Le secrétaire général du PS, Ousmane Tanor Dieng
usmane Tanor Dieng brocarde Karim Wade et sa gestion de l'ANOCI. La réunion du comité central de ce week-end a été un prétexte pour le secrétaire du Parti socialiste (PS) de s'en prendre vivement au fils du chef de l'Etat, Abdoulaye Wade.
«Comment ne pas penser à l’ANOCI et à la nébuleuse des chantiers d’infrastructures que le pouvoir en place tente de faire passer pour pertes et profits dans une opération de communication aux allures d’une pièce de théâtre de mauvais goût», s’est exclamé Ousmane Tanor Dieng qui s’est interrogé : «de qui se moque-t-on ?». Le secrétaire général du PS a souligné : «quand après des travaux inachevés et mal exécutés, faute d’études préalables sérieuses, quand après une absence totale de transparence dans la passation des marchés, on veut nous faire croire qu’un audit « intra muros » et un passage devant une majorité de députés godillots suffisent à blanchir les dirigeants de cette structure poursuivie par la clameur publique». En vérité, a-t-il ajouté, «la gestion de l’ANOCI est un exemple patent de connivence délictuelle contre les intérêts du peuple avec ses délits d’initiés, ses conflits d’intérêts et ses marchés largement surfacturés».
Le chef de file des socialistes a, ainsi, estimé que «c’est la raison pour laquelle aussi longtemps que ses dirigeants manqueront à leur obligation, l’opinion publique nationale, les organisations de la société civile, les partenaires bilatéraux et les institutions financières internationales doivent continuer à réclamer la reddition détaillée des opérations et des comptes de l’ANOCI et maintenir, par une pression continue, l’exigence d’un audit de ses structures et de ses activités, de ses méthodes et de ses procédures, avec des garanties sérieuses de fiabilité et d’indépendance». Il a indiqué que «la même exigence doit porter sur la nécessité de faire un audit d’opportunité et technique des ouvrages pour vérifier leur conformité avec les normes sécuritaires, écologiques et avec les règles standard en matière d’urbanisme, sans compter l’interpellation sur l’inachèvement des chantiers de l’ANOCI, conçus initialement pour être des travaux d’élargissement, d’aménagement et d’embellissement».
Après le fils, Ousmane Tanor Dieng s’est attaqué au père, par ailleurs, président de la République. Pour lui, «l’excuse de la conjoncture mondiale difficile ne peut absoudre Abdoulaye Wade et son régime de toute responsabilité dans le désastre national ambiant ; la crise financière internationale se greffe à la crise multidimensionnelle qui sévit dans notre pays depuis plusieurs années». Il a soutenu que «bien avant la crise financière internationale, notre pays était déjà plongé dans une économie de casino où la prédation et l’opacité font loi».
Le leader du PS a avancé qu’il «suffise, à cet égard, de compter les multiples scandales qui ont rythmé le quotidien de l’Etat depuis 2000. Qu’il suffise également d’évoquer le scandale des 30 hectares de l’Aéroport Léopold Sédar SENGHOR, cédés, en toute opacité, à un privé pour un prix dérisoire de 27 Milliards alors que le terrain a une valeur comprise entre 60 et 75 Milliards».
Fama Cissé pressafrik
usmane Tanor Dieng brocarde Karim Wade et sa gestion de l'ANOCI. La réunion du comité central de ce week-end a été un prétexte pour le secrétaire du Parti socialiste (PS) de s'en prendre vivement au fils du chef de l'Etat, Abdoulaye Wade.
«Comment ne pas penser à l’ANOCI et à la nébuleuse des chantiers d’infrastructures que le pouvoir en place tente de faire passer pour pertes et profits dans une opération de communication aux allures d’une pièce de théâtre de mauvais goût», s’est exclamé Ousmane Tanor Dieng qui s’est interrogé : «de qui se moque-t-on ?». Le secrétaire général du PS a souligné : «quand après des travaux inachevés et mal exécutés, faute d’études préalables sérieuses, quand après une absence totale de transparence dans la passation des marchés, on veut nous faire croire qu’un audit « intra muros » et un passage devant une majorité de députés godillots suffisent à blanchir les dirigeants de cette structure poursuivie par la clameur publique». En vérité, a-t-il ajouté, «la gestion de l’ANOCI est un exemple patent de connivence délictuelle contre les intérêts du peuple avec ses délits d’initiés, ses conflits d’intérêts et ses marchés largement surfacturés».
Le chef de file des socialistes a, ainsi, estimé que «c’est la raison pour laquelle aussi longtemps que ses dirigeants manqueront à leur obligation, l’opinion publique nationale, les organisations de la société civile, les partenaires bilatéraux et les institutions financières internationales doivent continuer à réclamer la reddition détaillée des opérations et des comptes de l’ANOCI et maintenir, par une pression continue, l’exigence d’un audit de ses structures et de ses activités, de ses méthodes et de ses procédures, avec des garanties sérieuses de fiabilité et d’indépendance». Il a indiqué que «la même exigence doit porter sur la nécessité de faire un audit d’opportunité et technique des ouvrages pour vérifier leur conformité avec les normes sécuritaires, écologiques et avec les règles standard en matière d’urbanisme, sans compter l’interpellation sur l’inachèvement des chantiers de l’ANOCI, conçus initialement pour être des travaux d’élargissement, d’aménagement et d’embellissement».
Après le fils, Ousmane Tanor Dieng s’est attaqué au père, par ailleurs, président de la République. Pour lui, «l’excuse de la conjoncture mondiale difficile ne peut absoudre Abdoulaye Wade et son régime de toute responsabilité dans le désastre national ambiant ; la crise financière internationale se greffe à la crise multidimensionnelle qui sévit dans notre pays depuis plusieurs années». Il a soutenu que «bien avant la crise financière internationale, notre pays était déjà plongé dans une économie de casino où la prédation et l’opacité font loi».
Le leader du PS a avancé qu’il «suffise, à cet égard, de compter les multiples scandales qui ont rythmé le quotidien de l’Etat depuis 2000. Qu’il suffise également d’évoquer le scandale des 30 hectares de l’Aéroport Léopold Sédar SENGHOR, cédés, en toute opacité, à un privé pour un prix dérisoire de 27 Milliards alors que le terrain a une valeur comprise entre 60 et 75 Milliards».
Fama Cissé pressafrik