Le Conseil de Régulation de l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) va statuer sur les révélations du livre du journaliste-écrivain, Abdou Latif Coulibaly «Contes et mécomptes de l’ANOCI». Invité de l’émission «Grand Jury» de la RFM ce dimanche 6 septembre, le directeur général de l’ARMP, Youssouph Sakho a révélé que : «les représentants de la société civile et du secteur privé ont saisi le conseil de régulation conformément aux mécanismes établis pour l’inviter à statuer sur ce dossier».
L’ancien ministre de l’Equipement et des Transports et ancien Directeur Général de l’Agence Autonome des Travaux Routiers (AATR) a indiqué qu’il ne peut pas s’épancher sur ce dossier dès l’instant qu’ils sont saisis et leurs organes statuent sur la question. Interpellé sur la possibilité que les membres se dérobent, le patron de l’ARMP rassure : «ce ne sont pas des personnes qui peuvent se débiner. Cela ne leur ressemble même pas».
Youssouph Sakho a, toutefois donné des explications sur le recours introduit auprès du Comité de Règlement des Différents (CRD) par Bara Tall l’année dernière et relatif à l’attribution des marchés de l’ANOCI. L’ancien Directeur Général de l’Agence Autonome des Travaux Routiers (AATR) a indiqué que, «ces marchés ont été attribués il y a plus d’un an bien avant la saisine de l’entreprise Jean Lefèvre».
Ces recours qui portent, selon Youssouph Sakho, sur la corniche, sur la route située entre la patte d’oie, l’aéroport et la Voie de Dégagement Nord (VDN) ont été frappés d’irrecevabilité. L’ancien directeur des travaux publics du Sénégal d’expliquer: «l’irrecevabilité d’un recours empêche son examen au fond». Il a, ainsi, expliqué qu’à cette époque, il était possible pour tout soumissionnaire qui s’estimait léser dans une procédure de passation de marché d’introduire un recours auprès de la Commission Nationale de Contrat Administratif (CNCA) qui était investi de la mission de traitement des réclamations en vertu de l’article 216 du code de 2002.
Youssouph Sakho s’est, en outre, exprimé la configuration de l’ARMP. Il a indiqué que «la société civile, le secteur privé et l’administration sont représentés au sein de ces différentes instances par des cadres de valeur. Ce qui fait que, selon lui, il est impossible de penser venir devant ces gens-là avec des arguments qui ne sont pas tirés du droit et de la logique». Il a, dans la foulée, tenu à faire comprendre que «l’ARMP ne s’autosaisie pas et qu’elle peut être saisie par n’importe quel citoyen et même de l’anonymat».
Papa Mamadou Diéry Diallo
L’ancien ministre de l’Equipement et des Transports et ancien Directeur Général de l’Agence Autonome des Travaux Routiers (AATR) a indiqué qu’il ne peut pas s’épancher sur ce dossier dès l’instant qu’ils sont saisis et leurs organes statuent sur la question. Interpellé sur la possibilité que les membres se dérobent, le patron de l’ARMP rassure : «ce ne sont pas des personnes qui peuvent se débiner. Cela ne leur ressemble même pas».
Youssouph Sakho a, toutefois donné des explications sur le recours introduit auprès du Comité de Règlement des Différents (CRD) par Bara Tall l’année dernière et relatif à l’attribution des marchés de l’ANOCI. L’ancien Directeur Général de l’Agence Autonome des Travaux Routiers (AATR) a indiqué que, «ces marchés ont été attribués il y a plus d’un an bien avant la saisine de l’entreprise Jean Lefèvre».
Ces recours qui portent, selon Youssouph Sakho, sur la corniche, sur la route située entre la patte d’oie, l’aéroport et la Voie de Dégagement Nord (VDN) ont été frappés d’irrecevabilité. L’ancien directeur des travaux publics du Sénégal d’expliquer: «l’irrecevabilité d’un recours empêche son examen au fond». Il a, ainsi, expliqué qu’à cette époque, il était possible pour tout soumissionnaire qui s’estimait léser dans une procédure de passation de marché d’introduire un recours auprès de la Commission Nationale de Contrat Administratif (CNCA) qui était investi de la mission de traitement des réclamations en vertu de l’article 216 du code de 2002.
Youssouph Sakho s’est, en outre, exprimé la configuration de l’ARMP. Il a indiqué que «la société civile, le secteur privé et l’administration sont représentés au sein de ces différentes instances par des cadres de valeur. Ce qui fait que, selon lui, il est impossible de penser venir devant ces gens-là avec des arguments qui ne sont pas tirés du droit et de la logique». Il a, dans la foulée, tenu à faire comprendre que «l’ARMP ne s’autosaisie pas et qu’elle peut être saisie par n’importe quel citoyen et même de l’anonymat».
Papa Mamadou Diéry Diallo