«S’il y a des fautes avérées, ceux (des magistrats, Ndlr) qui sont coupables doivent en répondre devant une commission de discipline», a assuré le ministre d’Etat en charge du département de la Justice.
«Dans cette affaire, il n’y a aucune forme de protection des magistrats (s’ils sont fautifs), ni de Youssou Guèye», a assuré Me Madické Niang non sans évoquer d’autres affaires pendantes devant la Justice.
S’agissant de ces autres affaires, dont celle qui concerne notamment Kambel Dieng, le reporter sportif de la Rfm frappé par des policiers, tout est lié aux lenteurs dans l’instruction de façon générale, selon le ministre.
Il a ajouté que cela a obligé le ministère de la Justice à augmenter de 6 à 10 le nombre des cabinets d’instruction.
A partir de là, le département de la Justice se propose d’organiser des missions d’inspection dans l’ensemble des cabinets d’instruction, a indiqué Me Madické Niang, qui a tenu à rappeler cependant que les juges d’instruction sont indépendants de la Chancellerie.