En ne lui raccrochant pas au nez, vous l’encouragez à poursuivre sa manœuvre car il sait que son monologue vous intéresse. Après vous avoir « ferré », il vous dira qu’il se trouve dans une ville très éloignée et qu’il a besoin de vous retrouvez là où vous êtes pour vous aider à vaincre la malchance avec des bains mystiques. Pour cela, il faut que vous lui envoyez l’équivalent du prix du transport en cartes de crédits téléphoniques. Avant que vous ne réalisiez l’arnaque, il ajoutera que deux individus mal intentionnés vous veulent du mal et qu’il faut qu’il fasse une veillée mystique pour vous aidez à les combattre. Une fois les cartes téléphoniques envoyées, il devient subitement injoignable. Vous réalisez, amer, que vous vous êtes fait avoir par un escroc.
Dans un pays où toutes sortes de superstitions ont cours, l’appât est solide et les plus crédules mordent à l’hameçon sans hésiter. Beaucoup de victimes de ces charlatans du téléphone ont obéi au doigt et à l’œil à leur bourreau, qui, connaissent très bien la sociologie de leurs victimes car ils savent ce qui marche selon que l’interlocuteur soit une femme ou un homme.
Aicha, une jeune Saint-Lousienne, a été victime d’une arnaque pareille. Son escroc lui a fait miroiter un mariage avec un riche homme d’affaires. « Comme en ce moment, je sortais avec un gars assez riche, j’ai cru qu’il disait vrai. Il m’a parlé pendant plusieurs jours et je lui ai envoyé des cartes d’une valeur de 65 000 francs (100 euros) », raconte-t-elle, dépitée d’avoir été aussi crédule.
Celui qui est tombé sur le vieux Momar a été moins chanceux. Ce dernier, directeur d’école à la retraite, en a vu d’autres. « Dès que le téléphone a sonné, j’ai entendu une voix nasillarde me dire que Dieu l’a mis sur mon chemin pour qu’il me protège de mes collègues jaloux de ma situation. J’ai ricané et je lui ai raccroché au nez », rappelle-t-il.
Si Momar a eu la présence d’esprit de raccrocher pour ne pas encourager l’arnaqueur d’autres ont manqué de bon sens et se sont fait rouler dans la farine. Certains d’entre eux ont tenté de porter plainte mais les charlatans sont très malicieux et la Police est dans l’incapacité de les arrêter. Les numéros utilisés pour appeler ne servent qu’une fois. Après avoir reçu les cartes de crédits, ils détruisent les puces et en achètent d’autres dans la rue sans qu’il soit possible de les identifier.
Ndeye Khady Lo
PiccMi.Com
Dans un pays où toutes sortes de superstitions ont cours, l’appât est solide et les plus crédules mordent à l’hameçon sans hésiter. Beaucoup de victimes de ces charlatans du téléphone ont obéi au doigt et à l’œil à leur bourreau, qui, connaissent très bien la sociologie de leurs victimes car ils savent ce qui marche selon que l’interlocuteur soit une femme ou un homme.
Aicha, une jeune Saint-Lousienne, a été victime d’une arnaque pareille. Son escroc lui a fait miroiter un mariage avec un riche homme d’affaires. « Comme en ce moment, je sortais avec un gars assez riche, j’ai cru qu’il disait vrai. Il m’a parlé pendant plusieurs jours et je lui ai envoyé des cartes d’une valeur de 65 000 francs (100 euros) », raconte-t-elle, dépitée d’avoir été aussi crédule.
Celui qui est tombé sur le vieux Momar a été moins chanceux. Ce dernier, directeur d’école à la retraite, en a vu d’autres. « Dès que le téléphone a sonné, j’ai entendu une voix nasillarde me dire que Dieu l’a mis sur mon chemin pour qu’il me protège de mes collègues jaloux de ma situation. J’ai ricané et je lui ai raccroché au nez », rappelle-t-il.
Si Momar a eu la présence d’esprit de raccrocher pour ne pas encourager l’arnaqueur d’autres ont manqué de bon sens et se sont fait rouler dans la farine. Certains d’entre eux ont tenté de porter plainte mais les charlatans sont très malicieux et la Police est dans l’incapacité de les arrêter. Les numéros utilisés pour appeler ne servent qu’une fois. Après avoir reçu les cartes de crédits, ils détruisent les puces et en achètent d’autres dans la rue sans qu’il soit possible de les identifier.
Ndeye Khady Lo
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