Ainsi, les décès annuels dus au Sida devraient s’établir à 3 750 en 2010 contre 2 420 en 2004, soit une augmentation de 60 %.
Ces révélations ont été faites hier lors d’un atelier de restitution d’un projet d’amélioration de la réponse au Vih/Sida en milieu scolaire.
Les acteurs ont rappelé l’un des principaux objectifs généraux du Plan stratégique (2007-2011) de lutte contre le Sida : maintenir la prévalence du Vih à moins de 2 %. Car, indiquent-ils, au-delà de ce taux, la pandémie devient difficilement contrôlable. A la lecture de leurs propos, le Sénégal risque sérieusement de voir son taux de prévalence de 0,7 % s’effriter au fil des années pour cause, entre autres, de mauvaises politiques en matière de ciblage des destinataires des messages.
Les différents orateurs ont constaté avec regret que les pays africains sont toujours étranglés par des croyances socio-religieuses en rapport avec les mariages précoces, la frilosité devant l’emploi des préservatifs etc.
Ils ont assuré de la nécessité d’appuyer les politiques qui ciblent les jeunes en les sensibilisant davantage et même, en faisant d’eux des vecteurs de transmission de messages. La meilleure manière, selon les intervenants, est de passer par la formation des élèves, de leurs parents et professeurs sur le dépistage volontaire, la promotion des droits des personnes vivant avec le Vih.
C’est dans ce contexte lugubre que s’inscrit le projet «Amélioration de la réponse au Vih/Sida en milieu scolaire par le dépistage volontaire, la promotion des Droits Humains et la Communication» de l’Association Asprocide, en partenariat avec l’Ong Sida Services et sous la tutelle financière d’Osiwa.
Les initiateurs de ce programme pensent pouvoir amoindrir les risques à travers les établissements secondaires «potentiellement à risques, si aucune mesure concrète n’est prise pour lutter contre certains comportements». Selon Sidy Diop, président d’Asprocide, il est nécessaire de songer, outre la promotion du dépistage volontaire, à une utilisation des techniques de l’information et de la communication auprès des élèves de seconde de trois établissements de Dakar : le le Collège Sacré-Cœur et les lycées Blaise Diagne et Parcelles Assainies.
source le quotidien
Ces révélations ont été faites hier lors d’un atelier de restitution d’un projet d’amélioration de la réponse au Vih/Sida en milieu scolaire.
Les acteurs ont rappelé l’un des principaux objectifs généraux du Plan stratégique (2007-2011) de lutte contre le Sida : maintenir la prévalence du Vih à moins de 2 %. Car, indiquent-ils, au-delà de ce taux, la pandémie devient difficilement contrôlable. A la lecture de leurs propos, le Sénégal risque sérieusement de voir son taux de prévalence de 0,7 % s’effriter au fil des années pour cause, entre autres, de mauvaises politiques en matière de ciblage des destinataires des messages.
Les différents orateurs ont constaté avec regret que les pays africains sont toujours étranglés par des croyances socio-religieuses en rapport avec les mariages précoces, la frilosité devant l’emploi des préservatifs etc.
Ils ont assuré de la nécessité d’appuyer les politiques qui ciblent les jeunes en les sensibilisant davantage et même, en faisant d’eux des vecteurs de transmission de messages. La meilleure manière, selon les intervenants, est de passer par la formation des élèves, de leurs parents et professeurs sur le dépistage volontaire, la promotion des droits des personnes vivant avec le Vih.
C’est dans ce contexte lugubre que s’inscrit le projet «Amélioration de la réponse au Vih/Sida en milieu scolaire par le dépistage volontaire, la promotion des Droits Humains et la Communication» de l’Association Asprocide, en partenariat avec l’Ong Sida Services et sous la tutelle financière d’Osiwa.
Les initiateurs de ce programme pensent pouvoir amoindrir les risques à travers les établissements secondaires «potentiellement à risques, si aucune mesure concrète n’est prise pour lutter contre certains comportements». Selon Sidy Diop, président d’Asprocide, il est nécessaire de songer, outre la promotion du dépistage volontaire, à une utilisation des techniques de l’information et de la communication auprès des élèves de seconde de trois établissements de Dakar : le le Collège Sacré-Cœur et les lycées Blaise Diagne et Parcelles Assainies.
source le quotidien