Le directeur de publication du quotidien 24 Heures Chrono est retourné, hier, en prison. Le président de la Chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar, après avoir rappelé le dossier ainsi que les avocats de la défense, a annoncé que la demande de mise en liberté provisoire de El Malick Seck a été rejetée. «La Cour a renvoyé la demande de mise en liberté provisoire. Il ne faut pas avoir des arrières pensées, parce que la Cour avait à s’y opposer. Malheureusement, les choses se sont déroulées ainsi, de ce fait nous allons maintenant plonger dans le fond du dossier», note Me Demba Ciré Bathily, un des conseils de la défense, à la sortie de la salle d’audiences. Et ce dernier de commenter : «C’est un scandale de voir de nos jours un journaliste en prison.»
En outre, la Chambre correctionnelle ne se serait pas prononcée, indique-t-on, sur les motifs du renvoi du jugement en appel de l’affaire El Malick Seck au 29 décembre prochain.
Seuls les conseils du prévenu, ainsi que quelques uns de ses parents étaient hier devant la Chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar pour s’enquérir de la suite réservée à la demande de mise en liberté provisoire de El Malick Seck. Parmi les conseils du journaliste, on pouvait citer maîtres Demba Siré Bathily, Assane Dioma Ndiaye, Baboucar Cissé et Amadou Aly Kane. Tous étaient à la salle d’audiences hier pour suivre le verdict relatif à la requête de la demande de mise en liberté provisoire de leur client.
Pour rappel, c’est la semaine dernière que la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar a eu à examiner la requête des avocats du Dirpub de 24H Chrono destinée à lui octroyer une liberté provisoire. El Malick Seck avait été jugé puis condamné à trois ans de prison ferme, en début septembre 2008, pour offense au chef de l’Etat et diffusion de fausses nouvelles.
Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public avait demandé le maintien en détention de El Malick Seck en arguant que les faits pour lesquels ce dernier était poursuivi sont graves. Et qu’il n’a pas le soutien des patrons de presse et de sa corporation. Hier, en rendant son verdict, la Chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Dakar est allé dans le sens souhaité par le représentant du Parquet.
La demande de mise en liberté provisoire De El Malick Seck rejetée, place maintenant à la plaidoirie de l’affaire au fond. Ce qui ne sera effectif que le 29 décembre 2008.
latifmansaray@lequotidien.sn
En outre, la Chambre correctionnelle ne se serait pas prononcée, indique-t-on, sur les motifs du renvoi du jugement en appel de l’affaire El Malick Seck au 29 décembre prochain.
Seuls les conseils du prévenu, ainsi que quelques uns de ses parents étaient hier devant la Chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar pour s’enquérir de la suite réservée à la demande de mise en liberté provisoire de El Malick Seck. Parmi les conseils du journaliste, on pouvait citer maîtres Demba Siré Bathily, Assane Dioma Ndiaye, Baboucar Cissé et Amadou Aly Kane. Tous étaient à la salle d’audiences hier pour suivre le verdict relatif à la requête de la demande de mise en liberté provisoire de leur client.
Pour rappel, c’est la semaine dernière que la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar a eu à examiner la requête des avocats du Dirpub de 24H Chrono destinée à lui octroyer une liberté provisoire. El Malick Seck avait été jugé puis condamné à trois ans de prison ferme, en début septembre 2008, pour offense au chef de l’Etat et diffusion de fausses nouvelles.
Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public avait demandé le maintien en détention de El Malick Seck en arguant que les faits pour lesquels ce dernier était poursuivi sont graves. Et qu’il n’a pas le soutien des patrons de presse et de sa corporation. Hier, en rendant son verdict, la Chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Dakar est allé dans le sens souhaité par le représentant du Parquet.
La demande de mise en liberté provisoire De El Malick Seck rejetée, place maintenant à la plaidoirie de l’affaire au fond. Ce qui ne sera effectif que le 29 décembre 2008.
latifmansaray@lequotidien.sn