Démarré le 26 juin dernier, le championnat n'a connu que neuf journées pour les divisions 1 et 2 et sept journées pour celle de la D3. Et pendant ces deux mois ce sont les membres du Cnf qui supportaient les frais à concurrence de 6 millions par journée toute division confondue. « Nous mettons nos propres moyens. Le Cnf a usé et abusé des fonds personnels pour fonctionner. Jusqu'ici nous avons dépensé 70 millions pour le championnat. Nous pouvons continuer à le faire. Mais ce n'est pas viable pour notre football », soutient Louis Lamotte, coordonnateur du Cnf.
Et Amadou Kane de préciser : « certains avaient encore décidé de mettre la main à la poche. Mais nous avons dit non ! L'Etat doit respecter ses engagements. Sinon il en sera toujours ainsi“.
Devant l'omerta de l'Etat qui tarde à mettre la main à la poche pour décaisser les 900 millions « nécessaires pour remettre le football national sur les rails », les camarades de Mamadou Diagna Ndiaye ont décidé de différer la tenue de la 10e journée afin de pousser les autorités à réagir.
Faisant face à la presse samedi dernier, 16 août, au siège de la Fédération sénégalaise de football, Louis Lamotte et ses camarades sont revenus sur la genèse de ces difficultés qui les empêchent de fonctionner. « Nous avons des problèmes de fonctionnement lié à l'absence des finances », soutient Moustapha Diagne.
Face à ce constat d'échec, le chargé des compétitions nationales déclare que « le Cnf ne peut plus organiser le championnat encore moins la Coupe du Sénégal pour insuffisances des moyens. Nous devons 25 millions aux arbitres sans compter la dette due aux délégués fédéraux et les remboursements des frais de transport des clubs ». « Voilà pourquoi nous avons décidé de différer la 10e journée afin de trouver des solutions », indique Moustapha Diagne.
Plus virulent que son collègue, Amadou Kane soutient que « l'espoir suscité par le Cnf, s'il ne s'est pas totalement estompé, a perdu beaucoup de sa valeur ». Pourtant, révèle-t-il, « nous avons rencontré le 1er ministre et le ministre des Sports au lendemain de notre nomination. La Feuille de route de la Fifa avec ses cinq points déclinés. Pour y arriver, un budget a été établi. Nous nous sommes dits après diagnostic que pour régler tous les problèmes du football, il fallait 900 millions F Cfa.
L'Etat a approuvé. Il s'en est suivi une rencontre avec le Président de la République qui a son tour donné son approbation et a déclaré : « je suis derrière vous et le gouvernement est derrière vous ». Malheureusement, se désole-t-il, « depuis cette date, un seul franc de l'Etat n'a été mis à la disposition du Cnf ».
Et pour Amadou Kane, ce sont le 1er ministre et son ministre des Sports qui seraient à l'origine de cette « incapacité » de fonctionnement.
Il en veut comme preuve le véhicule que la Primature avait promu au mouvement navétane qui tarde à venir alors que, confie-t-il, « celui du Chef de l'Etat a été acquis depuis ».
Ce qui font dire aux membres du Cnf, que la seule préoccupation des autorités est l'équipe nationale A. Par ailleurs, les membres du Cnf exclus toute idée de démission.
« Nous sommes donc investis d'une mission de service public. Par conséquent, par devoir de loyauté, nous ne voulons pas utiliser cette méthode“, soutient Louis Lamotte. Toutefois s'empresse-t-il de préciser, « si maintenant la situation perdure, nous aviserons de notre impossibilité de mener à bien notre mission ».
Source: Sud Quotidien
Et Amadou Kane de préciser : « certains avaient encore décidé de mettre la main à la poche. Mais nous avons dit non ! L'Etat doit respecter ses engagements. Sinon il en sera toujours ainsi“.
Devant l'omerta de l'Etat qui tarde à mettre la main à la poche pour décaisser les 900 millions « nécessaires pour remettre le football national sur les rails », les camarades de Mamadou Diagna Ndiaye ont décidé de différer la tenue de la 10e journée afin de pousser les autorités à réagir.
Faisant face à la presse samedi dernier, 16 août, au siège de la Fédération sénégalaise de football, Louis Lamotte et ses camarades sont revenus sur la genèse de ces difficultés qui les empêchent de fonctionner. « Nous avons des problèmes de fonctionnement lié à l'absence des finances », soutient Moustapha Diagne.
Face à ce constat d'échec, le chargé des compétitions nationales déclare que « le Cnf ne peut plus organiser le championnat encore moins la Coupe du Sénégal pour insuffisances des moyens. Nous devons 25 millions aux arbitres sans compter la dette due aux délégués fédéraux et les remboursements des frais de transport des clubs ». « Voilà pourquoi nous avons décidé de différer la 10e journée afin de trouver des solutions », indique Moustapha Diagne.
Plus virulent que son collègue, Amadou Kane soutient que « l'espoir suscité par le Cnf, s'il ne s'est pas totalement estompé, a perdu beaucoup de sa valeur ». Pourtant, révèle-t-il, « nous avons rencontré le 1er ministre et le ministre des Sports au lendemain de notre nomination. La Feuille de route de la Fifa avec ses cinq points déclinés. Pour y arriver, un budget a été établi. Nous nous sommes dits après diagnostic que pour régler tous les problèmes du football, il fallait 900 millions F Cfa.
L'Etat a approuvé. Il s'en est suivi une rencontre avec le Président de la République qui a son tour donné son approbation et a déclaré : « je suis derrière vous et le gouvernement est derrière vous ». Malheureusement, se désole-t-il, « depuis cette date, un seul franc de l'Etat n'a été mis à la disposition du Cnf ».
Et pour Amadou Kane, ce sont le 1er ministre et son ministre des Sports qui seraient à l'origine de cette « incapacité » de fonctionnement.
Il en veut comme preuve le véhicule que la Primature avait promu au mouvement navétane qui tarde à venir alors que, confie-t-il, « celui du Chef de l'Etat a été acquis depuis ».
Ce qui font dire aux membres du Cnf, que la seule préoccupation des autorités est l'équipe nationale A. Par ailleurs, les membres du Cnf exclus toute idée de démission.
« Nous sommes donc investis d'une mission de service public. Par conséquent, par devoir de loyauté, nous ne voulons pas utiliser cette méthode“, soutient Louis Lamotte. Toutefois s'empresse-t-il de préciser, « si maintenant la situation perdure, nous aviserons de notre impossibilité de mener à bien notre mission ».
Source: Sud Quotidien