Dix-sept heures passées de quelques minutes, l’ancien ministre des Transports aériens et de l’Artisanat, Farba Senghor, arrive au Café de Rome sis au boulevard de la République. Dans la salle occupée par quelques dizaines de personnes constituées entre autres de journalistes et de sympathisants, Farba Senghor entouré des ses conseils Mes Moustapha Diop et Doudou Ndoye a réaffirmé son soutien sans faille au président de la République, Me Abdoulaye Wade, malgré les forts soupçons sur son implication présumée dans la mise à sac des locaux des journaux L’As et 24 heures chrono. « Je réaffirme ma fidélité et mon engagement inébranlables au président de la République », a dit Farba Senghor. L’ex-ministre s’exprime ainsi quelques heures après la condamnation, hier, à six ans ferme de ses deux gardes du corps et son chauffeur dans l’affaire des casses de journaux (lire par ailleurs) et 24 heures seulement après la sortie, avant-hier, du président Abdoulaye Wade depuis Paris faisant état de lourdes charges pesant sur son ancien ministre. Le chef de l’Etat avait aussi ajouté que M. Senghor est passible de la Haute cour de justice.
Cette déclaration du président de la République n’a pas ébranlé l’ancien ministre dans l’attachement qu’il dit vouer au président et à sa famille, à en croire ses propos. « Rien, rien ne peut entacher les liens qui me lient à monsieur le président de la République et à sa famille », ajouté Farba Senghor. « Très jeune, j’ai choisi de cheminer à ses côtés », a-t-il poursuivi, en avertissant qu’il resterait un « verrou » quoiqu’il arrive. Dans ces moments difficiles, l’ancien ministre se dit prêt à payer le prix parce que, espère-t-il, les lendemains seront meilleurs. M. Senghor a souligné qu’il pouvait faire comme les autres qui, dit-il, restent dans leur salon et se contentent de s’étonner simplement des propos tenus sur la personne du chef de l’Etat. « Mais, je ne suis pas de ce genre », précise-t-il. Conscient que ce chemin n’est pas la plus facile, il se dit prêt à payer le prix. « Toute chose à un prix et je paierai ce prix », a-t-il indiqué.
L’ancien ministre a remercié toutes les personnes de quelque bord qu’elles soient qui lui ont manifesté leur sympathie. Notamment, l’église, le maquis, les familles religieuses de Thiès, Tivaouane, Touba, Kaolack, les femmes du bois sacré, a-t-il cité. Il a tenu à rassurer ses partisans et sympathisants : « rien ne peut m’ébranler ». « Je suis venu pour vous dire qu’aucun obstacle ne pourra m’ébranler », a-t-il martelé.
Abdoulaye MBAYE (stagiaire) Le Soleil
Cette déclaration du président de la République n’a pas ébranlé l’ancien ministre dans l’attachement qu’il dit vouer au président et à sa famille, à en croire ses propos. « Rien, rien ne peut entacher les liens qui me lient à monsieur le président de la République et à sa famille », ajouté Farba Senghor. « Très jeune, j’ai choisi de cheminer à ses côtés », a-t-il poursuivi, en avertissant qu’il resterait un « verrou » quoiqu’il arrive. Dans ces moments difficiles, l’ancien ministre se dit prêt à payer le prix parce que, espère-t-il, les lendemains seront meilleurs. M. Senghor a souligné qu’il pouvait faire comme les autres qui, dit-il, restent dans leur salon et se contentent de s’étonner simplement des propos tenus sur la personne du chef de l’Etat. « Mais, je ne suis pas de ce genre », précise-t-il. Conscient que ce chemin n’est pas la plus facile, il se dit prêt à payer le prix. « Toute chose à un prix et je paierai ce prix », a-t-il indiqué.
L’ancien ministre a remercié toutes les personnes de quelque bord qu’elles soient qui lui ont manifesté leur sympathie. Notamment, l’église, le maquis, les familles religieuses de Thiès, Tivaouane, Touba, Kaolack, les femmes du bois sacré, a-t-il cité. Il a tenu à rassurer ses partisans et sympathisants : « rien ne peut m’ébranler ». « Je suis venu pour vous dire qu’aucun obstacle ne pourra m’ébranler », a-t-il martelé.
Abdoulaye MBAYE (stagiaire) Le Soleil