Suite à leur convocation par le liquidateur du Conseil de la République, Jeudi 7 mai 2009, aux fins de dédommagements, les ex-agents, après une large concertation tenue le même jour, mercredi 13 mai, ont pris position par rapport à leur situation dans cette Institution dirigée pendant quelques années par Me Mbaye Jacques Diop.
Tout est parti du jour où le président de la République a signé le décret supprimant le Conseil de la République pour les Affaires économiques et Sociales (Craes), créée vers 2004. Le mandat devait prendre fin au terme de l’année 2009. Et c’est à l’Assemblée nationale, lors d’une session tenue le 27 novembre 2007, que le Craes a été dissout, officiellement. Le personnel administratif sera licencié par l’Administrateur provisoire, installée en date du 11 janvier 2008 par le président du Tribunal régional hors classe de Dakar et désigné par l’Etat du Sénégal. Cet administrateur provisoire devrait céder sa place au liquidateur de l’Etat.
La situation précaire a été décriée par les travailleurs, qui ont estimé que «c’est une hérésie, sachant que cette institution fût une création constitutionnelle, consacrée par la Loi organique n°2003-34 du 03 septembre 2003». C’est à compter de cette date les travailleurs ont commencé à trinquer. Le président Mbaye Jacques Diop quitte la Présidence, suite à une forte pression, laissant derrière une situation intenable pour les employés. Selon les travailleurs que nous avons contactés, «cette situation inattendue a été source de conséquences extrêmement dramatiques, pour plusieurs dizaines d’agents déflatés et leurs familles. Certains étaient en poste depuis l’ancien Conseil Economique et Social, sous le magistère de Famara Ibrahima Sagna, et maintenus en poste par Me Mbayes Jacques Diop» précise Babacar Ndiaye, agent de l’ex-Craes.
Par ailleurs, c’est au mois de décembre 2007 que «nous avons définitivement cessé de percevoir nos salaires et indemnités, sans qu’aucun de nos droits légaux ne nous soit versé (des arriérés de salaires y compris)», soutient M. Ndiaye. Cette situation a presque duré plus d’un an six mois, en dépit des multiples démarches menées auprès des autorités par les employés de l’ancien Craes. Ainsi, les travailleurs sont confrontés à des contentieux bancaires, au niveau de la Bicis. «Beaucoup d’entre nous sont, à ce jour, en procès devant les tribunaux. Certains sont expulsés de leurs maisons louées, s’ils ne sont pas assignés chez l’huissier justice. La scolarité de nos enfants est compromise, sans compter les pressions sociales de toutes natures», témoignent d’anciens travailleurs du Craes. «Dans cette opération de dissolution, le président de la République a fait du tort à plusieurs dizaines d’honnêtes travailleurs», poursuivent ces ex-employés.
PLUSIEURS MILLIONS DUS A LA BICIS
En plus, les employés de l’ex-Craes, que nous avons reçus, ont soutenu que, «avec l’annonce de l’installation du prochain Conseil &conomique et social, le liquidateur s’est empressé d’évacuer le personnel, après deux années de tergiversations». Les ex-agents du Craes d’ajouter : «après plusieurs années de bons et loyaux services, l’état nous expose à des poursuites judiciaires». «Le Jeudi 07 mai 2009, sur convocation du liquidateur, les travailleurs se sont vu décerner des attestations de perception de droits légaux. Elles ne faisaient état que d’un à deux mois d’arriérés de salaires (sans aucune justification légale), en plus d’indemnités variant entre cent et deux cent mille francs, tout au plus… C'est-à-dire au total des sommes allant de 600.000 à 900.000 Fcfa, par travailleur», peut-on lire dans la déclaration des agents de l’ex-Craes. «Tout ceci, sans qu’aucune grille de lecture ne nous soit fournie sur comment ces calculs ont été faits», ajoutent-ils. A en croire les collègues de Babacar Ndiaye, «le plus cocasse est qu’aucun des agents n’a vu la couleur de cet argent que le liquidateur s’est plu à verser directement à la Bicis».
«Ces sommes ont été confisquées par la banque, du fait de prêts contractés par les travailleurs, à partir d’un protocole établi sur la base du mandat du Craes, qui était de cinq ans. Loin de couvrir ces créances, les travailleurs restent encore devoir un solde à la banque», contestent les travailleurs. Et, face à cette situation, les travailleurs estiment être, aujourd’hui, «exposé à des poursuites judiciaires, si rien n’est fait, par la seule faute de l’Etat».
Ainsi, les ex agents du Conseil de la République se sont constitués en collectif pour dire non à l’injustice et exiger le rétablissement immédiat de leurs droits et dignité bafoués. Ils ont adressé des correspondances au président de la République. Ils ont demandé, par ailleurs, «l’audit de la gestion du liquidateur, par devoir de transparence, eu égard aux cafouillages notés dans le traitement de ce dossier». Ce n’est pas tout, car les ex-agents du Craes déclarent «tenir l’Etat du Sénégal pour responsable, pour toutes poursuites judiciaires que les institutions bancaires concernées intenteraient à (leur) encontre». Ils s’insurgent et se dresseront contre l’installation du nouveau Conseil économique et social, avant la résolution définitive de ce différent. Les employés de l’ex-Craes exigent leur recrutement, en priorité, dans le nouveau Conseil économique et social, si celui-ci venait à être installé. Ousmane Masseck Ndiaye aura donc un dossier complexe à gérer, dés sa prise de fonction.
Tout est parti du jour où le président de la République a signé le décret supprimant le Conseil de la République pour les Affaires économiques et Sociales (Craes), créée vers 2004. Le mandat devait prendre fin au terme de l’année 2009. Et c’est à l’Assemblée nationale, lors d’une session tenue le 27 novembre 2007, que le Craes a été dissout, officiellement. Le personnel administratif sera licencié par l’Administrateur provisoire, installée en date du 11 janvier 2008 par le président du Tribunal régional hors classe de Dakar et désigné par l’Etat du Sénégal. Cet administrateur provisoire devrait céder sa place au liquidateur de l’Etat.
La situation précaire a été décriée par les travailleurs, qui ont estimé que «c’est une hérésie, sachant que cette institution fût une création constitutionnelle, consacrée par la Loi organique n°2003-34 du 03 septembre 2003». C’est à compter de cette date les travailleurs ont commencé à trinquer. Le président Mbaye Jacques Diop quitte la Présidence, suite à une forte pression, laissant derrière une situation intenable pour les employés. Selon les travailleurs que nous avons contactés, «cette situation inattendue a été source de conséquences extrêmement dramatiques, pour plusieurs dizaines d’agents déflatés et leurs familles. Certains étaient en poste depuis l’ancien Conseil Economique et Social, sous le magistère de Famara Ibrahima Sagna, et maintenus en poste par Me Mbayes Jacques Diop» précise Babacar Ndiaye, agent de l’ex-Craes.
Par ailleurs, c’est au mois de décembre 2007 que «nous avons définitivement cessé de percevoir nos salaires et indemnités, sans qu’aucun de nos droits légaux ne nous soit versé (des arriérés de salaires y compris)», soutient M. Ndiaye. Cette situation a presque duré plus d’un an six mois, en dépit des multiples démarches menées auprès des autorités par les employés de l’ancien Craes. Ainsi, les travailleurs sont confrontés à des contentieux bancaires, au niveau de la Bicis. «Beaucoup d’entre nous sont, à ce jour, en procès devant les tribunaux. Certains sont expulsés de leurs maisons louées, s’ils ne sont pas assignés chez l’huissier justice. La scolarité de nos enfants est compromise, sans compter les pressions sociales de toutes natures», témoignent d’anciens travailleurs du Craes. «Dans cette opération de dissolution, le président de la République a fait du tort à plusieurs dizaines d’honnêtes travailleurs», poursuivent ces ex-employés.
PLUSIEURS MILLIONS DUS A LA BICIS
En plus, les employés de l’ex-Craes, que nous avons reçus, ont soutenu que, «avec l’annonce de l’installation du prochain Conseil &conomique et social, le liquidateur s’est empressé d’évacuer le personnel, après deux années de tergiversations». Les ex-agents du Craes d’ajouter : «après plusieurs années de bons et loyaux services, l’état nous expose à des poursuites judiciaires». «Le Jeudi 07 mai 2009, sur convocation du liquidateur, les travailleurs se sont vu décerner des attestations de perception de droits légaux. Elles ne faisaient état que d’un à deux mois d’arriérés de salaires (sans aucune justification légale), en plus d’indemnités variant entre cent et deux cent mille francs, tout au plus… C'est-à-dire au total des sommes allant de 600.000 à 900.000 Fcfa, par travailleur», peut-on lire dans la déclaration des agents de l’ex-Craes. «Tout ceci, sans qu’aucune grille de lecture ne nous soit fournie sur comment ces calculs ont été faits», ajoutent-ils. A en croire les collègues de Babacar Ndiaye, «le plus cocasse est qu’aucun des agents n’a vu la couleur de cet argent que le liquidateur s’est plu à verser directement à la Bicis».
«Ces sommes ont été confisquées par la banque, du fait de prêts contractés par les travailleurs, à partir d’un protocole établi sur la base du mandat du Craes, qui était de cinq ans. Loin de couvrir ces créances, les travailleurs restent encore devoir un solde à la banque», contestent les travailleurs. Et, face à cette situation, les travailleurs estiment être, aujourd’hui, «exposé à des poursuites judiciaires, si rien n’est fait, par la seule faute de l’Etat».
Ainsi, les ex agents du Conseil de la République se sont constitués en collectif pour dire non à l’injustice et exiger le rétablissement immédiat de leurs droits et dignité bafoués. Ils ont adressé des correspondances au président de la République. Ils ont demandé, par ailleurs, «l’audit de la gestion du liquidateur, par devoir de transparence, eu égard aux cafouillages notés dans le traitement de ce dossier». Ce n’est pas tout, car les ex-agents du Craes déclarent «tenir l’Etat du Sénégal pour responsable, pour toutes poursuites judiciaires que les institutions bancaires concernées intenteraient à (leur) encontre». Ils s’insurgent et se dresseront contre l’installation du nouveau Conseil économique et social, avant la résolution définitive de ce différent. Les employés de l’ex-Craes exigent leur recrutement, en priorité, dans le nouveau Conseil économique et social, si celui-ci venait à être installé. Ousmane Masseck Ndiaye aura donc un dossier complexe à gérer, dés sa prise de fonction.