Le fondateur d’Afrikajom Center Alioune Tine, a réagi aux récentes déclarations du général Assimi GOÏTA, dans un contexte de tensions exacerbées entre le Mali et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Ce dernier a qualifié la CEDEAO de « groupe terroriste» en raison de ses sanctions imposées au Mali et au Niger, dénonçant des méthodes qu’il juge inacceptables.
Sur X, le défenseur des droits de l’homme a souligné l’importance d’un dialogue constructif entre les nations africaines.
«Les Africains doivent garder entre eux un minimum de respect mutuel », a-t-il déclaré, appelant à une réévaluation des relations entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la CEDEAO.
Selon lui, il est crucial de ne pas considérer l’une comme l’ennemie de l’autre, mais plutôt de travailler ensemble pour le bien-être des populations.
Tine a également insisté sur le fait que les pays de la région doivent cesser d’être des « relais des luttes d’influence des grandes puissances » au Sahel.
Il a évoqué la nécessité de se concentrer sur des enjeux fondamentaux tels que la paix, la sécurité et la réconciliation, qui sont essentiels pour la stabilité de la région.
Alioune Tine a par reconnu les difficultés rencontrées par le Mali et le Niger, mais a plaidé pour une approche plus collaborative et moins antagoniste.
« Nous devons cesser de nous opposer et chercher des solutions ensemble », a-t-il ajouté, appelant à un dialogue apaisé et respectueux entre l’AES et la CEDEAO.
Il a cette occasion souligné que la paix et la sécurité en Afrique de l’Ouest dépendent d’une collaboration sincère et d’un engagement commun à surmonter les défis actuels.
Source : https://www.seneplus.com/international/alioune-tin...