Ce qui étonne et choque à la fois, de l’avis du Parti socialiste (Ps), « c’est que ce pouvoir songe à fêter les dix ans de l’alternance, à l’heure où les banlieues pataugent encore dans les eaux fétides des inondations de l’année dernière, où les délestages reprennent de plus bel, où les prix flambent à nouveau, où la campagne de commercialisation enregistre son dixième échec, où la situation en Casamance s’envenime, où les scandales les plus récemment mis à jour par des corps de contrôle et organes de régulation de l’Etat achèvent de convaincre les plus sceptiques de l’incompétence et de la corruption du régime libéralo-affairiste de Abdoulaye Wade », renseigne une déclaration datée du 24 mars.
Un bilan de contrevérités grossières
Et pour les camarades d’Ousmane Tanor Dieng « supposer que les tenants du pouvoir n’ont pas conscience de ce qui arrive de si grave à notre pays par leur faute depuis 10 ans, c’est ne pas se souvenir que le cynisme est la marque de fabrique de leur discours et leur mode privilégié de communication avec les Sénégalais et le reste du monde ; c’est oublier la grande imposture, l’indifférence coupable et la propagande mensongère dont se pare une conception hideuse de la politique depuis 2000 ».
Ce 19 mars 2010, comme toujours, il s’est agi, selon les socialistes, « d’un bilan de contrevérités grossières et de silences coupables sur la situation économique, sur les chantiers de l’alternance et sur les questions sociales, servis par quelques rares libéraux acteurs et témoins et par les bataillons supplétifs de renégats et de transhumants amateurs de prébendes ». D’ajouter qu’un contre-bilan est déjà à l’œuvre dans les cœurs et dans la chair des populations. « Chaque jour qui passe, les Sénégalais, de plus en plus massivement, rejettent et désapprouvent la politique de Abdoulaye Wade : ses propos déconnectés de la réalité douloureuse que les jeunes en chômage et les ménages sans ressources vivent ; son esprit de clan incapable de s’élever à la dignité d’un arbitre revêtu des attributs d’un républicain authentique », renseigne la déclaration.
La frénésie festive éhontée se poursuivra
Les socialistes soutiennent que le « bilan dressé par les populations et qui a valu la désaffection de nos compatriotes et la sévère défaite du 22 mars 2009 justifie que l’on appelle la célébration de ces dix ans de pouvoir libéral par son vrai nom : la fête de la honte et de l’échec ».Ils ajoutent qu’au lieu de faire amende honorable et de consacrer ce qui reste de son mandat à sauver ce qui peut encore l’être, « le chef de l’Etat se fourvoie dans des célébrations fastueuses dans un contexte de contraste devenu pourtant trop évident et criard entre l’opulence d’une minorité de parvenus du régime enrichis par des positions de pouvoir et l’indigence de la grande majorité de nos concitoyens confrontés à la misère au quotidien ».
Le Ps avance croit savoir que cette « frénésie festive éhontée » se poursuivra tout au long de l’année 2010. « De l’inauguration du « Monument de la discorde nationale et de la corruption » à la célébration unilatérale et partisane du cinquantenaire de l’indépendance, aux sons et aux couleurs du PDS, puis à l’hypothétique tenue du Fesman II, le pouvoir sera occupé à donner à ces événements les atours camouflés d’une campagne électorale ouverte dès l’annonce de son désir de se représenter à l’élection présidentielle de 2012 », souligne la déclaration.
Un bilan de contrevérités grossières
Et pour les camarades d’Ousmane Tanor Dieng « supposer que les tenants du pouvoir n’ont pas conscience de ce qui arrive de si grave à notre pays par leur faute depuis 10 ans, c’est ne pas se souvenir que le cynisme est la marque de fabrique de leur discours et leur mode privilégié de communication avec les Sénégalais et le reste du monde ; c’est oublier la grande imposture, l’indifférence coupable et la propagande mensongère dont se pare une conception hideuse de la politique depuis 2000 ».
Ce 19 mars 2010, comme toujours, il s’est agi, selon les socialistes, « d’un bilan de contrevérités grossières et de silences coupables sur la situation économique, sur les chantiers de l’alternance et sur les questions sociales, servis par quelques rares libéraux acteurs et témoins et par les bataillons supplétifs de renégats et de transhumants amateurs de prébendes ». D’ajouter qu’un contre-bilan est déjà à l’œuvre dans les cœurs et dans la chair des populations. « Chaque jour qui passe, les Sénégalais, de plus en plus massivement, rejettent et désapprouvent la politique de Abdoulaye Wade : ses propos déconnectés de la réalité douloureuse que les jeunes en chômage et les ménages sans ressources vivent ; son esprit de clan incapable de s’élever à la dignité d’un arbitre revêtu des attributs d’un républicain authentique », renseigne la déclaration.
La frénésie festive éhontée se poursuivra
Les socialistes soutiennent que le « bilan dressé par les populations et qui a valu la désaffection de nos compatriotes et la sévère défaite du 22 mars 2009 justifie que l’on appelle la célébration de ces dix ans de pouvoir libéral par son vrai nom : la fête de la honte et de l’échec ».Ils ajoutent qu’au lieu de faire amende honorable et de consacrer ce qui reste de son mandat à sauver ce qui peut encore l’être, « le chef de l’Etat se fourvoie dans des célébrations fastueuses dans un contexte de contraste devenu pourtant trop évident et criard entre l’opulence d’une minorité de parvenus du régime enrichis par des positions de pouvoir et l’indigence de la grande majorité de nos concitoyens confrontés à la misère au quotidien ».
Le Ps avance croit savoir que cette « frénésie festive éhontée » se poursuivra tout au long de l’année 2010. « De l’inauguration du « Monument de la discorde nationale et de la corruption » à la célébration unilatérale et partisane du cinquantenaire de l’indépendance, aux sons et aux couleurs du PDS, puis à l’hypothétique tenue du Fesman II, le pouvoir sera occupé à donner à ces événements les atours camouflés d’une campagne électorale ouverte dès l’annonce de son désir de se représenter à l’élection présidentielle de 2012 », souligne la déclaration.