Le Fonds Monétaire International octroie de bons points au Sénégal en matière d’équilibre des finances publiques. Son représentant résident interrogé ce 14 avril par Rfi pense que le gouvernement a fait des progrès significatifs pour réduire les dépenses publiques, apurer la dette intérieure et réformer les finances publiques.
En revanche, Alex Ségura s’inquiète des tensions de trésorerie dans le secteur de l’énergie qui « pose encore problème ». Selon lui, « la Senelec et la Sar accumulent un stock d’arriérés et de dettes fiscales très important et que tout cela doit être assaini, sinon, c’est l’ensemble des efforts d’assainissement des finances publiques qui risquent d’être remis en cause ».
Alex Segura déclare également qu’il faut beaucoup plus d’efforts pour améliorer l’efficacité et la transparence dans la gestion du secteur de l’énergie. Il donne l’exemple d’une pratique qui n’est pas en adéquation avec ce qui se fait sur le plan international. Des impôts sont collectés directement par la Sar, alors qu’à l’en croire, ils devraient être recouvrés par le trésor public ou la Direction Générale des Impôts.
Le patron du Fmi au Sénégal estime aussi qu’il faut beaucoup plus de transparence dans la gestion de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers. Il suggère que « cela se fasse par appel d’offres au lieu d’utiliser des pratiques de gré à gré à chaque fois qu’on veuille acheter un bateau de brut ».
Les services du ministère incriminé démentent les propos du plus haut représentant du FMI au Sénégal, Alex Segura et promettent une réponse dans les prochains jours.
- Par Hassan -
nettali
En revanche, Alex Ségura s’inquiète des tensions de trésorerie dans le secteur de l’énergie qui « pose encore problème ». Selon lui, « la Senelec et la Sar accumulent un stock d’arriérés et de dettes fiscales très important et que tout cela doit être assaini, sinon, c’est l’ensemble des efforts d’assainissement des finances publiques qui risquent d’être remis en cause ».
Alex Segura déclare également qu’il faut beaucoup plus d’efforts pour améliorer l’efficacité et la transparence dans la gestion du secteur de l’énergie. Il donne l’exemple d’une pratique qui n’est pas en adéquation avec ce qui se fait sur le plan international. Des impôts sont collectés directement par la Sar, alors qu’à l’en croire, ils devraient être recouvrés par le trésor public ou la Direction Générale des Impôts.
Le patron du Fmi au Sénégal estime aussi qu’il faut beaucoup plus de transparence dans la gestion de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers. Il suggère que « cela se fasse par appel d’offres au lieu d’utiliser des pratiques de gré à gré à chaque fois qu’on veuille acheter un bateau de brut ».
Les services du ministère incriminé démentent les propos du plus haut représentant du FMI au Sénégal, Alex Segura et promettent une réponse dans les prochains jours.
- Par Hassan -
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