lutter contre l'exode rurale et l’urbanisation galopante de la presqu'île.
Les populations rurales continueront à migrer vers les zones urbaines tant qu'il n y aura pas de solutions pour créer des emplois stables et contrer des catastrophes, comme la sécheresse, par l'implantation de lacs artificiels, la pratique de la culture au goutte-à-goutte....pour lutter contre la pauvreté dans le monde rural.
Les populations vont continuer à bouger pour plusieurs raisons: le travail, l'éducation, les soins de santé.... l' amélioration des conditions de vie. Mais il faut planifier pour éviter que des bidonvilles ne se développent.
Certaines personnes sont parfois abusées de leur naïveté par des courtiers et/ou coutumiers parce qu’elles veulent avoir impérativement un terrain pour se loger. Des erreurs ont été faites parce qu'on a laissé les populations s'installer sur certains sites. Parceque quelqu’on leur a vendu un terrain avec la complicité d’une personne des domaines ou du cadastre.
Il ne faut pas attendre que les gens déboursent des millions de francs pour leur demender de déguerpir. Aussi entre certaines pratiques coutumières et les usages modernes il y a parfois une conciliation difficile.
Le probléme de l'installation anarchique des populations près des pistes n'aura pas seulement des répercussions sur les servitudes aéronautiques. Il y a aussi le fait que ces populations s' exposent
aux émissions de substances nocives par les avions qui peuvent avoir des répercussions sur leur santé. Le trafic aérien entraine une grande pollution de l'air, du bruit et pose ainsi des problèmes de santé publique. Ainsi les avions emettent des polluants qui sont: - Le monoxyde (gaz inodore qui se dilue très facilement dans l'air ambiant. C'est un poison pour l'hémoglobine. Il est toxique et mortel en grande concentration ) - Le dioxyde de carbone, le dioxyde de soufre trés irritant pour les voies respiratoires. - Les composés organiques volatiles (suies, benzène...) réputés cancérogène. - Des oxydes d'azotes (qui provoquent des troubles respiratoires...) - De l' ozone produit par la réaction des oxydes d'azote des gaz d' échappement et des hydrocarbures imbrûlés avec l'oxygéne de l'air. Avec les fortes températures son évacuation vers les couches supérieures de l'atmosphère n'est pas assurée. L' ozone irrite les poumons.
D' autres gaz sont aussi émis. Le transport des polluants dans l’atmosphère et leurs transformations chimiques ne seront pas évoqués ici.
Mais il faut noter que les émissions gazeuses toxiques auront un impact beaucoup plus inquiétant dans le voisinage des pistes.
Les concentrations des polluants dans l’air ambiant peuvent être mesurées par des instruments de surveillance de la qualité de l'air. Ainsi on pourra connaître les teneurs auxquelles les populations sont exposées. Dans certains pays comme la suisse des valeurs limites horaires et journalières ont été fixées: 100 µg/m³ pour le dioxyde de soufre et 80 µg/m³ pour le dioxyde d'azote
qui peuvent causer des , des difficultés respiratoires, des irritations ou encore des lésions pouvant même entraîner des .
Le trafic aérien est une source non négligeable de pollution car il exige une grande quantité de ké rosène. Le kéroséne comme combustible a les mêmes effets que le charbon. Il rejette dans l' atmos phère des particules de gaz carboniques.
Les traînées de condensation ont un impact sur la formation de certains nuages (de haute altitude).
Au ralenti et au roulage au sol, il se dégage beaucoup de Monoxyde de carbone et d'hydrocarbures mais relativement peu d'oxydes d'azote. Au décollage et en montée les émissions d'oxyde d'azote et de particules solides (suies) sont élevées, celles de monoxyde de carbone et d' hydrocarbures relativement faibles.
De nombreuses études démontrent le rôle joué par la pollution atmosphérique dans les problèmes de santé publique. Le nombre d'hospitalisations pour asthme va augmenter. Le kérosène est proche du gazole quant aux émissions résultant de la combustion.
Enfin il y aura le bruit ahurdissant des réacteurs qui va se poser en fonction de son intensité et de sa fréquence.
Le transport aérien est responsable de nuisances sonores importantes pour les riverains des aéro ports, et ceux qui habitent à proximité des couloirs aériens avec les conséquences désagréables que cela a.
Le bruit produit par l'aviation a des effets sur les oreilles et peut aussi perturber le sommeil, le comportement et l’organisme en général. Il agit sur notre santé. Les effets immédiats se caractéri sent par: une augmentation de la tension artérielle de la fréquence cardiaque et une diminution de l'attention, de la vigilance, de la mémorisation. Les plus vulnérables sont les personnes âgées avec des risques d'accidents vasculaires. Les troubles se caractérisent par : des stress, des insomnies entre autres mais aussi un comportement dépressif.
Des études épidémiologiques pour évaluer les effets de la pollution due au trafic aérien sur les personnes habitant à proximité des aéroports ont été menées dans certains pays.
Nous devons en parler avant que la situation n'empire. Bien que: les dangers liés à la pollution ne sont pas pour l'instant la préoccupation des populations. Mais dans quelques années aprés la mise.
Les trafics aériens et le fonctionnement des aéroports font l'objet de contestations croissantes de la part des populations riveraines, en raison notamment des effets environnementaux et sanitaires induits. A ce titre, le bruit généré par les avions est particulièrement invoqué comme un facteur de dégradation de leur bien-être. La lutte contre le bruit doit être une priorité de santé publique.
Diagne Météo
Allemagne