Par Abdou Latif MANSARAY
Condamné le 10 septembre dernier pour offense au chef de l’Etat et diffusion de fausses nouvelles, El Malick Seck était hier devant la Cour d’appel. Devant la barre, il s’est présenté à ses juges, dans l’espoir de bénéficier d’une liberté provisoire.
Quelques minutes après sa comparution devant la barre, le président va lui demander de regagner sa place, le temps de donner la parole aux quatre conseils qui se sont constitués pour sa défense. Il s’agit de Maîtres Aly Kane, Assane Dioma Ndiaye, Baboucar Cissé, et Demba Ciré Bathily.
Après les interventions des avocats, le président va donner la parole au parquet. Et le procureur Alioune Ndaw ne s’est pas fait prier pour s’opposer à une mise la liberté provisoire de El Malick Seck. «Lui donner une liberté provisoire est impossible, après avoir utilisé des propos graves a l’encontre du président de la République. La preuve : aucun chef d’entreprise l’a soutenu, ni ses confrères. C’est parce que tout le monde s’est désolé des faits pour lesquels il est poursuivi. Compte tenu des faits, je m’en rapporte à la décision du tribunal», soutient le représentant du ministère public.
Me Assane Demba Ndiaye, un des conseils d’El Malick Seck, n’a pas manqué de marteler : «Nous ne disons pas qu’un journaliste ne doit pas être en prison. Aujourd’hui, alors qu’à Abuja, se tient une conférence sur le monde où le cas de El Malick est évoqué, vraiment il serait très réjouissant d’envoyer un fax pour leur donner la bonne nouvelle que El Malick Seck est en liberté provisoire. Et, nous tous, nous avons un espoir énorme devant la barre d’obtenir la liberté provisoire pour notre client. Et ce ne sera que lui rendre justice.»
Maître Baboucar Cissé, qui ne voulait pas plaider, va être forcé par le président à se tenir devant la barre. Après moult explications pour éviter de se répéter, il terminera par plaider la liberté provisoire pour El Malick Seck. Et Me Demba Ciré Bathily de prendre la parole, à son tour. Il va reconduire le même argumentaire que ses confrères. De même que Me Aly Kane. Tous ont plaidé pour la liberté provisoire de leur client.
Le président, après avoir écouté tous ces avocats de la défense, s’en réfère à ses assesseurs. Il finit par annoncer à l’audience que la requête de la défense est mise en délibéré jusqu’au 1er décembre prochain.
latifmansaray@lequotidien.snCet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir
Condamné le 10 septembre dernier pour offense au chef de l’Etat et diffusion de fausses nouvelles, El Malick Seck était hier devant la Cour d’appel. Devant la barre, il s’est présenté à ses juges, dans l’espoir de bénéficier d’une liberté provisoire.
Quelques minutes après sa comparution devant la barre, le président va lui demander de regagner sa place, le temps de donner la parole aux quatre conseils qui se sont constitués pour sa défense. Il s’agit de Maîtres Aly Kane, Assane Dioma Ndiaye, Baboucar Cissé, et Demba Ciré Bathily.
Après les interventions des avocats, le président va donner la parole au parquet. Et le procureur Alioune Ndaw ne s’est pas fait prier pour s’opposer à une mise la liberté provisoire de El Malick Seck. «Lui donner une liberté provisoire est impossible, après avoir utilisé des propos graves a l’encontre du président de la République. La preuve : aucun chef d’entreprise l’a soutenu, ni ses confrères. C’est parce que tout le monde s’est désolé des faits pour lesquels il est poursuivi. Compte tenu des faits, je m’en rapporte à la décision du tribunal», soutient le représentant du ministère public.
Me Assane Demba Ndiaye, un des conseils d’El Malick Seck, n’a pas manqué de marteler : «Nous ne disons pas qu’un journaliste ne doit pas être en prison. Aujourd’hui, alors qu’à Abuja, se tient une conférence sur le monde où le cas de El Malick est évoqué, vraiment il serait très réjouissant d’envoyer un fax pour leur donner la bonne nouvelle que El Malick Seck est en liberté provisoire. Et, nous tous, nous avons un espoir énorme devant la barre d’obtenir la liberté provisoire pour notre client. Et ce ne sera que lui rendre justice.»
Maître Baboucar Cissé, qui ne voulait pas plaider, va être forcé par le président à se tenir devant la barre. Après moult explications pour éviter de se répéter, il terminera par plaider la liberté provisoire pour El Malick Seck. Et Me Demba Ciré Bathily de prendre la parole, à son tour. Il va reconduire le même argumentaire que ses confrères. De même que Me Aly Kane. Tous ont plaidé pour la liberté provisoire de leur client.
Le président, après avoir écouté tous ces avocats de la défense, s’en réfère à ses assesseurs. Il finit par annoncer à l’audience que la requête de la défense est mise en délibéré jusqu’au 1er décembre prochain.
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