Des promesses, encore des promesses et toujours des promesses. La Senelec nous a maintenant habitués à ce jeu. C’est devenu une règle générale. A chaque fois que des perturbations sont notées sur la fourniture d’électricité, les Sénégalais se voient servis les mêmes causes ayant produit les mêmes effets. Le directeur de la communication de la Senelec n’a pas dérogé à la règle jusque-là adoptée par ses prédécesseurs.
Joint au téléphone dans l’après-midi d’hier pour plus d’éclaircissements sur les raisons de la récurrence des délestages, M. Cheikhou Cissé est allé plus loin en parlant même de « perturbations » connues depuis le 17 août dernier. Seulement, le responsable va tout autant servir le même menu qui est en passe de devenir un « plat national ». « Durant ces deux derniers jours, nous avons atteint un niveau de délestage jamais égalé », a- t-il reconnu. Avant d’expliquer que, généralement, au mois de juillet avec l’arrivée de la chaleur, la Senelec enregistrait un déficit de 10 Mw. Avec la situation qu’on vient de vivre, a-t-il ajouté, « on a enregistré un déficit record de 175 Mw ».
Selon lui, cette situation découle des difficultés connues dans l’approvisionnement en combustible. Ce qui, à l’en croire, est la conséquence des tensions de trésorerie qui tenaillent depuis ces dernières années la Senelec. « Par rapport à nos fournisseurs, nous avons dépassé nos lignes de crédit. Il fallait ramener le plafond au niveau normal requis par la SAR et qui est de 6 milliards de F Cfa ». M. Cissé postule que « les difficultés de trésorerie que connaît la Senelec viennent du cycle de facturation qui n’est pas en adéquation avec le cycle des engagements pris devant les fournisseurs en combustible ».
Le directeur de la communication de Senelec précise que : « la société a toujours un différentiel financier à couvrir pour pouvoir financer totalement son approvisionnement et pour ce faire, nous nous appuyons sur les banques qui nous accordent des lignes de crédit qui sont arrivées à saturation ».
Sans trop s’avancer sur les chiffres qui lient la Senelec aux banques, Cheikhou Sarr à fait savoir qu’ : « hier, après beaucoup de péripéties, on a pu débloquer la situation en payant 1,2 milliards de F Cfa à la Sar et 3 milliards de F Cfa à ITOC ». Avant d’assurer ainsi que « depuis hier, nous avons repris l’approvisionnement dans l’ensemble de nos centrales ». Il avance par cnséquent que : « le retour à la normal est en train de se faire, mais pour la résorption totale de la situation, il faut attendre vendredi au plus tard ». A l’en croire, ce retard est surtout dû à Kounoune qui représente 67 Mw du réseau. « Pour Kounoune, il faut décanter le fuel avant son utilisation et cela nécessite 48 heures ».
Pour faire face à cette spirale de contraintes qu’induisent le problème de trésorerie et l’approvisionnement en combustible, la Senelec aurait prévu une batterie de mesures à mettre en œuvre d’ici la fin de l’année. Selon son directeur de la communication, la boite compte jeter son dévolu sur le recouvrement de ses créances. « Nous avons 39 milliards de F Cfa entre les clients particuliers qui détiennent 16,800 milliards, les clients résiliés 7 milliards et les Collectivités locales qui nous doivent 13,5 milliards de F Cfa ». Afin de réussir cette opération, Cheikhou Cissé avise qu’un plan d’actions a été mis en place pour le recouvrement des créances.
En plus de cela, la boite prévoit de dérouler un plan d’action de lutte contre la fraude. Sur ce dernier problème, M. Cissé fait savoir : « Actuellement, nous avons un manque à gagner de 15 à 20 milliards que nous comptons récupérer ». Et parallèlement à ces opérations de recouvrement, M. Cissé ajoute l’initiative d’économie d’énergie sous-tendue par le projet de Lampes à Basse Consommation. Pour ce projet, le directeur de la communication nous apprend que « la phase enquête réalisée à Guédiawaye vient d’être terminée. Un appel d’offre est lancé et normalement, les commandes sont en cours pour 500 mille lampes ».
Joint au téléphone dans l’après-midi d’hier pour plus d’éclaircissements sur les raisons de la récurrence des délestages, M. Cheikhou Cissé est allé plus loin en parlant même de « perturbations » connues depuis le 17 août dernier. Seulement, le responsable va tout autant servir le même menu qui est en passe de devenir un « plat national ». « Durant ces deux derniers jours, nous avons atteint un niveau de délestage jamais égalé », a- t-il reconnu. Avant d’expliquer que, généralement, au mois de juillet avec l’arrivée de la chaleur, la Senelec enregistrait un déficit de 10 Mw. Avec la situation qu’on vient de vivre, a-t-il ajouté, « on a enregistré un déficit record de 175 Mw ».
Selon lui, cette situation découle des difficultés connues dans l’approvisionnement en combustible. Ce qui, à l’en croire, est la conséquence des tensions de trésorerie qui tenaillent depuis ces dernières années la Senelec. « Par rapport à nos fournisseurs, nous avons dépassé nos lignes de crédit. Il fallait ramener le plafond au niveau normal requis par la SAR et qui est de 6 milliards de F Cfa ». M. Cissé postule que « les difficultés de trésorerie que connaît la Senelec viennent du cycle de facturation qui n’est pas en adéquation avec le cycle des engagements pris devant les fournisseurs en combustible ».
Le directeur de la communication de Senelec précise que : « la société a toujours un différentiel financier à couvrir pour pouvoir financer totalement son approvisionnement et pour ce faire, nous nous appuyons sur les banques qui nous accordent des lignes de crédit qui sont arrivées à saturation ».
Sans trop s’avancer sur les chiffres qui lient la Senelec aux banques, Cheikhou Sarr à fait savoir qu’ : « hier, après beaucoup de péripéties, on a pu débloquer la situation en payant 1,2 milliards de F Cfa à la Sar et 3 milliards de F Cfa à ITOC ». Avant d’assurer ainsi que « depuis hier, nous avons repris l’approvisionnement dans l’ensemble de nos centrales ». Il avance par cnséquent que : « le retour à la normal est en train de se faire, mais pour la résorption totale de la situation, il faut attendre vendredi au plus tard ». A l’en croire, ce retard est surtout dû à Kounoune qui représente 67 Mw du réseau. « Pour Kounoune, il faut décanter le fuel avant son utilisation et cela nécessite 48 heures ».
Pour faire face à cette spirale de contraintes qu’induisent le problème de trésorerie et l’approvisionnement en combustible, la Senelec aurait prévu une batterie de mesures à mettre en œuvre d’ici la fin de l’année. Selon son directeur de la communication, la boite compte jeter son dévolu sur le recouvrement de ses créances. « Nous avons 39 milliards de F Cfa entre les clients particuliers qui détiennent 16,800 milliards, les clients résiliés 7 milliards et les Collectivités locales qui nous doivent 13,5 milliards de F Cfa ». Afin de réussir cette opération, Cheikhou Cissé avise qu’un plan d’actions a été mis en place pour le recouvrement des créances.
En plus de cela, la boite prévoit de dérouler un plan d’action de lutte contre la fraude. Sur ce dernier problème, M. Cissé fait savoir : « Actuellement, nous avons un manque à gagner de 15 à 20 milliards que nous comptons récupérer ». Et parallèlement à ces opérations de recouvrement, M. Cissé ajoute l’initiative d’économie d’énergie sous-tendue par le projet de Lampes à Basse Consommation. Pour ce projet, le directeur de la communication nous apprend que « la phase enquête réalisée à Guédiawaye vient d’être terminée. Un appel d’offre est lancé et normalement, les commandes sont en cours pour 500 mille lampes ».