Pakala ne compte pas faire une saison blanche. Depuis un certain temps, il s’agite et défie tout ce qui bouge. Samedi dernier, à Mbour, c’est Issa Pouye, lutteur de l’écurie Thiaroye qu’il a publiquement défié. Il explique : « C’est une opposition qui vient naturellement à son heure et qui fera certainement plaisir aux amateurs. Je ne vois pas pourquoi Issa Pouye se débine sous prétexte qu’il est dans un autre niveau. » Un brin énervé, Pakala pense tout simplement que les lutteurs de la capitale sont frileux : « J’ai l’impression que les lutteurs de Dakar ont peur de moi. Ils me fuient comme la peste. Je ne sais pas pourquoi ils me fuient. De quoi ont-ils peur ? Je me le demande encore ! » Pour lui, ce n’est parce qu’il a du mal à trouver un adversaire qu’il est dépassé par les autres lutteurs de sa catégorie. Et pour cause : Pakala pense ne rien avoir à prouver ! « Si je ne sous-estime pas un lutteur, personne ne doit me sous-estimer. Et ça, je le dis en toute modestie. Aujourd’hui, tous ceux qui s’agitent dans l’arène savent que j’ai fait plus de preuves qu’eux. Sincèrement, j’ai fini de me faire un nom dans l’arène. » Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a du vrai dans ce qu’il dit. En effet, Pakala est assis sur une solide réputation de technicien hors-pair. Champion d’Afrique en titre, capitaine de l’équipe nationale de lutte traditionnelle, détenteur des drapeaux du chef de l’Etat et de “Ndef Leng”, il est considéré, par plusieurs observateurs habitués à voir ses exploits à l’arène Adrien Senghor, comme l’un des successeurs désignés du roi des arènes, Yékini. Son parcours rappelant d’ailleurs étrangement les débuts de ce dernier. Conscient de ces capacités, Pakala affirme n’écarter personne. « Il n’y a pas qu’Issa Pouye. Je l’ai défié parce qu’il était là, mais je veux en découdre avec tout le monde. » Dans cette optique, il révèle que les promoteurs ne cessent de venir chez lui. « On m’a proposé à plusieurs lutteurs, mais le problème ne se pose pas de mon côté. Quand un lutteur refuse de me rencontrer, le promoteur n’y peut rien. Regardez : la dernière fois qu’un promoteur m’a proposé un combat, c’était pour affronter Boy Sèye (de l’écurie Keur Massar, ndlr), mais finalement, ce dernier s’est débiné au vu et au su de tous. « Dafa saki ! » (il a fui). Mais je reste à l’écoute. Kù ma ñémé na ñëw !”
APRÈS SON COMBAT AVORTÉ CONTRE BOY SÈYE, PAKALA DÉFIE LA CAPITALE « Les lutteurs de Dakar ont peur de moi »Champion d’Afrique en titre, capitaine de l’équipe nationale de lutte traditionnelle et détenteur du drapeau du chef de l’Etat, Pakala a fini de faire le vide autour de lui en lutte simple. Par contre, cet imposant lutteur Mbourois tarde à percer dans le milieu de la lutte avec frappe, faute d’adversaires. Il s’en prend à la “frilosité” des “lutteurs de Dakar”.Rédigé par leral.net le Mardi 27 Janvier 2009 à 15:59 | | 1 commentaire(s)|
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