« Nous condamnons fermement l’édification des statues, en particulier celle du monument de la renaissance. Nous invitons les autorités étatiques à respecter nos convictions religieuses et spécifiquement Islamiques. Nous fustigeons la déclaration du président de la République à l’endroit des Imams et saluons la réaction appropriée des populations suite à cette déclaration ». C’est la réponse du Collectif des associations islamiques du Sénégal à la sortie du président de la République Me Abdoulaye Wade les traitant « d’ignorant s », suite à la condamnation du monument de la renaissance. Les imams ont affiché cette position au cours d’une conférence de presse tenue hier, jeudi 10 décembre, à la « Mosquée inachevée » de l’aéroport.
Selon le Collectif des associations islamiques, les imams n’ont « nullement la prétention de donner des leçons, mais de proposer des pistes de réflexion et d’action » renseigne Secrétaire exécutif du collectif de imams du Sénégal, Bamar Gueye, précisant qu’un mémorandum comportant quatre points a été mis à la disposition de la population Sénégalaise pour l’informer.
Pour les imams, le plus grave de ces phénomènes est celui de la construction du monument de la renaissance africaine qui a englouti des milliards de nos francs. Au moment où « la société sénégalaise traverse une crise multidimensionnelle économique et sociale sans précédent, il est incompréhensible de dépenser des milliards pour édifier une statue symbolisant la culture de la nudité et de la décadence », déplore Bamar Gueye. Et d’ajouter que « cette démarche constitue une preuve tangible qu’il y a une volonté manifeste de vouloir modifier ou corrompre la foi du peuple Sénégalais et ses principes fondamentaux ».
Dans le même sillage Bamar Gueye rappelle que « le plus étonnant dans tout cela est que cette vision qui tend à occidentaliser les valeurs morales est prônée par un économiste Abdoulaye Wade qui disait que « la culture constitue la base du développement économique et social. Un peuple ne peut se développer par le biais de la culture d’autrui ».
Quant à imam Dame Ndiaye, membre du collectif, il considère que « cette question primordiale doit nécessiter une réflexion approfondie à la lumière de la jurisprudence islamique (Al-fiqh) pour apporter la réponse islamique et permettre aux musulmans d’avoir une position nette ». Et imam Dame Ndiaye, de préciser que « le fait d’odorer des statues est une preuve manifeste d’associationnisme parce qu’il constitue une façon de détourner l’adoration que mérite Allah vers ses créatures » avant de rappeler qu’« associer une créature à Dieu est considéré comme étant le seul péché qu’Allah ne pardonne pas, si le pécheur meurt sans se repentir ».
C’est ainsi que imam Mbaye Niang, déclare qu’il « faut étudier le phénomène des statues au Sénégal sous un autre angle ». Le député d’adjoindre à ses propos, « les symboles ne tirent leur importance que s’ils reflètent la conscience et la foi d’une communauté. C’est cette condition que les symboles peuvent exercer leur influence positive pour aider la communauté à réaliser ses objectifs communs »
Imam Mbaye Niang s’est prononcé aussi sur le silence des chefs religieux. « Le silence des chefs religieux n’est pas un silence complice, car ils ne peuvent pas cautionner un tel désastre qu’est la construction de la statue de la renaissance » affirme-t-il.
Suffisant pour le Secrétaire exécutif du collectif des imams du Sénégal Bamar Gueye qui invite les populations à méditer sur cette question : « peut-on considérer que les statues édifiées au Sénégal plus particulièrement la statue de la renaissance africaine reflètent l’identité culturelle et morale de la nation dans toutes ses composantes ? »
Sur cette question des statues, plusieurs idées été émises. Certains considèrent la fabrication, la possession ou l’achat des statues en guise d’adoration ou de vénération comme étant formellement interdite en Islam. Une majorité d’entre eux soutient que le fait de posséder simplement ces statues sans les vénérer est illicite. Toutefois, les ulémas sont unanimes sur le fait que fabriquer ou posséder des statues non complètes ou sans valeur tels que les jouets des enfants est licite.
Selon le Collectif des associations islamiques, les imams n’ont « nullement la prétention de donner des leçons, mais de proposer des pistes de réflexion et d’action » renseigne Secrétaire exécutif du collectif de imams du Sénégal, Bamar Gueye, précisant qu’un mémorandum comportant quatre points a été mis à la disposition de la population Sénégalaise pour l’informer.
Pour les imams, le plus grave de ces phénomènes est celui de la construction du monument de la renaissance africaine qui a englouti des milliards de nos francs. Au moment où « la société sénégalaise traverse une crise multidimensionnelle économique et sociale sans précédent, il est incompréhensible de dépenser des milliards pour édifier une statue symbolisant la culture de la nudité et de la décadence », déplore Bamar Gueye. Et d’ajouter que « cette démarche constitue une preuve tangible qu’il y a une volonté manifeste de vouloir modifier ou corrompre la foi du peuple Sénégalais et ses principes fondamentaux ».
Dans le même sillage Bamar Gueye rappelle que « le plus étonnant dans tout cela est que cette vision qui tend à occidentaliser les valeurs morales est prônée par un économiste Abdoulaye Wade qui disait que « la culture constitue la base du développement économique et social. Un peuple ne peut se développer par le biais de la culture d’autrui ».
Quant à imam Dame Ndiaye, membre du collectif, il considère que « cette question primordiale doit nécessiter une réflexion approfondie à la lumière de la jurisprudence islamique (Al-fiqh) pour apporter la réponse islamique et permettre aux musulmans d’avoir une position nette ». Et imam Dame Ndiaye, de préciser que « le fait d’odorer des statues est une preuve manifeste d’associationnisme parce qu’il constitue une façon de détourner l’adoration que mérite Allah vers ses créatures » avant de rappeler qu’« associer une créature à Dieu est considéré comme étant le seul péché qu’Allah ne pardonne pas, si le pécheur meurt sans se repentir ».
C’est ainsi que imam Mbaye Niang, déclare qu’il « faut étudier le phénomène des statues au Sénégal sous un autre angle ». Le député d’adjoindre à ses propos, « les symboles ne tirent leur importance que s’ils reflètent la conscience et la foi d’une communauté. C’est cette condition que les symboles peuvent exercer leur influence positive pour aider la communauté à réaliser ses objectifs communs »
Imam Mbaye Niang s’est prononcé aussi sur le silence des chefs religieux. « Le silence des chefs religieux n’est pas un silence complice, car ils ne peuvent pas cautionner un tel désastre qu’est la construction de la statue de la renaissance » affirme-t-il.
Suffisant pour le Secrétaire exécutif du collectif des imams du Sénégal Bamar Gueye qui invite les populations à méditer sur cette question : « peut-on considérer que les statues édifiées au Sénégal plus particulièrement la statue de la renaissance africaine reflètent l’identité culturelle et morale de la nation dans toutes ses composantes ? »
Sur cette question des statues, plusieurs idées été émises. Certains considèrent la fabrication, la possession ou l’achat des statues en guise d’adoration ou de vénération comme étant formellement interdite en Islam. Une majorité d’entre eux soutient que le fait de posséder simplement ces statues sans les vénérer est illicite. Toutefois, les ulémas sont unanimes sur le fait que fabriquer ou posséder des statues non complètes ou sans valeur tels que les jouets des enfants est licite.