Première question : un ministre ou un directeur de société est-il nommé pour servir le parti ou pour servir la patrie ? Deuxième question : est-il nommé parce qu’il est de l’APR ou tout simplement parce qu’il est un commis de cette grande communauté d’intérêts qu’est le Sénégal ? Troisième question : est-il dit qu’un militant tenu de s’acquitter du tarif de 200.000 francs ne pourrait pas faire une fleur à son bienfaiteur en versant 20 ou 200 millions ? Quatrième question : quel garde-fou ériger pour que l’argent de sociétés nationales, de ministères ou d’agences n’aille pas dans les caisses du parti, à l’insu du patron ?
Le zèle des courtisans est plus fort que le principe de canaliser la génération et la distribution des fonds en politique. Cette activité, tout le monde le sait maintenant, tire son carburant de la propension de l’objet de fascination à faire jouer le distributeur automatique de billets de banque. C’est cette image que le Président Macky Sall cherche à corriger en faisant appel à la contribution de ses partisans. Il parle en connaissance de cause, lui qui a été soupçonné de porter des intérêts extérieurs au Sénégal. Mais…
Amadou Lamine NDIAYE lesenegalais.net
Le zèle des courtisans est plus fort que le principe de canaliser la génération et la distribution des fonds en politique. Cette activité, tout le monde le sait maintenant, tire son carburant de la propension de l’objet de fascination à faire jouer le distributeur automatique de billets de banque. C’est cette image que le Président Macky Sall cherche à corriger en faisant appel à la contribution de ses partisans. Il parle en connaissance de cause, lui qui a été soupçonné de porter des intérêts extérieurs au Sénégal. Mais…
Amadou Lamine NDIAYE lesenegalais.net