«C’est un débat national qui doit s’ouvrir. Cela ne peut pas être l’affaire du Président de la République et de son ministre du Commerce. Il faut qu’il soit un débat ouvert», a exigé M. SONKO, indiquant que c’est dans la confrontation des différentes positions que la Nation pourra comprendre les vrais enjeux de ces accords.
Engagé dans une dynamique de mobilisation à l’échelle nationale, le PASTEF a installé, samedi, un comité départemental provisoire à Saint-Louis, en marge d’une tournée de la direction de ce parti dans la capitale du nord. En prélude à l’installation du bureau local, Ousmane SONKO, avait tenu auparavant une communication sur les enjeux des Accords de Partenariat économique (Ape).
Membre de la coalition nationale «NON AUX APE», le président de PASTEF a révélé le caractère «extrêmement dangereux et nocif» de ces accords qui, selon lui, «vise à créer une zone de libres-échanges inéquitable entre l’Union européenne et les pays membres de la CEDEAO».
Ousmane SONKO a signalé par ailleurs, l’exigence de transparence et d’ouverture qui interpelle l’Etat sur l’exploitation des ressources pétrolières découvertes au Sénégal.
«Il faut que contrat de recherche et de partage de production qui a été signé avec l’Etat du Sénégal et par entreprises pétrolières soient rendus publics. C’est une exigence du pacte de transparence et de gouvernance de l’UEMA», a-t-il rappelé.
Suiez l’intégralité de la réaction de Ousmane SONKO en vidéo.
Source : Ndarinfo.com
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